CHAPITRE ONZE

1.9K 94 3
                                    

— Lamisse ?

Je l'ignore et vais m'assoir dans le salon pour manger. Il me suit et se poste de l'autre côté de la table.

— Lamisse ?!

Je ne lui réponds pas et bois mon verre de thé tranquillement et mords dans ma tartine.

— Lamisse ken hdar mhak ! (Lamisse je parle avec toi)

Je continue à l'ignorer et allume la télé pour mettre BFM TV.

Il m'arrache la télé commande et la pose sur la table. Il me prend par les épaules.

— Je te parle yal hmara ! Tu le fais exprès c'est ça ?! Tu veux que je m'énerve ?! C'est ça que tu veux ?!

Il me relâche et me balance une enveloppe dans la gueule.

— W'Allah Lamisse je veux être sympa avec toi mais tu me pousse à bout ! Je te parle et tu fais genre tu m'entends pas ?!

Je le laisse crier et ouvre l'enveloppe qu'il m'a jeté à la figure. Je l'ouvre et découvre une acceptation en école de médecine.

— Nakara t'kheir ! (Ingrate !)

Je reste incrédule fasse à la feuille sous mes yeux. Je lève ma tête vers Imrân qui est rouge de colère.

Je me lève et le serre dans mes bras. D'abord il reste pétrifier du au choque de mon action mais finit par m'entourer de ses bras.

— Choukrane Imrân (Merci Imrân)

Je le lâche et débarrasse la table. J'ai eu les résultats de mon bac il y a une semaine.  Je l'ai eu avec mention Très Bien.

On sonne à la porte et je laisse Imrân aller ouvrir. Je mets tout dans le lave-vaisselle et le ferme.

— Imrân ! crie une petite voix.

— Wesh doucement Islem !

J'entends le rire de ma petite belle-sœur et sors de la cuisine. C'est juste Amel et Islem.

— Mimiiiii !

Je rattrape Islem qui me saute dessus et lui embrasse la joue. Je l'aime trop cette petite. Elle est trop chou.

— Salam ! salué-je Amel.

Je pose Islem et vais faire la bise à Amel. Ils vont s'asseoir dans le salon et je vais faire atay. Je ramène le plateau dans le salon et m'assoie avec eux.

— Mbrouk ! (Félicitation !)

— Pour ?

— L'école de médecine ! C'est hela w'allah !

Je lui souris et la remercie. Je suis grave farhena(contente). Pour une fois qu'il fait un truc bien dans ma vie.

On parle et on rigole jusqu'à ce qu'Amel décide de partir. Islem reste avec nous ce week-end. Je l'aime trop cette fille. Elle est trop chou Allah y barek.

Je prépare à manger. On mange tranquillement tout les trois et je vais aider Islem à se laver et se brosser les dents. Je l'emmène dans sa chambre et la couvre.

— Bonne nuit hbiba

— Bonne nuit Mimi

Je ferme la porte et vais dans ma chambre. Je fais la prière de l'maghreb et me pose sur le lit en attendant l'icha.

— Lamisse ?

— Oui ?

Il s'allonge dans le lit et se couvre.

— Je veux des enfants.

Je me tourne vers lui choquée.

— Pas moi.

— Tu veux vraiment brisé mon rêve alors que j'ai réalisé le tien ?!

Je le sens commencer à s'énerver. Ya Rabi pourquoi ? On passait une si bonne soirée...

— Mais tu comprends pas Imrân... Si je vais en école de médecine j'aurais pas le temps de m'occuper d'un enfant !

— Eh bah alors t'y vas pas !

Je le regarde incrédule. Il est fou celui-là. Je vais pas ne pas aller en école de médecine parce que monsieur veut un enfant !

— Si tu veux un enfant va te trouver une meuf dans la rue fait lui un gosse et me casse pas la tête !

— Tu me prends pour qui là ?! T'as cru que je vais aller le faire ?!

— Bah ouais mdr ! Ça me choquerait même p...

Je sens une douleur immense au niveau de ma pommette. Il m'a frappé ?

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant