Chapitre 15

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Ses deux amis le fixaient bouche bée, avait-il réellement prononcer ses mots ? Où avait-il totalement perdu son sang froid ?

Pourtant, Ominis ne disait rien, perdu dans ses pensées, entièrement en accord avec ses paroles.

- " Tu es devenu fou, ou je dois te frapper tellement fort que tu auras une bonne raison de perdre la raison ? Demanda Sebastian.

- Je suis totalement lucide et je ne retire en rien ce que j'ai dit."

Sebastian bondit en direction de son ami et le saisit par le col, l'entrainant contre un mur du château. Ses nerfs ressortaient de son visage, sa mâchoire était crispée et ses yeux semblaient remplis de rage et d'amertume.

- " Tu te fous de ma gueule ? Hurla-t-il. Alors ça ne voulait rien dire pour toi ? Tout ce qu'on a vécu ensemble, c'est aussi peu important ?

- Seb, tu... Essaya de dire Ominis.

- Ta gueule ! Qu'est-ce que tu crois qu'elle est ? Un jouet ? Un joujou que tes parents t'aurait donné et quand il devient encombrant, tu le fais disparaitre ?

- Sebastian lâches le ! Cria Alice en pointant sa baguette sur son ami."

Surpris, il lâcha prise et laissa tomber son ami au sol. Celui-ci prit un temps avant de se relever et de retrouver sa respiration.

- " Ton tempérament de chien fou est vraiment insupportable à des moments, à peine le temps de s'expliquer que tu aboies sans relâche.

- Parles avant que je préfère mordre qu'aboyer. Ordonna le serpentard.

- C'était ce que j'avais entrepris de faire avant ton petit scandale. Bien, maintenant que tout le monde a le cerveau activé, je m'explique. Mon idée est simple, si Alice ne peut pas fuir, alors il faut arrêter ses assaillants. Pour cela, il faut leur tendre un piège, s'il la voit mourir, ils n'auront aucun intérêt à la pourchasser.

- Ton plan est irréalisable, on ne peut parer un sortilège mortel.

- Crois-moi, je le sais. Affirma froidement Ominis à son ami. Mais on peut louper sa cible."

Son plan était parfait, ils n'avaient qu'à attirer leur proie dans leur filet, et le piège se refermerait sur eux

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Son plan était parfait, ils n'avaient qu'à attirer leur proie dans leur filet, et le piège se refermerait sur eux. Pour cela, il fallait une opportunité de les amener à Alice, et par la suite, une bonne raison de lancer ce sortilège.

Le temps était compté, ils devaient agir pour l'anniversaire de la jeune fille qui était le moment parfait pour feinter que leur garde baisserait. Mais, ils devaient surtout trouver un moyen de les piéger au plus vite, que la scène soit parfaite, qu'il soit impossible de douter de quoi que ce soit.

A l'encontre de la moraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant