—Euh, Hamish ? demanda Lanz. Où est Hadwin ?
— Je ne sais pas, avoua l'interpellé.
— Mince ! Je vais aller le chercher, décida Flamel. Nous n'avons pas besoin d'un nouveau cadavre.
— On te suit ! déclara Karel en tirant sur la manche d'Irwin.
Tous les trois se précipitèrent en bas de la montagne, sur le champ de bataille.
— Bon... on se sépare en deux, suggéra Flamel. Vous à droite et moi à gauche.
Karel et Irwin acquiescèrent et commencèrent à chercher Hadwin.
— Oh, regarde, c'est lui, remarqua Karel.
Hadwin était allongé par terre, le visage maculé de sang, sa hache double abandonnée près de lui.
— Eh, oh ! Réveille-toi, dit Karel en le giflant.
Peine perdue.
— Mince. Tu connais les gestes de premier secours, toi ?
— Euh... appuie-lui sur la poitrine, et pousse avec tes mains, répondit Irwin.
Puis il se détourna et hurla :
— Flamel !
— Euh, dit, Irwin, ça marche pas, ton truc, là...
L'interpellé se retourna.
— Mais qu'est-ce que tu fous ! Je t'ai dit de pousser, pas de lui faire des pompes dessus !
— Calme, chill, marmotta Karel. Peace and love.
— Vous l'avez trouvé ? demanda une voix anxieuse.
Flamel était de retour.
— J'y arrive pas ! s'écria Irwin.
— Y a pas le bouche-à-bouche, aussi ? demanda Karel. Qui s'en occupe ?
— Je t'en prie, répondit Irwin. Je ne suis pas pompier, moi.
— Oh, laissez-moi faire, alors, dit Flamel.
— Parfait, commenta Karel. Comme si j'allais embrasser ce mec.
— L'embrasser ? répéta Irwin. Personne ne te demande de l'embrasser ! Juste faire du bouche-à-bouche, c'est pas compliqué.
— Mais vas-y, toi qui t'y connais tant, railla Karel.
Irwin et Karel tournèrent la tête pour voir Hadwin inspirer et empirer bruyamment.
— Bon, on peut y aller, proposa Flamel.
Il s'humecta les lèvres, hissa Hadwin sur ses épaules et grogna sous l'effort.
— Un bon baiser, ça a dû lui faire du bien, observa Karel.
— Tais-toi, Karel, le rabroua Irwin.
Ils conduisirent alors Hadwin jusque dans la ville.
— Il est vivant ? s'enquit Hamish.
— Oui, mais il doit se reposer, répondit Flamel.
Ce soir-là, lorsqu'Irwin alla se coucher, il tomba presque immédiatement dans un sommeil profond.
Il pose le pied droit sur une dalle blanche, et le gauche sur une dalle noire. Sa main droite lisse le mur froid à côté de lui.
Une silhouette apparaît.
Il se fige.
C'est une personne enveloppée dans une cape sombre, dont seuls les yeux orange vif filtrent à travers l'ombre de sa cagoule rabattue sur sa tête.
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🌹𝙡𝙖 𝙡𝙪𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙮𝙚𝙪𝙭 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙧𝙣𝙖𝙡𝙞𝙣𝙚
ParanormalLe Livre de Leno - Tome 1 - La lueur des yeux de cornaline /!\TERMINÉ/!\ Un collégien de onze ans va se retrouver piégé dans un monde parallèle avec ses amis. ***** Irwin Illif est un élève d'une très grande banalité. Il adore un livre, 𝑬𝒍𝒂𝒕𝒉�...