Chapitre 28 : Conclusion

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Pdv Aizawa :

Comme convenu, je rejoins Aïko dans son bureau. J'avais oublié que c'était aussi grand ici, enfin. Je frappe trois coups, et entre suite à une réponse positif. J'entre dans la pièce, Aïko est penchée au dessus de son bureau. Une tonne de document est posée sur le côté droit du bureau. Du côté gauche, un ordinateur, ouvert, est sagement posé. Aïko est légèrement caché par une petite pile de livre qui à prit place juste devant elle. 

Je m'avance, pour pouvoir voir ce qu'elle fait. Et sans grande surprise, elle lit. Je ne peux m'empêcher de lâcher un soupire, attirant son attention. Elle sursauta légèrement, refermant son bouquin un peu trop vite.

Aïko : Tu m'as fais peur !

Shota : Pourquoi est ce que tu as refermé ce bouquin ? Il y avait une scène de cul ? Demandais je, sur un ton malicieux. Enfin, qui se voulait malicieux.

Aïko : NON ! C'est simplement sur le cout de la surprise.

Shota : Mmh... Je peux voir alors ? Demandais je, en me penchant au dessus d'elle pour accéder au bouquin.


Trop proche, pensa la brune.


Aïko s'écarta violement, prenant le bouquin avec elle. Elle recoiffa une mèche de cheveux, légèrement rouge.

Shota : Bon, elle ou ta robe ? Demandais je, en me relevant et en mettant mes mains dans les poches.

Aïko : Par là, suis moi. Dit-elle, tout en se levant pour me conduire à cette fameuse robe.

Elle ouvre une porte qui mène à un placard, au centre est posé une chaise, avec dessus la robe. Elle allume la lumière et je m'avance vers la robe. Je l'empoigne et observe attentivement l'étiquette. En effet, il y a une petite tache d'encre dessus. Je l'analyse très sérieusement. Mes doutes s'envolent petit à petit. C'est sur que c'est lui...

Aïko : Alors ? Qu'est ce que tu en penses ? 

Shota : J'en pense que tu devrais te méfier de ton petit protégé. 

Aïko : Econ ? 

Shota : Ouais, lui. Je ne lui fais pas confiance.

Aïko : Je ne vois vraiment pas ce qu'il vient faire la.

Shota : TU PEUX SORTIR DE TA CACHETTE !

Aïko se retourne pour apercevoir ce que j'ai vu tout à l'heure. Le jeune Econ est la, sur la terrasse. Un appareil photo en main. Se tête baissée nous cache ses yeux, mais pas besoin de les voir pour savoir que c'est lui. Aïko s'avance, vers la fenêtre, pour lui ouvrir. 

Aïko : Econ ? Qu'est ce que tu fais là ? Demande t-elle, d'un ton sévère, tout en ouvrant la porte. 

Econ : Rien.

Shota : Ah oui ? Dis-je, en me plaçant aux cotés de la brune. 

Econ ne dit rien, pendant un long moment. Il relève brusquement la tête, nous dévoilant des yeux rouges sang. Ses mains, tenant son appareil photo, tremblait. Il esquissa un étrange sourire avant de sauter sur la barrière et de se laisser tomber dans le vide

Aïko : ECON ! S'exclame t-elle, en se précipitant vers le balcon. 

Je la suivis de près, regardant à mon tour au dessus de la barrière. Mais rien... Il avait complétement disparu. Aïko se décolla de la barrière, posant une main sur sa bouche. Je me tourna pour lui faire face.

Shota : Aïko... Tout va bien ? 

Je pouvais entendre sa respiration s'accélérer et devenir de plus en plus saccadée. Je pose ma main sur son épaule et la secoue un peu pour la ramener à elle. Et merde... Elle fait une crise. Je pose ma deuxième ma main sur son épaule, la forçant à me regarder. 

Shota : Aïko, calme toi. Respire doucement. Calle toi sur ma respiration. 

J'essaye de prendre de longue inspiration, avant d'expirer tout aussi lentement, pour lui montrer l'exemple à suivre. Mais rien n'y fait. Le corps tremblant, et les yeux larmoyant de Aïko, me font comprendre que se n'est pas en calment sa respiration que ça ira mieux. Elle tente de s'écarter de moi, mais je lui en empêche en gardant fermement mes bras sur ses épaules. 

Shota : Aïko... Ca va aller. Calme toi. Je suis la... Tout va bien se passer. 

Je pose ma main sur son front, elle est un peu chaude. Je pense que c'est surtout du à des bouffés de chaleur. La voir dans cette état procure en moi un sentiment étrange. Un sentiment qui n'avait pas était aussi fort la dernière fois qu'elle a fait une crise devant moi. 

Pdv Aïko :

Putain...
J'ai l'esprit tout embrouillé, comme si je faisais une crise ou... Un rêve prémonitoire. Je tente de m'accrocher à quelque chose, mais une tension se fait ressentir sur mes épaules, se qui me rassure. Je relève mon regard, mais rien. Je ne vois rien. Ma vue est complétement brouillée. Et c'est très désagréable. Je tente de comprendre quelque chose. Mais une voix se met à resonner dans ma tête. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle dit. Mais je l'entends. C'est assez étrange comme sensation. J'arrive à percevoir certain mots, on dirait un dialogue entre deux personnes.

"Maître... J'ai...."
"Très ... Je ... J'ai bien fais de..."
" Il y .... Obstacle..."
" Lequel"
" Il... S'agit... Shota Aizawa..." 
"Eraser..."
"... Maître"
" Tue..."

Ma vue me revint subitement, et je trouve devant moi, un Shota inquiet. Je me rends alors compte que je tremble, et que je pleure. Les mots de mon "rêve" me revienne subitement en tête. Tue... Tue... Le mot qui suivait devait être celui de... Je me plonge dans les yeux sombres du concerné. Putain, je crois que je viens de comprendre. Je viens enfin de comprendre quelque chose... 

***

Rei : Tu es jeune, belle et tu as toute la vie devant toi. Tu devrais en profiter. Arrêtez ta carrière de super héro. Trouve toi un homme. Mari toi avec lui et donne naissance à un enfant. Vit un peu ta vie. Tu n'en a qu'une !

***

C'était pourtant si évident... Comme me l'a dit Rei, je n'ai qu'une vie. Et je veux la passer avec lui. 

Je me rapproche peu à peu de Shota, mon regard descend sur ses lèvres, après un regard commun, je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Les mains de Shota viennent se poser sur ma taille. Il répond à mon baiser. Putain ! Il y répond !

Je m'écarte de Shota, rouge, certes, mais fière. 

Shota se rapproche à nouveau de moi, et me réembrasse. Je ne sais pas si c'est sincère ou sur le coup. Je sens une joie immense monter en moi. Je ne peux m'empêcher de sourire. Une fois que nos lèvres se décollent, j'ai la très forte envie de me mettre à rire. Mais je me retiens. A la place, je pose simplement ma tête contre son torse. Il pose une main sur mes cheveux, et garde l'autre autour de ma taille. 


J'ai pris tellement de temps à m'en rendre compte... Mais c'était pourtant si évident... Je l'aime.

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// Cible // Aizawa x oc // Mha ✨Où les histoires vivent. Découvrez maintenant