Chapitre 37 :

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Je pris un bol, et versai mes céréales préférées dedans. Chantonna la chanson qui passait à la radio, puis commença à remonter dans ma chambre, quand j'entendis frapper à plusieurs reprises à la porte.

-Nous ne pouvons recevoir personne ! Nous avons une maladie extrêmement contagieuse ! Tenez écoutez ma toux reprend de plus belle -Je fis mine de tousser quand j'aperçus par les fenêtres qui entouraient notre porte d'entrée la personne qui frappait à la porte.

C'était très gênant, on se fixa un instant puis il frappa de nouveau à la porte. Je restai quelques secondes figé sur place, pesant le pour et le contre, je devais prendre rapidement une décision, est-ce que je lui ouvre ou non, est-ce que je suis prêt à lui parler ou pas encore, est-ce que je voulais le voir ou pas. Je ne put me résoudre à faire un "plouf".

Alors j'inspirai un maximum d'air, laissant mon esprit choisir, je ne voulais pas écouter les tambourinements de mon cœur, seul mon cerveau devait prendre cette décision.

-Mathis, j'ai besoin de te parler ! S'il te plaît ouvre-moi la porte !

-Ok, ok ça va j'arrive. -Je tournai la clé, puis ouvris la porte- Entre.

-J'avais vraiment besoin de te voir ! De m'excuser pour tout ce que je t'ai fait subir ces deux dernières semaines, même les quatre dernières ! Je ne sais pas pourquoi j'ai cru ce type, peut-être le manques, ou la peur de t'avoir perdu. Je suis désolé si tu savais à quel point je m'en veux ! Tu me manques Mathis ! Je ne peux pas faire autre chose que de penser à toi, de penser que je t'ai blessé ! Je suis si stupide !

-Jayson, calmes-toi. Normalement c'est moi qui débarque chez toi et fais les monologues. Il me sourit, et il patienta le temps que je prenne une décision.

-Je voulais aussi te contacter, disons que tu m'as coupé l'herbe sous le pied. Tu veux manger quelques choses ? Je préfère qu'on discute en grignotant.

Il m'accompagna dans la cuisine et se mit sur l'une des chaises de bar. Je lui donnai le paquet de ses biscuits préférés. Puis m'asseyais au bord de l'ilot central.

-Donc on peut se parler alors ?

-Bien sûr, je t'écoute.

-Je tenais d'abord à te présenter des excuses, pour tout ça. Je suis profondément désolé de t'avoir traité comme je l'ai fait.

-Jayson, pourquoi à tu penser que je t'aurais fait une chose pareil ?

-Je ne sais pas, pendant notre voyage à Paris nous étions tous les deux constamment, on voulait même continuer pendant les vacances. Nos voyage respectif était si soudain, que j'ai eu peur que ça impact tes sentiments.

-Rien, ni personnes ne peut intervenir sur les sentiments que je te porte, que tu sois proche de moi ou à l'autre bout du monde.

-ça me fait du bien de te l'entendre dire. Je peux te demander qui est ce Sacha ?

-Tu me l'aurais demandé l'autre jour pendant qu'on mangeait on aurait évité toute cette histoire.

-À la cafétéria, j'ai agi par impulsivité. Excuse-moi encore.

-Sacha, je ne me souvenais plus de lui, pour tout te dire c'est comme si je l'avais rencontré. Mais enfaite, c'était un ami d'enfance. Quand nous vivions encore en bretagne, on passait notre temps à jouer ensemble. C'est comme ça qu'on c'est reparler.

-Et tu es allé à sa fête c'est bien ça ?

-Je m'ennuyais tellement chez tante Élise, que dès qu'il m'a proposée j'ai tout de suite accepté d'y aller, j'ai passé les deux semaines à me disputer avec ma mère, à essayer de te joindre sans arrêt. Alors je voulais aller un peu m'amuser.

Je ne vis que pour t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant