Chapitre 19 - Leave

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Lucas, Jane, Jenny, Étienne, Inès, Lily, Théo d'un côté de la table, Miguel, Yvan, Sharon, Violette, Thomas et Maxime en face d'eux.

Tous silencieux.

Jordan a lâché ma main avant que nous entrions et part s'assoir à côté de Maxime. Je prends place à côté de Thomas.

Maxime : Bien. Nous sommes tous là.

Théo : Une lettre vient d'arriver. Je l'ai lu et sincèrement je sais pas quoi en penser.

Violette : Eh bien vas-y, lis-la nous.

Son ton était piquant mais je pense que c'est plus de l'angoisse que de la colère.

Théo : Mesdames, messieurs, mes amis. Votre jour de sortie approche à grand pas mais je vais vous demander de redoubler d'efforts pour cela. Mesdames, vous êtes comme depuis le début, libre de vivre ici comme en vacances. Messieurs, je suis fière de la réussite de vos vidéos mais je veux des comptes rendus bien meilleurs que ceux que vous m'avez déjà envoyé. Ainsi, j'envisagerais votre sortie.
Au travail mes amis!

Le silence plane au dessus de nos têtes. Il semblerait que nous soyons tous entrain d'essayer de comprendre cette lettre.

Thomas : Bon on dirait bien que nous avons une confirmation.

Sharon : Confirmer quoi ?

Thomas : Que nous sommes ici pour notre succès sur youtube.

Violette : Et nous les filles on sert à quoi ?

Thomas : Aucune idée.

Miguel : Explique ce que tu penses par rapport au succès sur youtube.

Thomas : Bien enfaite ça m'a paru logique, nous sommes tous sur youtube ok? Puis il y a le fait qu'il insiste constamment pour qu'on soit à jour dans nos vidéos. Et depuis récemment il demande des comptes rendus de chaque chaîne youtube.

Théo : Oui moi aussi je m'étais dis ça. Le gars qui nous tient là soit s'y connais soit veut apprendre de nous ou même de servir de nous.

Inès : C'est chelou.

Étienne : Il y a trop d'incohérences.

Jane : Comme quoi ?

Étienne : Et bien votre présence par exemple, vous les filles n'avez rien à voir avec youtube.

Violette : Non, le seul point commun est que nous vivons dans les meme villes que vous.

Jane : Et qu'on vous connaissait avant d'arriver ici.

Inès : Je comprends rien.

Maxime : Évitons de nous prendre plus la tête. Ça fait tellement de temps que nous sommes ici. Faisons ce qu'il demande et il nous laissera sortir.

Miguel : Alors on details plus nos comptes rendus et c'est tout ?

Maxime : On dirait bien.

Le silence s'installe à nouveau et chacun retourne à ses occupations.

Bien. Je vais me coucher.

Une semaine plus tard.
Enterrée dans une immense maison.

Les détails des comptes rendus fusent depuis plusieurs jours.

La plupart d'entre nous souries un peu plus. Sûrement grâce à l'espoir de sortir d'ici.

Jordan est venu me dire bonne nuit chaque soir avant de me laisser avec un bisou sur le front.

Là il est devant moi, le nez plongé dans une tasse de café.

Le calme règne autour de nous, tous le monde est encore couché et dors paisiblement.

Il est tôt et c'est le jour de tournage de Jordan. Voilà pourquoi il est réveillé.

Moi, c'est parce que mon esprit refuse de dormir.

Jordan : Anastasia ? Tu m'entends ?

Moi : Oui pardon tu disais?

Jordan : Tu veux venir avec moi ? Je vais faire une vidéo react tu peux rester à côté si tu veux.

Moi : D'accord je veux bien.

Je lui offre un sourire qu'il me rend deux fois plus grand.

Ma tasse de cappuccino dans une main, mon livre dans l'autre, je suis Jordan jusqu'à la salle de tournage.

Il avait déjà installé le set-up de tournage et s'assied devant l'ordi après avoir posé un siège pour moi juste derrière la caméra.

Je le remercie avant de m'assoir à mon tour. D'où je suis je peux voir son visage entre l'écran et le micro.

Et seigneur qu'il est beau.

Jordan : Tu pourras de temps en temps regarder si la cam rec bien ?

Je hoche la tête avec un sourire. Bien sûr.

Il me rend mon sourire avant de lancer la caméra.

J'ouvre mon livre et mes yeux divaguent sans cesse entre les lignes et le visage de Jordan.

Bon sang, comment est-ce possible d'être sublime à ce point !?













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« Pourquoi est-ce que j'aime tant les mots ?

Parce qu'ils ont le pouvoir de bouleverser des vies.

Il suffit qu'une personne prononce ce qu'il faut, pour que le suicidaire descende du pont.

Tout passe par nos pensées, et nos pensées, sont constituées de mots.

L'écriture est le porte-parole du coeur.

Elle délivre, soulage, guérit, soigne et apaise nos âmes.

Les écrivains ont un impact considérable sur le monde. »

Amandine Sepulchre

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Joyca~ILoveYou~10Où les histoires vivent. Découvrez maintenant