// Cible // Aizawa x oc // Mha ✨

Chapitre 23 : Discussion à deux

Pdv Aïko :

Une fois nos excuses présentées, nous étions tous les trois sortis de la salle. Je m'étais directement dirigée vers les toilettes. Un besoin de me passer un coup d'eau sur le visage s'était fait ressentir. Pendant que je mouillais ma tête, je pouvais sentir tous le stresse retomber peu à peu. 

Je releva ma tête pour fixer mon reflet dans le miroir. Mon maquillage avait bavé. Je passa un bout de papier sous l'eau pour finir de le retirer complètement. Une fois que mon visage était un peu près correct, je sortis. 

Je marcha dans le couloir, pour tenter de trouver une machine à café ou quelque chose du genre. Mais, quelle ne fut pas ma surprise, quand je vis Shota arriver vers moi, deux gobelets remplis d'un liquide marron fumant à l'intérieur. 

Shota : Tient. Me dit-il, simplement en me tendant le gobelet. 

Aïko : J'en cherchais justement une ! Merci beaucoup Shota. M'exclamais je, en accueillant le récipient chaud entre mes mains. 

Je m'étais mise à boire mon café dans le couloir. Heureusement, il n'y avait personne, à part lui et moi. Tant mieux, je n'avais pas besoin de jouer les supers héroïnes, fortes et intrépides. Au contraire, je pouvais souffler un peu, et être moi même.
Je glissa le long du mur. Une fois au sol, je poussa un long soupire. 

Shota : Ca va mieux ? Me demanda t-il, en s'asseyant à côté de moi.

Aïko : Oui, merci de m'avoir rassurer. Dis-je, en posant ma main la ou était la sienne un peu plus tôt. 

Shota bu une gorgé de son café. Je ne sais pas trop ce qui lui avait prit d'être aussi tactile durant l'interview, mais ça ne m'avait pas dérangé. J'avais même apprécié le geste. Je me tourna, brusquement, vers lui. Le détaillant des cheveux, au menton.

Shota : Qu'est ce qu'il y a ? 

Aïko : C'est rare de te voir les cheveux dégagés. 

Shota : C'est moche ? 

Aïko : Non... Tu es beau comme ça. Dis-je, en tendant ma main pour remettre une mèche de cheveux qui commençait à lui tomber devant les yeux. 

Se n'est qu'une fois que je re- marquis notre soudaine proximité et mes paroles, que je me mis à rougir. 
Mais qu'est ce qui m'avait prit ? 
Et qu'est ce qui me prenait de réagir comme une gamine ? 

Shota : Tout va bien ? Tu es toute rouge ? Dit-il, d'un ton malicieux, rare chez lui. 

Aïko : Crétin... Soupirais je, en buvant une gorgé du liquide encore chaud. 

Un silence s'installa entre lui et moi, durant lequel je finis mon café. Shota, ne voulant plus du sien, me le passa pour que je finisse le peu de boisson qui lui restait. 
Je regarda le liquide... C'est vrai que Shota est moi nous nous sommes très rapprochés... Mais, bizarrement, pas assez à mon gout. C'est plus fort que moi, j'en voulais plus... Plus... Plus...

Shota : Tu devrais...

Je releva ma tête, la tournant vers lui pour entendre ce qu'il avait à me dire, avec toute l'attention du monde. 

Shota : Apprendre à mieux gérer ton stresse. 

Aïko : *soupire* C'est pas facile tu sais. 

Shota : Oui, j'en ai bien conscience... Mais ça serait mieux pour toi.

Aïko : Et ta une solution ? Parce que, moi, non. 

Shota : Je n'ai pas de solution miracle, en effet. Mais je pense que si tu me disais pourquoi tu stresses autant, peut être que ça te soulagera un peu...

Mes yeux se perdirent dans ceux de Shota. Mais qu'est ce qui m'arrive, putain. Je suis tellement concentrée à faire une analyse des yeux de Shota, que se n'est qu'au moment ou sa main effleure mon visage, que je me rends compte que je pleure. Pas de gros sanglots, juste deux trois larmes solitaires. Je sens mes joues s'empourprer à nouveau, mais je ne me retire pas du contact de Shota pour autant. 

Aïko : Je... Je crois que je commence à en avoir marre de cette vie. 

Shota resta silencieux. Retirant juste sa main de mon visage. 

Aïko : Le métier d'héro est une charge bien trop lourde pour moi. Je n'ai pas les épaules pour...

Shota : Qu'est ce qui te fait dire ça ?

Aïko : ... Je... Je suis la numéro 3.... Alors pourquoi est ce que je n'ai pas sentis le danger ? Pourquoi est ce que je n'ai pas étais capable d'arriver à temps... De sauver Bakugo. 

Pdv Shota : 

Aïko : ... Je... Je suis la numéro 3.... Alors pourquoi est ce que je n'ai pas sentis le danger ? Pourquoi est ce que je n'ai pas étais capable d'arriver à temps... De sauver Bakugo. 

Je vois... Aïko est très sensible, et surtout au regard des autres. Elle prend toute la charge de l'enlèvement de Bakugo, alors qu'elle n'est pas seule. Ca doit être psychologique. Je pose ma main sur sa tête. 

Shota : Aïko... Tu n'es pas toute seule. L'enlèvement de Bakugo n'est en aucun cas de ta faute. 

Aïko : Mais... Je...

Shota : Tu, rien. Aïko, si un simple enlèvement remet en cause toute ta profession, c'est qu'il y a un problème. 

Aïko : Mmh...

Shota : Ecoute Aïko, je ne suis pas la pour te dicter ce que tu as à faire, ou pas. Mais si tu veux en parler, je suis la.

Elle ne répondit, rien. Buvant les dernières gouttes de mon café. Puis, je retira ma main, pour qu'elle puisse se relever. Je me leva à mon tour, pour continuer à lui faire face. Je retira mon élastique et le lui tendis. Aïko se tourna vers moi et récupéra l'élastique. Elle releva son regard vers moi, et esquissa un sourire. 

Aïko : Ya pas à dire, t'es plus beau les cheveux attachés. 

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