Chapitre 8

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Ma nuit avait été très agréable, je m'étais réveillé vers deux heures du matin car j'avais trop chaud, c'est alors que j'avais sentis Jayson coller contre moi, il avait même posé son bras sur moi. Lui aussi devait bien dormir, puis me je m'étais rendormis.

Je me réveillais vers huit heures, éteignant mon réveille. Je m'étira puis, ouvrit enfin les yeux. Aujourd'hui je devais me rendre au café car je commençais le service à neuf heures. Je tourna la tête et découvrit que j'étais de nouveau seul dans mon lit.

Jayson a dû s'en aller, il n'y avait plus ses affaires sur mon bureau. J'ouvris mes volets, me demandant pourquoi était-il déjà partis. Puis me rappela avec un grand sourire notre échange de la veille. J'inspira un maximum d'air frais, pris mes affaire pour me rendre dans la salle de bain.

Après ma douche, je ferma la fenêtre de ma chambre, pris ma veste et descendit dans la cuisine pour dire bonjour à tout le monde.

-Bonjour, bonjour famille !

-Bonjour mon grand bien dormis ? -Me demanda papa en sirotant son café et lisant le journal -

-Comme un gros bébé, dites, vous avez croisez Jayson ce matin ?

-Oui, il nous a remercié pour l'invitation, puis il nous a demandé de te dire qu'il devait aider son grand-père aujourd'hui et que c'était pour cette raison qu'il était partis tôt. -M'informa maman-

-Oh d'accord je vois, bon je n'ai pas le temps de prendre mon petit-déjeuner avec vous, je dois me rendre au café ! Passer une bonne journée, je vous fais des bisous !

Tout en marchant, je me demandais pour qu'elle raison m'avait-il embrassé hier ? Je ne vais pas mentir, mais l'idée qu'il est filé à l'anglaise regrettant de m'avoir embrassé me traversa l'esprit. -Non ! stop, Mathis. Tu ne peux pas te prendre la tête avec ça tu dois aller travailler. - me dis-je mentalement.

J'ouvrais le salon pile à l'heure d'ouverture, lança la radio, passa un rapide coup de balai. Redescendant les chaises qui avaient été placés sur les tables la veille. Puis je remettait des graines dans la machine à café, et prépara deux tasses pour nos deux fidèles clientes, qui venaient prendre un café bien serré après leur balada matinal.

-Bonjour mon petit Mathis ! Nous allons prendre deux cafés comme d'habitude, tu peux nous les apporter à notre table ?

-Bien sur Clothilde, retournez-vous installez je vous apporte ça avec des viennoiseries, profiter-en elles sont encore toute chaudes !

Je leurs servis les deux cafés, ainsi que leur croissants. Puis fis mine de m'intéresser aux informations qu'elles avaient entendu la veille.

Je m'activais derrière le comptoir, ajoutant du sucre dans la sucrière, préparant les petits biscuits et les carrés de chocolats avant l'arriver d'autres clients. Puis vers dix heures trente, Lola entra dans le café, et s'installa sur l'une des chaises de bars.

-Je me disais bien que tu travaillais aujourd'hui ! Je suis venu régler mes comptes en buvant un petit cappuccino. Oh et mets moi des spéculoos s'il te plaît !

-Régler tes comptes, c'est-à-dire ? -Je lui servis alors sa commande en attendant qu'elle m'explique la raison de sa venue-

-Oui tu as bien entendu Mathis Caulfield, je vais t'incendier de question jusqu'à ce que j'en sois pleinement rassasié !

-Bon est bien, je suis prêt pour l'interrogatoire inspecteur gadget. -Je l'écoutai, passant un coup de chiffon sur le bar-

-Déjà, que s'est-il passé dans bureau du principale ? Je me doute qu'il vous est retenu tout l'après-midi sachant que Nathan s'est pointé en maths. Alors où étiez-vous ?

-Jayson ma proposé des vêtements propres, et puis nous avons décidé de sécher l'après-midi.

-Avec Jayson ? Ce garçon a une très mauvaise influence sur toi. Je vais surveiller ça de plus près.

-Ensuite Il m'a emmené dans la salle d'arcade, je ne savais même pas qu'il y'en avait une en ville. Et pour finir il est venu à la maison. Maman est rentrée au même moment la invité à manger, et après le repas. Mon père lui a proposé de dormir sur place.

-Dans le même lit ?

-Tu voulais que je le fasse dormir à même le sol ? Quand tu viens tu dors bien dans mon lit.

-Oui, mais là c'est avec un garçon. Rien à voir avec moi ! Et puis j'en reviens pas qu'il est dormi chez toi. Même pas tu m'as invitée, je n'ai même pas eu de message de ta pars de toute la soirée !

-Tout s'est fait à une vitesse Lola, ce sont mes parents qu'ils l'ont invité.

-Vous avez fait quoi de beau alors ? Elle s'emblait agacée par les nouvelles.

-Et bien c'est assez étrange. Mais il m'a embrassé.

-Quoi !

-Ne crie pas si fort Lola, j'ai des clients je te rappelle !

-Il t'a embrassé, comme ça !

-Je ne m'y attendais pas non plus, il m'a demandé s'il pouvait faire quelques choses, et si j'avais confiance. Et il m'a embrassé une première fois, puis une seconde fois.

-Je suis sur le cul ! J'en reviens pas, et ensuite .

-Eh bien, quand je me suis réveillé. Il était déjà parti.

-Oh, -elle fit une sorte de grimace de désapprobation. –

-Oui « oh », je me demande s'il ne regrette pas de l'avoir fait.

-Tu as essayé de lui envoyer un message ou même de l'appeler .

-Non je n'ai pas pu, je suis ici depuis neuf heures.

-Avant de te faire des films, attend de voir si tu as l'occasion de lui en reparler, tu verras bien ce qu'il en pense.

-Assez parlez de Jayson. Tu devais me raconter comment ça s'était passé chez ton père.

-C'est vrai que je devais te le dire plutôt, mais tu n'as pas cessé d'être pris avec Jayson. Enfin bon. De base j'étais très contente de le revoir après tout ce temps. La dernière fois que je l'avais vu, je devais avoir dix ans. Mais entre là moi petite et celle que je suis maintenant, je me rends compte qu'il y a un monde qui nous sépare. Il passait son temps au bar du coin, à faire des jeux à gratter, à regarder la télé, boire encore et encore. Ce n'est pas mon monde ça, alors j'ai demandé à ma mère de me venir me récupérer et j'ai supprimé son numéro pour de bon.

-Ma pauvre, toi qui voulait tellement à prendre à le connaitre. Tu as dû être tellement peiné.

-Finalement, je m'y suis fait. J'aurais peut-être dû écouter maman et ne pas chercher à prendre contact avec le pilleur des bars locaux.

-Tu lui as au moins laissé une chance de se racheter, il ne l'a pas saisi c'est lui qui y perd pas toi!

- ça me fait plaisir de pouvoir enfin avoir vingt minutes sans que tu sois accaparé par l'apollon.

-À ce propos, est-ce que ça te dérange que je passe du temps avec lui ?

-Non, je te taquine. Tu as le droit de trouver quelqu'un, et puis s'il te plaît, fonce.

-Mais s'il n'est pas attiré par moi .

-Mathis, qu'est-ce que tu peux être à côté de tes pompes parfois. Tu n'embrasses pas un mec juste pour faire passer le temps enfin. À ta pause demande lui des explications. Et s'il ne t'en donne pas tu vas chez lui et tu lui enfonces ton poing dans le...

-Épargne moi les détails, je suis sûr de pouvoir finir ta phrase. Elle se pencha sur le comptoir et me fit un bisou sur la joue.

-On se voit lundi Matt, en espérant que d'ici là tu sois encore une petite vierge effarouchée.

-Vas t'en Lola, tu vas choquer le troisième âge...

Je ne vis que pour t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant