CHAPITRE VINGT ET UN

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— JIHANE !! hurlé-je en entrant dans l'appartement de Khelti Keltoum.

— Wesh t'as quoi ? Pourquoi tu cris comme ça ma sœur ? me demande le frère de Jihane

Lui je l'avais pas vu depuis des mois. Il est parti vivre je sais pas où pour je sais pas qu'elle raison et il a raté mon mariage.

— D'où tu sors toi ? Je t'avais zappé même.

Il a éclaté de rire et c'est re concentrer sur sa play ce hmar. Jihane est arrivée complètement démonter. Les ch3ar en pétard, les yeux à moitié ouverts et un t-shirt à l'envers.

Il est déjà 9h45, elle dort trop elle. Elle est venue me salam et elle s'est écroulée sur le canapé.

— Réveille toi et je reviens ! Je dois te tuer

Je suis monté chez mes parents. Y'avait Khelti Keltoum avec eux et Soan était au travail je crois.

Je suis rentrée et j'ai pris ma mère dans mes bras d'abord. Après j'ai embrassé la tête de mon père et j'ai fait la bise à Khelti.

Je me suis assise et j'avais une vue sur la photo de Ilyan. Ça m'a brisé le cœur w'allah.

— Tu savais que le fils de Fatna c'était fait tirer dessus. Meskina elle arrête pas de pleurer, m'a raconté Khelti.

Aller mon cœur c'est encore brisé. Oui je savais Khelti et j'y ai assisté.

— Apparemment c'est un homme qui l'a tué parce qu'il lui devait de l'argent.

Starf'Allah c'est quoi cette histoire ? Elle est toute déformé. J'ai fermé ma bouche et j'ai bu le verre d'atay qu'on m'a versé.

— J'y vais, je dois embrouiller Jihane

— Ahlech a benti ? (Pourquoi ma fille ?)

Je lui ai fait signe que c'était rien et je suis redescendu chez Jihane.

— T'es où l'ghdara (perfide, traîtresse dans ce contexte) ?

Jihane est arrivée devant moi cette fois avec une tête pas flippante.

— Comment t'as pu me faire ça hein ?! Tu m'as balancé à Imrân ?! Je suis pas ta meilleure shab comme khtek(ta sœur) ?

— Lamisse... W'allah que j'ai fait ça pour toi... T'allais faire une énorme erreur...

— Si même à toi je peux plus faire confiance je fais quoi hein ?

Elle m'a regardé les yeux larmoyants. Je savais que je l'avais blessé mais je m'en foutais. J'ai eu pire qu'elle.

— Tout les malheurs qui me sont arrivés récemment c'est ta faute. Viens même plus m'adresser la parole. Oublie moi c'est mieux.

Je suis sortie de l'appartement en claquant bien la porte et je suis rentrée chez moi à pied. W'allah que j'étais bien zehef !

Comment ça Jihane ma sœur d'une autre mère, ma première amie, ma shab des couches, elle va me balancer à mon mari ?

Je rentre à la maison en claquant la porte. Déjà que je suis malade depuis hier, elle en rajoute une couche.

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant