Chapitre 17 - Bip Bip

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Comment ne pas devenir fou ?

Je vous le demande.

Comment ne pas devenir fou après avoir passer des heures dans le noir et le silence ?

Je dis des heures mais peut être n'est-ce que des minutes interminables.

Comment puis-je savoir ? Je ne vois pas l'heure, je suis plongé dans le noir.

Des respirations et des soupirs sont les seuls choses qui atteignent mes oreilles.

Le silence est à la fois notre pire angoisse et notre réconfort.

Nous nous y réfugions car nous n'avons pas le choix.
L'obscurité est si effrayante que nous n'osons même pas dire un mot.

Il n'y a pas bien longtemps Anastasia a posé sa tête sur mon épaule et a enroulé ma main dans les siennes.

Voici mon réconfort.

Sentir la chaleur d'Anastasia contre moi.

*Bip* *Bip*

*Bip* *Bip*

*Bip* *Bip*

Violette : Qu'est-ce que c'est ?

*Bip* *Bip*

*Bip* *Bip*

*Bip* *Bip*

Silence.

*Bip* *Bip*

*Bip* *Bip*

*Bip* *Bip*

Inès : Putin de merde c'est quoi!?

*Bip* *Bip*

Silence.

Un fil de lumière surgit à notre droite.
Provenant de sous la porte de la salle ronde.

Nous nous levons tous en silence et ne lâchons pas une seconde des yeux cette espoir de lumière.

Ceux qui étaient le plus éloignés se rapprochent alors nous nous retrouvons groupés devant la porte close.

Chaque regard présent dans cet endroit est rivé sur cette fameuse porte. Attendant une seule chose, son ouverture.

Mais en même temps nous l'appréhendons.

Qui a-t-il derrière ?

Soudainement la porte s'ouvre et devant nous se dessine la silhouette d'un homme effrayant.

Seul, debout au milieu de la pièce ronde.

Immobile et entièrement vêtu de noir.

Son visage porte un masque de filtre d'air et ses mains sont gantées.

Je sers fort la main d'Anastasia ayant compris ce qu'il nous attendant avant même que le gaz sorte du fond de la pièce venant rapidement nous fondre dans un brouillard.

Chacun de nous a le réflexe de couvrir son nez de ses mains mais ça n'empêche pas ce qui devait se produire.

Nous nous effondrons au sol sans savoir ce qui nous attend...

Deux jours plus tard.

J'ouvre difficilement les yeux et la lumière aveuglante me brûle les pupilles.

Mais il faut que je les ouvre. Il faut que je vois ce qu'il se passe.

L'endroit où je me trouve est semblable à la pièce ronde.

Joyca~ILoveYou~10Où les histoires vivent. Découvrez maintenant