// Cible // Aizawa x oc // Mha ✨

Chapitre 40 : Ca recommence

Pdv Aïko :

Sayez.
C'est tombé dans le journal ce matin même. 
Le gros titre m'a d'ailleurs fait mal aux yeux. Je l'avoue.
D'ailleurs, je n'ai aucune envie de vous lire l'article. Il est aussi pourrit Shou Tucker. Comprendra qui pourra.

Shota : Calme toi un peu. Tu vas finir par me donner le tournis à force.

J'arrête alors de tourner en rond dans la pièce et le regarde comme si il m'avait dit que ce "n'était pas si grave que ça". 

Aïko : non mais tu te rends pas compte dans quelle merde nous sommes mis ?

Shota : bien sûr mais tourner en rond n'arrangera pas les choses. Le mieux c'est d'assumer et d'attendre que les choses se calment. Ne pas faire trop de bruit et toujours la meilleure façon de se faire oublier. Du moins aux yeux des médias.

Aïko : Et comment tu peux savoir ça ? M'énervais je contre moi même de ne pas y avoir penser.

Shota : J'observe. Répondit il simplement en haussant les épaules.

Je me rassis.
Je repris mon bouquin, et me mis à marmonner pour moi-même des petites insultes.

Je sais qu'en soit cette situation n'est pas si grave que ça. Mais mais ça m'embêtait maintenant que la seule petite chose que j'avais réussi à garder pour moi soit dévoilé aux yeux du monde. Du moins aux yeux de tous les Japonais. Et je suis loin de penser que la moitié se réjouiront pour nous deux. Il y a juste à voir tout ce qui est magazine People tout le monde parle de me voir avec Hawks ou avec un autre super-héros qui sort de nulle part, parfois un américain, parfois un italien. Enfin...

Shota : écoute. On va continuer à vivre notre vie tranquille. Sans se soucier des autres. D'accord, chéri ?

Aïko : Oui.

Il se leva, m'embrassant le front et se dirigea vers la cuisine.
Je sens que cette nouvelle vie sera loin d'être se tout repos.

***

Ma pensée se confirme de jour en jour. 
Mais j'avoue qu'être la cible de ce genre de chose me passe au dessus depuis que je me suis replongée dans mon enquête suite à un nouveau rêve. 

J'ai maintenant un prénom à mettre sur la tête de cette petite.

"Eri"

Ce prénom ne me dit absolument rien.
Et je n'ai trouvé aucun acte de naissance à son nom. Peut être que dans les archives des hôpitaux je pourrai trouver quelque chose. Un seul n'a pas voulu me faire passer la dernière fois. Il va falloir que je force un peu. 

Allons y maintenant !
De toute façon je tourne en rond depuis tout à l'heure !

***

Arrivée devant le vielle hôpital je tombe sur une grosse pancarte avec écrit "EN RENOVATION" en rouge. Je souffle et passe sous la barrière de sécurité. 
J'entre presque trop facilement dans le hall et me mets à chercher l'accès au sous sol, la ou son rangé les archives. 
Je l'ai trouve après une dizaine de minutes de recherche. J'y pénètre. 

Wow, je comprends pourquoi l'accès était interdit. C'est plus que répugnant ici. Enfin... 

La gamine doit avoir environ six, sept ans. Je vais d'abord chercher les années des sept. Aucun acte de naissance pour une fille commençant par la lettre "E". Je cherche dans l'année des six... Si ! Il y a quelque chose. 
J'attrape le dossier, et le pointe avec ma lampe torche. La photo a était arrachée. Seul un bout de son pied est resté soigneusement collé. Le prénom Eri est écrit en gros. Le sexe à était rayé, mais je peux très facilement deviner qu'il s'agit d'une fille. Le nom de famille à carrément était découpé. Bon... 

Ouvrons le. Peut être que je trouverai d'autres indices. 

Bingo !

Une tache de sang se trouve sur le dossier, et une autre photo à moitié arraché. Je ne peux voir qu'une moitié du visage du bébé juste née, le sang à recouvert sa peau qui doit être clair. 

Aïko : Il y a quelqu'un ? Demandais je, d'une voix forte.

Un bruit vient de retentir à l'étage. Je pointe la lampe torche dans la direction de la sortie. Je sens une espèce de souffle chaud derrière moi, j'active mon alter dans mon poing et me retourne d'un coup. 

Mais... J'avais en réalité un coup de retard. 

Un bruit résonne dans ma tête, et tout autour de moi devient flou. La seule chose que je pu voir vu l'étrange masque que portais l'agresseur. Rien d'autre...

Pdv ??? :

??? : Bonne nuit, grande soeur.

Bien, tout s'est presque trop bien passé. D'un geste du doigt j'ordonne à mes larbins de la ruer de coup et de la placer en bas des escaliers. On pourra penser à une simple chute... Dommage... 

Je me penche pour récupérer, au sol, l'acte de naissance de ma fille. Je ne pensais pas qu'il pourrait intéresser une personne un jour. Enfin... 
Il est entre mes mains maintenant. Alors il ne devrait pas y avoir de problème.

Désolé sœurette, mais je fais ca pour toi.

🍳🍳🍳