CHAPITRE DIX

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— Imrân... Je veux vraiment être médecin... C'est mon rêve depuis toute petite... J'ai travaillé dur pour ça...

— Non Lamisse.

— Imrân... S'il te plaît.

Il regarde la route et me dit non une nouvelle fois. Sah si il croit que je vais abandonner, il rêve. Il me connaît pas.

On arrive devant le lycée et j'ouvre la porte. Il m'attrape par le bras et me demande à quelle heure je finis pour qu'il vienne me chercher.

— Mon bisou ?

Je soupire et lui embrasse la joue avant de sortir rapidement de la voiture.

— Alors Lamisse on a changé de mec ? ricane une fille de ma classe.

— Apparemment le voile ne fait pas tout, surenchérit son amie.

— C'est mon mari bande de...

Elles ricanent de leur rire de hyènes. Elles traversent le portail me laissant enfin tranquille. Je retire mon voile et rabat ma capuche sur la tête.

— Lamissouna !

Je me tourne et vois Jihane. Ma Jihane elle m'a tellement manqué. Arrivée à ma hauteur elle me sert dans ses bras.

— Ça va ?

Je hoche la tête et la laisse retirer son voile et mettre sa capuche. On traverse le portail en discutant de tout et de rien.

— Tsenaye ! Nhesti mha ?(Attends ! T'as dormi avec lui ?) Lamisse ?

— Oui mais metghewtich(ne crie pas)

Elle me pose x mille questions sur mon week-end et la sonnerie retentit ce qui nous fait aller en classe.

La journée passe sans encombre.

— Lamisse ! Hbiba !

Je me retrourne et vois Adel qui cours dans ma direction. Il m'embrasse la tempe.

— Sah moi aussi je t'aime Adel mais tu dois pas rester là. Imrân va arriver et si il te voit trop proche de moi, j'imagine même pas ce qu'il pourrait te faire W'allah.

— Je t'aime ! Fais attention à toi.

Je hoche la tête et le regarde partir. Je replace mon voile et attends mon « mari » impatiemment.

Je le vois arriver dans sa voiture et entre dans la voiture. Je pose mon sac à l'arrière et lâche un « salam ».

— Ça va emirti ?

Je ne réponds pas et regarde mon téléphone sans faire attention à lui. Il l'attrape et le balance à l'arrière de la voiture.

Je pousse un crie de stupeur. Il va pas bien dans sa tête. Il prend ma main dans la sienne sans un bruit.

Je la retire sèchement et continue de regarder le paysage. On arrive enfin à la maison et je cherche mon téléphone dans la voiture.

Je le trouve enfin et le range dans mon sac avant de rentrée Imrân à ma suite.

Je pose mon sac et vais dans la cuisine me préparer atay et une tranche de gâteau que j'ai fait hier.

Je révise pour mes épreuves de bac pendant que Imrân est sur son téléphone.

J'en ai marre ma tête va exploser. Je bois mon verre et mords dans ma part de gâteau. Sah réviser sa fait mal à la tête.

Imrân se lève et va dans la cuisine. Je l'entends parler au téléphone mais ni fait pas plus attention que ça.

Je m'en fous de sa vie. Tant qu'il me laisse tranquille w'Allah je m'en fous.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant