Chapitre 4

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En entrant à la tour, Tony montra une chambre à Jesse, mais en voyant que Barton n'était pas loin, il lui proposa d'en voir une autre.

- Celle-là me va très bien Tony. Merci.

- Mais...

Il se figea en sentant une main chaude contre son dos.

- Jesse a besoin de se reposer Tony. Et Pouki a déjà trouvé une place sur le lit.

- Steve a raison. Nous te posons tes affaires ici. Si tu as besoin, appelles-moi.

- Merci Natasha.

La rousse prit sa fille dans ses bras.

- Dors bien. Dit Bruce.

- Vous aussi docteur Banner.

Il vit ce dernier froncer les sourcils malgré un petit sourire.

- Bruce. Se reprit sa fille.

- Ma chambre est juste là, en décalé sur ta gauche. Si tu as besoin, appelles-moi.

- Merci Clint.

Il frissonna en sentant la main qui était sur son dos monter vers son épaule gauche et la serrer, ainsi qu'en sentant le souffle de Steve près de son oreille.

- Ce n'est qu'une parole de gentillesse, comme les autres.

Il vit le blond aller auprès de sa fille, il la prit juste dans ses bras avant de sortir.

- Bien, je ne peux que te répéter ce que les autres ont dit.

- Merci Tony.

Il la serra dans ses bras, puis il sortit.

¤¤¤

Il venait d'entrer dans sa chambre, mais un étrange sentiment l'étreignait.

- JARVIS, comment va Jesse ?

- Elle pleure monsieur. Depuis que vous avez quitté sa chambre.

- Que dois-je faire ?

Il ne savait vraiment pas comment gérer cela.

- Monsieur Rogers pourrez-vous donner un conseil monsieur.

Steve l'aidait ? À propos de sa fille ? Il était vrai qu'il passait du temps avec elle.

Il alla dans la chambre du soldat.

- Tony ? Qu'y-a-t-il ?

- Je ne sais pas comment aider ma fille. Elle a perdu une grande partie de sa vie, de souvenirs, de travail et de projets surtout. Elle pleure et je suis impuissant.

- Comment sais-tu qu'elle pleure ?

- JARVIS.

- Il n'y a qu'une chose à faire Tony, va la voir et prends la dans tes bras. Même si elle ignore qui tu es pour elle, cela se voit qu'elle a un grand respect pour toi ainsi que de l'affection. Tu n'es pas obligé de lui parler, juste de l'étreindre.

- Merci Steve.

- Je t'en prie Tony.

Après un sourire, il retourna voir sa fille.

¤¤¤

Il était devant la porte de la chambre de Jesse, il inspira un grand coup avant d'entrer sans frapper. Il avait peur que sa fille joue la jeune femme forte devant lui s'il frappait.

Elle était là, assise sur son lit, les genoux repliés contre son torse, la tête entre ses bras.

Il s'installa à ses côtés et la prit dans ses bras.

- Tu n'es pas seule, je suis là.

Elle déplia ses jambes puis elle l'enlaça et s'accrocha à son tee-shirt. Il lui caressa le dos et les cheveux en se retenant de pleurer en l'entendant ainsi sangloter. Il avait si mal de la voir ainsi. Il posa un baiser sur ses cheveux en la serrant un peu plus contre lui.

Quand ses sanglots se tarirent, il remarqua qu'elle s'était endormie contre lui. Il lui essuya d'une main le restant de ses larmes, puis il posa un baiser sur son front. Il voulut se lever, mais elle était accrochée lui.

Il prit la couverture et la mit comme il pouvait sur eux deux.

Il regarda sa fille, même dans le sommeil, on voyait qu'elle était fragile par ce qu'il venait de se passer. Il se promit que ce Peterson allait payer. Sa fille était un rayon de soleil et une bouffée d'amour, elle ne méritait pas cela.

Il sursauta légèrement en sentant un poids atterrir sur son ventre.

- Je ne l'avais jamais vu ainsi. Je ne veux plus jamais la voir pleurer comme cela.

- Je ferai tout pour que cela ne se produise plus Pouki.

- Vous tenez beaucoup à elle. C'est bien, car elle tient beaucoup à vous.

Il ne put lui répondre que le chat s'était mit en boule contre Jesse, en mode veille ''ronronner''. Il sourit en voyant combien même d'un programme de haute qualité, sa fille était aimée.

Il posa un autre baiser sur son front.

- Bonne nuit ma chérie.


Ma plus belle créationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant