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¤ Point De Vue De Millie :

- Moi : Allô ... Dis-je d'une petite voix.

- Man' : Millie ! Ta professeur de Littérature m'a appelée. Tu n'as pas pris tes médicaments hier soir. Dès ce soir, Michel viendra te faire les prendre et tu n'as pas intérêt de lui faire du mal.

- Moi : Je ne voulais pas le frapper maman ... je ne sais pas pourquoi je l'ai frappée ...

- Man' : Tu as eu une crise, je te rappelle que tu souffres de Trouble Explosif Intermittent et de Bipolarité.

- Moi : Je suis vraiment désolée ...

- Man' : Je sais que tu ne te contrôle pas, c'est pour ça que tu dois prendre des médicaments, pour éviter de blesser gravement quelqu'un ou de le tuer.

Des larmes silencieuses et chaude coulent sur mes joues.

- Man' : Je vais appeler le lycée et Mr Morel.

- Moi : D'accord.

- Man' : Bisous ma chérie, je t'aime.

- Moi : Bisous maman, je t'aime aussi.

Je raccroche, essuie mes larmes, je pose mon sac et vais dans l'escalier de secours. Je sors une cigarette, je l'apporte à mes lèvres, je l'allume, j'aspire une bouffée et la recrache, du coin de l'œil, je vois Mlle Lancelot. Je l'ignore complétement. Je crois de son côté, c'est la même chose. Ce qui c'est passé dans sa classe, était bizarre. D'un côté, j'ai aimé, j'aurais voulu qu'elle aille plus loin. D'un autre, c'était bizarre, indescriptible.

Je termine rapidement ma cigarette et rentre. Je fais mes devoirs et prend ma douche. J'ouvre le frigo et inspecte le contenu, que vais-je manger ? un sandwich, c'est bien ça, un sandwich. Je me le fais rapidement et vais manger sur le canapé en regardant la télé.

x x

Toc-Toc-Toc.

J'ouvre la porte, Michel, le voisin du dessous entre. Je lui fais la bise, je vais chercher mes médicaments, je prends un verre d'eau, je lui montre les trois gélules, je les avales et lui montres ma bouche vide. Il me sourit.

- Michel : Ta mère m'a chargé de te surveiller pour les vingts minutes qui suivent, juste au cas où tu recracherais les gélules.

J'hoche la tête et retourne m'assoir devant la télé.

x x

Michel est parti depuis 5 minutes.

Toc-Toc-Toc.

Je souffle, me lève et ouvre. Une paire de lèvre se colle rapidement à la mienne, elles commencent à se mouver contre les miennes puis se détache. J'ouvre les yeux, Mlle Lancelot, elle est sonné par ce qui vient de ce passer. Elle passe une main dans ses cheveux en se mordillant la lèvre puis elle tourne les talons et part. Je touche mes lèvres, moi aussi sonner par ce qu'il vient de se passer. Elle m'a embrasser. Je ferme la porte, éteint la télé et rejoins ma chambre. J'attrape mon paquet de cigarette et sors dans l'escalier de secours. Elle est dans le sien, assise contre le mur, les jambes contre son buste, la tête entre ses mains.

Je caresse mes lèvres du bout des doigt. Je sors une cigarette de mon paquet, je passe ma langue sur mes lèvres et place entre de celles-ci. Je l'allume et recrache la fumer que je viens de prendre.

x x x

Une semaine est passer, elle ne m'a pas regarder, elle ne m'a pas parler, comme-ci que je n'exister plus. J'ai eu comme un pincement au cœur, il y a avait comme un vide en moi. Ma mère et ma grand-mère sont rentrées. Ma mère m'a dit que Mr Morel ne portera pas plainte contre moi.

Bref, je me lève du lit, on est dimanche et il est 11h16. Je réajuste mon shorty et ma brassière puis vais à la cuisine. Ma grand-mère est dos à moi, elle est assise en train de boire son thé en regardant les publicités. Je l'enlace par derrière et pose ma tête sur son épaule.

- G-M : Bonjour trésor, bien dormi ?

- Moi : Bonjour Mamie, très bien et toi ?

- G-M : Très bien.

Je lui embrasse la joue et vais me chercher un bol que je rempli de lait. Je le met au micro-onde parce que je n'aime pas trop le lait froid. Je prend mes céréales, sort mon bol et ajoute mes Crunch puis m'installe en face de ma grand-mère. Je déjeune en regardant mes réseaux sociaux. Un message apparaît sur mon écran, je l'ouvre.

* .. .. .. .. .. - Moi :

Il faut qu'on parle.

Mlle Lancelot. *

* Moi - Mlle Lancelot :

Okay, quand et où ? *

* Mlle Lancelot - Moi :

Dans 30 minutes au café : chez Ribe. *

* Moi - Mlle Lancelot :

Okay. *

Je fini mon petit déjeuné, met le tout au lave-vaisselle, je vais prendre ma douche et m'habille d'un sweat shirt noir un peu trop grand et un slim noir à trou ainsi que des baskets simple noir. Je me fais un chignon flou, je met dans mes poches mon porte-monnaie, mon paquet de cigarette, mes écouteurs et mon téléphone.

Je sors de chez moi. Je marche rapidement jusqu'au café, je ne la vois pas sur la terrasse, j'entre, une bonne odeur de café empli mes narines, je la cherche du regard, je la vois seule dans un coin, elle est concentrer sur son téléphone. Je m'avance jusqu'à sa table, je m'installe sur la chaise en face d'elle. Elle ne lève pas les yeux vers moi.

- Mlle L : Bonjour Millie.

- Moi : Bonjour.

Elle prend une gorgée de son café, pose son téléphone puis sa tasse.

- Mlle L : Je suis désoler pour l'autre soir et pour le moment dans la classe.

- Moi : C'est rien, je vais bien.

Ce n'est pas rien, tu pense à elle h24, tu repense a son baiser. Me dit ma conscience.

- Mlle L : Je ... Je dois t'avouer que ... que tu ne me laisse pas indifférente.

Toi aussi, tu ne me laisse pas indifférente. Me chuchote ma conscience. Elle relève la tête, elle respire puis me regarde, son regard  brun me transperce, j'ai chaud d'un coup, un truc bizarre ce passe dans mon bas ventre.

- Mlle L : Millie, tu me plais depuis le premier jour où je t'ai vu. J'aime tout de toi, ton assez fort caractère, ton intelligence et ton côté mystérieux.

- Moi : Mlle Lan...

- Mlle L : Charlie. Me coupe-t-elle. Appelle-moi Charlie en dehors du lycée.

- Moi : Charlie. Répétai-je. Je passe ma langue sur mes lèvres. Je ... Je ne sais pas encore ce que je ressens pour vous. C'est assez bizarre et compliquer.

- Charlie : Suis ton cœur. Lui seul pourra éclairer ton chemin.

Elle se lève, pose quelques pièces, attrape son manteaux et son téléphone. Et elle part.

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Voici le quatrième chapitre de cette fiction.

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Eh merde. [ Prof/Élève ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant