𝟏𝟏 𝐓𝐞𝐫𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞́𝐞

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𝑇𝑒𝑟𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 :
ᴬᵈʲˑ

❝ Pris de panique, d'affolement ; tombé dans un état de grande peur, de peur incontrôlable. ❞

𝑆𝑦𝑛𝑜𝑛𝑦𝑚𝑒𝑠 :

affoler - atterrer - effrayer - épouvanter - terroriser

_____ Ça vous dit de tuer le maître du jeu.

Mon idée na pas le succès attendu, un silence s'ensuit. Kuzuryu me dévisage, Tatta passe son bras sur son nez pour en chasser la morve.
Je pointe la caméra du doigt.

_____ La caméra est allumée, il nous observe...

_____ Désolé de briser tes espoirs, mais les caméras se sont allumées quand la tour la été. Le maître du jeu ne peux pas être là. Sinon il serait dans la zone de jeu...

Je croise les bras.

_____ Je n'ai pas terminé. Ce que tu dis est vrai, les caméras se sont activé en même temps que le reste. Je capte l'attention du second de la plage. Il ne peut pas avoir piraté les caméras avant le jeu, puisque le Borderland n'est pas doter d'électricité. Pour avoir accès au caméra il doit passer par la salle de surveillance, ce qui veut dire que pour nous surveiller il doit être entré dans l'arène. Donc automatiquement participer au jeu.

Je suis beaucoup trop forte pour ce monde.
Kuzuryu ne peux pas jouer les aveugles face à de tels arguments. Il le sait. Le maître du jeu est là.

_____ Rien ne peut approuver ta théorie, aussi intéressante soit elle. Elle a des défauts. S'il n'est pas dans la salle de surveillance, il doit avoir un appareil sur lui. S'il participe aux jeux, comment peut-il observé sans ce faire prendre ?

Pas faux.

_____ Ouais, je suis d'accord avec Kuzuryu. Les autres joueurs l'auraient déjà cramé. Il doit avoir autre chose. Un truc qu'on ignore.

_____ Tant pis. Je n'attendais pas d'être approuvé. J'en suis convaincu. Et je vais le trouver. Je mens, évidemment que je souhaite être approuvé par Kuzuryu.

Maintenant seule, la vraie partie commence. Si la partie commence, mes pas s'arrête devant la porte. Des crient s'échappent de derrière celle-ci, des hurlements stridents, des coups, la violence.
Derrière la porte les survivants des jeux se battent pour entrer dans le bureau.
Je n'ai aucune envie de me prendre de coup de couteau. Un frisson me parcourt, je tripote mon pendentif.

Les bruits tarissent à mesure que je m'éloigne du Penthouse. Il faut parcourir deux étages plus bas pour ne plus les entendre. Heureusement la cuisine n'a pas été utilisé comme salle de jeu. Elle est comme tous les autres jours. Silencieuse et déserte. Utilisé que pour les jours de fête, quand Yong-oh avait rendez-vous avec des clients important, c'est-à-dire ceux qui valent le plus cher sur le marché.

Je grimpe sur les plaques de gaze, armé d'un couteau plat. Le conduit d'aération ne se laisse pas abattre si facilement et se défend pendant une bonne minute. Une fois dedans, le métal me glace les doigts - ceux que je sens encore du moins - la sensation du métal froid contre la peau... Il ne faut pas que je me perde dans ce dédale métallique. Les couloirs s'enchaînent, la grimpette entre les étages est un calvaire. Usagi serait déjà au bout si elle avait été là. Avec ses mollets, elle aurait bondi comme un lapin même sans prise. Penser à elle maintenant est désagréable. J'ai d'autre chat à fouetter.
Heureusement le pied de biche me sert pour attraper les prises, j'arrive au bout rapidement.
Téléphone d'une main, le flash éclair la grille, de l'autre, je la pousse. Elle s'éclate sur la cuvette des toilettes puis sur le sol, en un festival de "Je suis là ".
Pied de biche ranger, je pousse la porte du bureau.

❛ 𝐇 𝐄 𝐀 𝐑 𝐓 𝐋 𝐄 𝐒 𝐒  ❜ 𝑪𝒉𝒊𝒔𝒉𝒊𝒚𝒂 𝑺𝒉𝒖𝒏𝒕𝒂𝒓𝒐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant