Il est désormais temps pour Alice Paracles de faire son entrée à Poudlard en sixième année.
Son existence jusqu'à présent, n'avait rencontré que des embûches, alors cette entrée, symbole d'une délivrance, la faisait rêver.
Mais pourra-t-elle enfin...
Il ne restait plus que quelques heures avant que le Poudlard Express n'arrive à la gare de Pré-au-lard.
Alice Paracles sentait son cœur battre la chamade, elle avait l'impression qu'il allait exploser à tout moment, et pourtant à l'extérieur elle semblait de marbre. Il y avait deux gryffondors dans sa cabine qui paraissaient être en troisième année, tout le long du trajet, elles n'avaient cessé de se raconter des anecdotes sur leurs vacances, du coin de l'œil Alice les observait. Au fond d'elle, elle ne pouvait s'empêcher d'envier leur lien, et cela générait en elle une source d'angoisse. La solitude ne dérangeait pas la jeune fille, mais elle avait peur que son entrée soudaine en sixième année l'empêche de se rapprocher des autres élèves. Tout le monde paraissait déjà si proche, si soudé, et elle, elle devait tout construire.
Sentant son angoisse prendre le dessus, elle se fixa comme seul objectif d'arriver à s'éclipser discrètement avant que l'on ne l'intègre à une maison.
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Arrivé devant le château, le professeur Weasley demanda à ce qu'on la suive dans la grande salle, c'était enfin le bon moment pour s'échapper.
Alice s'éclipsa discrètement et trouva place derrière une arche dans la cour centrale. Elle s'alluma une cigarette et se mit à observer les fondations impressionnantes de Poudlard, pensant intérieurement qu'ici peut-être, trouvait-elle une sécurité.
- " Je me demandais où tu allais te cacher, mais je ne pensais pas que tu serais si facile à trouver. Dit soudainement une voix derrière elle."
Alice s'empressa d'écraser sa cigarette au sol, et se retourna en toute hâte s'attendant à se retrouver nez à nez avec un professeur ou un préfet, et pourtant ce n'était qu'un simple élève qui lui faisait face. Il devait mesurer dans les 1 m75-80, ses cheveux bruns totalement ébouriffés lui tombaient légèrement sur les yeux. Il la fixa, et d'un coup, éclata de rire.
- " Ahahaha, tu aurais dû voir ta tête ! Désolée, je ne voulais pas te faire peur, on m'a envoyé te chercher pour que tu te rendes à la cérémonie de répartition.
- Je suis désolée, j'avais besoin de temps à l'air pur avant de rentrer. Répondit la nouvelle, craintive qu'il ne la dénonce à un professeur.
- Ne t'inquiète pas Alice, cela restera entre toi et moi, et puis c'est toujours bon d'avoir des secrets sur les gens. Tu me devras ça plus tard !
- Pas de soucis, merci...
- Sebastian, Sebastian Pallow. La coupa-t-il en lui tendant la main. Maintenant dépêche-toi de me suivre, je suis déjà de corvée pour le professeur Sharp aujourd'hui et je n'ai pas envie de l'être aussi demain."
