CHAPITRE 19 : PROXIMITE

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13 jours plus tard

Elise

Le soleil n'est même pas encore apparu que je me presse de finir de préparer ma trousse à toilette. Sophie ma réveillé et elle court dans tous les sens pour descendre les house qui contiennent nos tenues. Quand aux garçons, je ne sais pas s'ils sont debout. Soudain, des bruits de moteurs surgissent. Louis fait irruption dans ma chambre, quelques minutes plus tard, prenant mon sac de voyage. Il ne m'adresse aucun regard, retournant aussitôt dans le couloir.

Fermant la porte de ma chambre, je pars rejoindre Sophie dehors sur le palier de la maison. Deux voitures de sport sont garées dans l'allée.

-On part.

Louis se tient derrière moi. Il me pousse en avant vers une Porsche noir, tenant fermement mon bras. C'est exactement la même voiture du soir de mon enlèvement.

-Sophie et Gab vous monter ensemble. Moi je prends la prisonnière, ordonne-t-il.

-Et si je ne veux pas monter avec toi mais plutôt avec Sophie ?

J'entends Gab ricaner accouder à la seconde voiture.

-Tu crois avoir le choix ? Et ben détrompe toi, tu n'es qu'une soumise ici. Soumise à mes volontés.

Il ouvre la portière côté passager et me force, une fois de plus, à m'asseoir sur le siège.

-J'ai fermé à clé la porte d'entrée. Tout est bon pour le départ. Part devant et on te suit avec Gab. Si jamais vous avez un problème, tu nous appelles ! Je dis vous, parce que Elise en fait partie maintenant.

Je m'installe dans mon siège. L'intérieur est tout en cuir noir, seul le tableau de bord éclaire l'habitacle de la voiture. Mes genoux touchent le vide de poche. Je cherche la manette pour pouvoir reculer le siège. Je sens un bout métallique rond accroché au siège.

-Ce petit rond c'est pour faire ça...

Je sens du métal froid sur mon poignet.  Louis est agenouillé par terre pour me menotter à mon siège. Nos visages ne sommes qu'à quelques centimètres l'un de lautre pourtant il m'est impossible de lui mettre une gifle, d'extérioriser ma rage envers lui.

-Louis en fais pas ça, elle...commence désespérément Sophie pour le convaincre de ma détacher.

-Simple mesure de précaution, dit-il en se relevant.

Il referme la porte et fais un signe un Gabriel. Chacun monte à sa place. Il s'installe  pour démarrer la voiture et nous partons vers Milan.

-Dans un autre contexte, toi attachée avec moi dans un espace réduit m'aurait excité, énormément excité même. Mais étant donné que tu me dégoutes, je ne te toucherai pas, dit-il en me lançant qu'un regard avant de reporter son attention sur la route déserte.

-De toute façon en aucun cas je ne t'aurais laissé me toucher. Que je te dégoute ou pas, réplique-je méchamment.

Une heure que nous roulons dans le silence le plus total mais aussi le plus pesant. Je nose pas parler, ni respirer correctement. A vrai dire, je ne veux même pas être là, avec lui. Alors, j'essaye de me faire toute petite.

Etre invisible est mon seul souhait.

Nous avons rejoins l'autoroute. Dans le rétroviseur, j'aperçois la voiture de Sophie. J'aurais préférer être avec elle. Elle est plus gentille avec moi et surtout plus calme. Je cale ma tête contre la vitre. Le regard au loin, jexamine du coin de lil mon geôlier. Il ne conduit que de la main droite. Sa tête est légèrement penchée. Il a lair ailleurs comme perdu dans ses pensées. Cet homme est intriguant. A vrai dire je ne le comprends pas. Un coup il est insupportable, énervant, irritable puis après il devient attentif et même doux.

Rends moi ma liberté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant