CHAPITRE HUIT

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Je ferme mon dernier carton en une larme. Je descends des cartons avec mes frères et Jihane.

On sonne à la porte et je vais ouvrir sans regarder qui c'est. Je sens qu'on me tire le bras.

— Tu ne me dis pas Salam emirti ?

Je lui lance un regard noir et retire mon bras de sa prise. Je remonte dans ma chambre mais je sens Imrân m'attraper fermement.

— Je te le répète emirti. Arrête de te rebeller avec moi... Quand on se retrouvera l'un en face de l'autre, tu feras moins la maline...

Il lâche sa prise en voyant Jihane arriver. Il va lui prendre les cartons des mains.

— Salam

Elle lui sourit et remonte. Je la suis de près et on descend mes deux valises et un carton.

Imrân nous les prend et va les mettre dans sa voiture et avec mes frères.

Je regarde ma mère qui est entrain de pleurer. Je la serre dans mes bras elle va me manquer ma maman.

Je prends Khelti Keltoum dans mes bras et je fais de même avec mon père. Jihane et mes frères viennent avec nous.

Je monte dans la voiture de Imrân qui est bien chargé et on va chez lui. Je descends de la voiture et prends un carton dans le coffre qu'il a ouvert.

Il ouvre le portail et on pose tout à l'entrée de la maison. C'est une grande maison beige. La pelouse est vert et tondue. Je vois un petit potager et des fleurs.

Il ouvre la porte et entre dans la maison. Un carrelage gris clair recouvre le sol. Les murs sont blanc et on a une vue direct sur le salon.

Je dépose mon carton et vais aider les autres à tout rentrer. Une fois terminé Imrân leur propose de rester boire quelques choses et ils acceptent.

Je suis Imrân dans la cuisine pour préparer du thé. La cuisine est toute simple. Les meubles sont blanc, le frigo est plutôt grand et le four est pas mal.

Je fouille dans les placards à la recherche d'un bred mais rien.

— Imrân ?

Il tourne sa tête vers moi en souriant. Je me rends compte que c'est la première fois que je l'appelle. C'est chelou tout ça.

— T'as pas de bred ?

— Non, dit-il en haussant les épaules. Atay je vais le boire chez ma mère.

Je lève les yeux au ciel avant de ressentir une douleur au niveau de l'arrière de la cuisse. Je me retourne et vois Imrân les sourcils froncés.

— Lève pas les yeux ciel je suis pas ton pote.

Je sors des tasses et prépare les cafés sans lui répondre. J'ouvre le frigo et vois qu'il n'est pas très garni. Je sors le peu de lait qui reste et en met un peu dans la tasse de Ilyan.

Je mets tout sur un plateau et vais le déposer sur la table du salon. Y'a rien à manger à part des gâteaux du mariage.

Après avoir mangé et discuter mes frères et Jihane finissent par se lever pour rentrer. Je les sers dans mes bras et ils s'en vont.

— Imrân ! crié-je. On peut aller faire des courses ?

Chronique de Lamisse : Le meilleure est (A)venir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant