Eh merde. [ Prof/Élève ]

#28

Point de vue de Charlie :

Je me réveille, Millie n'est plus dans le lit, mais je l'entends dans la chambre. Je me redresse, je la vois ranger nos affaires dans les sacs.

- Millie : Je veux rentrer. S'il te plait.

Je me lève, arrange le lit, m'habille et range les dernières affaires dans les sacs. On descend avec les affaires, mon oncle Yan voit mon cocard et mon nez légèrement gonfler puis m'interroge du regard. Je lui mime que tout va bien.

- Moi : On doit rentrer, la grand-mère de Millie nous le demande. On se revoit bientôt.

Sans un mot de quiconque, nous embrassons tout le monde et sortons pour aller à la voiture.

A ma grande tristesse, elle s'installe à l'arrière, à l'opposer de moi. Je pose mon sac dans le coffre et monte à ma place et c'est partie pour environ 3h de route.

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Je me gare sur ma place de parking.

- Millie : Merci.

Puis elle sort de la voiture avec son sac et rentre dans son immeuble.

Elle n'a pas parler de tout le trajet. Elle se sent surement mal pour le poing perdu, je ne lui en veut pas, je sais très bien que ça serai arriver un jour ou l'autre.

Je descends de la voiture, récupère mon sac et ferme la voiture avant de monter chez moi. 

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Le weekend était long, je ne l'ai pas vu, ni à sa fenêtre ni même dans les escaliers. Je me prépare et fonce direction le lycée. Je pose mes affaires dans mon bureau et rejoins les autres professeurs dans notre salle commune. Je vais dire bonjour à Monsieur Simon, Alexandre.

- Alexandre : Millie va bien ? 

- Moi : Justement, je vais lui demander si je la vois aujourd'hui.

- Alexandre : Tu étais malade Jeudi et Vendredi ? Il plisse les yeux. Pourquoi tu as un cocard ?

- Moi : Oui. Répondis-je simplement et ne répondant pas à la deuxième question. Je l'ai pas aussi bien camoufler que je le penser.

- Alexandre : En même temps que Millie ne soit pas là ?

- Moi : Je ne vois pas le rapport. J'ai très souvent des migraines affreuses, depuis très jeune et j'arrive pas à les soigner. 

Il rit.

- Alexandre : Je blaguais Charlie.

Je souris légèrement.

- Alexandre : Grégoire à était viré. On attend un remplaçant.

La cloche retentit, c'est l'heure de donner cours. Je file à ma salle de classe.

Mes élèves entasser devant la porte me laisse passer avant de se précipité à leurs place. Je fais l'appel, Millie n'est pas là.

Je récupère les devoirs et commence le cours. La porte s'ouvre, j'aperçois Millie, elle me regarde puis repars de la salle. Je souffle silencieusement. J'aimerais lui courir après mais j'ai une classe à tenir. 

- ? : Madame ?

Je regarde les élèves pour trouver celui ou celle qui me parle. Elle lève la main.

- Elève : Madame ?

- Moi : Oui ?

- Elève : Ça fait 5 minutes que vous fixez la porte. Elle ne va revenir. 

"Elle ne va pas revenir." commence à tourner en boucle dans ma tête.

- Elève : Vous allez bien ?

Je me reconnecte, attrape ma bouteille d'eau et avale une grande gorgée.

- Moi : Oui, excusez-moi. C'est ma migraine de fin de semaine dernière qui n'est pas vraiment partie. 

- Elève : Vous voulez allez à l'infirmerie ?

- Elève 2 : Les dolipranes ne vont pas soigné les migraines.

Je souris.

- Moi : Pas d'inquiétude, tout va bien. Bon, reprenons là où nous en étions. Vous allez choisir un livre, que vous n'avez jamais lu, le lire, fabriqué un questionnaire, avec ou sans question piège,  penser à des éléments minime autant de question que vous le souhaitez, à rendre vendredi. Ça sera noté, et lundi prochain, vous choisirez la personne qui va lire le livre et réalisé votre questionnaire.

Je regarde l'horloge, il reste 10 minutes de cours.

- Moi : Vous pouvez y aller, mais ne déranger pas les autres salles.

Ils se lèvent tous, en 2 minutes, la salle était vide.

Je sors mon téléphone, j'envoie un message à Millie, savoir si elle va bien.

J'attends quelques minutes mais rien, des élèves de ma classe suivante commence à rentrer petit à petit. Une fois tous rentrer, par flemme, je leurs donne un contrôle.

Une fois distribuer le tout, je retourne à mon bureau, je continue d'envoyer des messages à Millie, jusqu'à qu'elle me réponde. Si elle ne répond pas, j'appellerai sa grand-mère, elle pourra peut-être m'éclairer. Ou sinon, je la piège. Oui, c'est pas mal, elle m'en voudras mais au moins, on sera dans la même pièce.

Je lui envoie donc : "Viens à mon bureau à la pause, le directeur veut te voir".

Un brouhaha me sors de mes pensées. Deux élèves s'amusent à sauter de table en table.

- Moi : Oh! Descendez ! Et Asseyez-vous !

Ils descendent en soufflant. 

Je regarde l'heure, 9h28, encore 30 minutes et c'est la pause. 

Le brouhaha reprend.

- Moi : VOS GUEULES ! Pierre dehors. Benjamin, Elliot, Romain debout et ceux jusqu'à la fin de l'heure.

Ils se murmurent des trucs.

- Moi : Fermez-là, putain.

- Elève : Madame, vous devriez aller prendre l'air. 

Je me lève, souffle. 

- Moi : Sortez. Allez en permanence. Leurs dis-je simplement.

Ils se dépêchent tous de sortir. Je sors à mon tour, ferme la porte à clé. Et vais à mon bureau. J'entre et ferme aussi à clé, je me laisse glisser contre la porte.

- ? : Tu aurai pu trouver mieux comme excuse....

Millie. Mes petites perles salée quittent mes yeux. 

- Moi : Pourquoi ?

- Millie : Pourquoi quoi ?

- Moi : Tu m'ignore...

- Millie : Je t'ai frappée..

Je me relève.

- Moi : Et alors ? Je suis pas morte. Et je ne t'en veux même pas.

- Millie : Bah moi oui, je m'en veux.

- Moi : C'est des choses qui arrive, Millie.

- Millie : Ca ne devrait pas. 

- Moi : Tu m'énerve. 

Je me tourne pour sortir mais son corps se colle au miens.

- Millie : Toi aussi tu m'énerve.

Je me retourne pour être face à elle puis pose mes lèvres sur les siennes. 

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