Ma journée est terminée alors je pédale directement vers le bureau de Dereck.
L'immeuble où il travaille est immense et construite d'une façon moderne.
J'entre dans le hall et demande à la réceptionniste l'étage où se situe son bureau, elle me le donne et je monte dans l'ascensseur.
Dès ma sortie de la cage, j'entends des cris de plaisir d'une femme et je me fige. C'est un bureau ici ou un baisodrome?? Merde quoi...
Je vois l'homme de ce matin lever les yeux au ciel et m'approche de lui.
- Rebonjour monsieur, je suis ici car monsieur Jones m'a demandé de passer.
Il me détaille et souris chaleureusement, il est beau quand il sourit.
- Attendez ici je vais le prévenir.
Et il ouvre la porte sans toquer tandis que la dame à l'intérieur crie au scandale.
Quelques minutes plus tard, la dame sort et me regarde froidement en passant devant moi.
Dereck sort à son tour et me dit d'entrer.
- Assieds-toi. Alors voilà la situation. Cette histoire de formation elle n'existe pas mais vu que tu as rayé ma voiture alors tu dois payer et pour ça tu dois passer à mon bureau chaque jour après le travail durant un mois et venir chez moi.
Là-bas tu feras le ménage et la cuisine.
Ensuite mon chauffeur te ramèneras chez toi.
Passer ce délai, nous serons quittes.
J'écarquille les yeux en écoutant ce qu'il vient de dire.
- Un mois ?? Mais la rayure était petite monsieur, elle se voit à peine. Une semaine ou deux je veux bien mais pas un mois.
Il rit et répond
- Tu sais qui je suis au moins gamin? NON? Alors écoutes moi bien, je sui Dereck Jones, le parrain de la mafia la plus puissante dans plusieurs pays, beaucoup de gens qui ont vu mon visage ne sont pas restés en vie longtemps pour s'en remémorer.
Ensuite, tu as rayé ma voiture, c'est tout comme si tu me demandais de te prêter de l'argent et chez nous il y a toujours des intérêts donc si tu travail durant 2 semaines l'intérêt est 2 semaines de plus, ce qui te feras un mois.
J'ai tué pour moins que ça alors soit heureux de ma générosité.
Je suis scotché. C'est un putain de mafioso et moi je n'ai pas le loisir de lui refuser quoi que ce soit. Je ne peux pas mourir, mes parents ont besoin de moi pour m'occuper d'eux.
- Très bien monsieur. Je commencerais dès demain.
- Bien. Alors à demain.
Tu peux partir.
