Je ne vis que pour t'aimer

Chapitre 38 :

Nous avions passé la nuit ensemble, je me sentais renaitre comme le phénix. Mon cœur était apaisé. J'étais réveillé, mais je restais allongé là, à écouter les battements de son cœur.

-Tu es déjà réveillé ? -Me demanda-t-il, ayant l'air toujours endormis-

-Oui.

-Tu as bien dormis .

-Mieux que jamais. Et toi ?

-Pareil, c'est agréable de sentir que tu es là.

-J'aimerais rester comme ça pendants des heures.

-Qui dirait ta mère si elle nous voyait ?

-Je ne sais pas, je pense qu'elle serait contente de voir que tout s'est arrangée.

-Ou elle risquerait de m'en vouloir.

-Oui je sais, je voulais faire vivre mon utopie.

-Quelle heure est-il ?

-Il est actuellement dix heures, tu veux prendre un petit déjeuner ?

On se leva enfin, je lui prêtai des vêtements propres. Puis nous descendîmes, Mélissa était encore à la maison.

-Mélissa ? Tu ne travailles pas aujourd'hui ? Elle ajustait la température du four sans nous donner d'attention, puis se retourna en me répondant

-Non, pas aujourd'hui, je voulais être tranquille pour travailler ma nouvelle recette. Oh Jayson tu es là.

-Euh, salut Mélissa.

-Je comprends mieux pourquoi tu n'as pas mangé avec nous hier. Maman est partie chercher papa à l'aéroport. Vous voulez manger quelques choses ?

-Oh oui ! On meurt de faim !On s'installa puis nous mangions les assiette tests du nouveau dessert de Mélissa.

-Alors vous deux, vous êtes de nouveaux ensembles c'est ça. ?

Jayson lui répondit -C'est exactement ça ! C'était normal qu'on finisse par se retrouver !

-Je suis vraiment contente pour vous deux, mais j'aimerai bien vos retours sur mes desserts !

-Mh oui, moi j'adore ! -Je répondis comme je pouvais, car j'avais la bouche pleine de chocolat;-

-En même temps tu aimes tout ce qui a un rapport avec le chocolat. Comme ta fameuse glace choco pistache à Paris.

-Tu vas t'en remettre oui ! La pistache accompagne super-bien le chocolat, hein dit Mélissa.

-J'évite d'accompagner mon chocolat de pistache en règle générale, mais ou il se marie bien avec.

-Mathis ?

-Oui, qu'est-ce qu'il y a ?

-Je peux t'emmener quelque part ?

-Ou ça ?

-Si je te le dis ce ne serait plus une surprise.

Je me demandai où pouvait-il bien m'emmener, est-ce que je connaissais l'endroit ? Les gens qui y seraient ? Je mis mon pull, mes chaussures et l'accompagnai dehors.

-Tu ne veux pas me dire où on va ?

-Non. Je veux juste que tu m'accompagnes.

On avait marché bien plus loin que je ne le croyais, nous étions dans le second parc de la ville, les gens y venaient souvent pour se balader à l'ombre en été, ou profite des commerçants itinérants qui vendaient de la nourriture, des souvenirs et même des vêtements. Jayson me tenait par la main, décidé à nous mener à sa fameuse surprise. En regardant de plus près je remarquai l'endroit où il voulait m'emmener.

Nous montâmes les quelques marches du kiosque. Puis nous, nous installâmes sur un des bancs, profitant de la vue sur le parc.

-Mathis ?

-Oui ?

-Ça fait un moment que j'y pense, et j'ai compris que tu étais la seule personne avec qui j'ai envie de le faire.

-L'amour dans un parc ?

Il se mit à rire, puis ajouta -Non, je n'ai pas envie d'avoir exhibitionnisme dans mon casier judiciaire. Je voudrais que tu ouvres ce cadeau.

-D'accord, -j'arrachai la papier du mieux que je pouvais, c'est alors que je découvris avec surprise le roman de Tristan et Iseult.- Oh tu m'en à acheter un neuf ? C'est vrai que tu t'étais quand même amusé à écrire ton numéro sur mon livre !

-Ca ne va pas te plaire alors.

-Pourquoi ça ?

-Peux tu ouvrir le livre à la première page s'il te plaît.

Je lisais attentivement ce qui était marqué de sa magnifique écriture, -Tu veux qu'on se marie !?

-Après la fin du lycée, je. J'aimerai te demander ta main. Tu veux ?

-Bien sûr, Jayson.

Il m'embrassa longuement, puis me pris dans ses bras. -Je t'aime tant Mathis.

-Je t'aime plus que ma propre vie Jayson.

-Je ne vis que pour t'aimer Mathis...

FIN.