Chapitre 7: Promotions

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 Après trois jours d'hospitalisation qu'il avait passé quasiment entièrement auprès de Christopher, Harias avait pu sortir avec encore au moins une bonne semaine de convalescence exigée par les médecins. Il avait donc pu rentrer chez lui pour se reposer. Il n'avait eu qu'une convocation par les amiraux pour discuter de l'affaire Nero et de ce qu'il s'était passé de son point de vue, ceux-ci souhaitant quelques précisions. Il était allé rendre visite tout les jours à Christopher. Il y avait du dégât sur son système nerveux mais les médecins disaient qu'avec les bons soins et la rééducation, il s'en remettrait. La version plus âgée de Spock qui était maintenant avec eux avait récupéré son petit vaisseau et avait décidé de se concentrer sur la Nouvelle Vulcain pour aider son peuple à rebâtir.

Comme ils se l'étaient promis, dés que Christopher put sortir de l'hôpital malgré les soins et la rééducation dont-il avait encore besoin, le fauteuil roulant qui lui était indispensable, Harias alla au restaurant avec lui. Un restaurant sans lumière artificielle, plein de bougies donnant une ambiance tamisée et chaude qu'il adorait et qui lui rappelait Poudlard. Ils y avaient très bien déjeuné puis ils étaient allés se promener avant que Harias ne raccompagne le capitaine chez lui. Christopher l'avait invité à entrer et ils avaient encore bu un café et un thé ensemble, assis dans les fauteuils du beau salon du capitaine, Harias rêvant de retourner se blottir contre l'homme. Il avait adoré ça la première fois et il en rêvait encore. Harias et lui avaient désormais connaissance de ce qu'il s'était passé sur l'Enterprise en leur absence, le conflit puis l'équipe Kirk-Spock et ils avaient ris en imaginant à la fois l'équipe de choc qu'ils pourraient faire et les disputes que leurs interactions provoqueraient sûrement.

Il y avait eu un moment de silence entre eux et lorsque Christopher avait bougé dans son fauteuil pour mieux s'installer, Harias avait bondi pour aller l'aider en le voyant peiner un peu. Se tenant debout près de lui, Harias le scruta pour s'assurer qu'il allait bien, inquiet.

- Ce n'est rien, sourit le capitaine. J'ai juste encore du mal avec mes jambes mais ça guérira.

Harias eut un sourire tremblant, surpris quand l'homme pris sa main pour le tirer doucement vers lui.

- Venez, pria-t-il.

- Je vais vous faire mal, protesta-t-il en comprenant et bien qu'il meurt d'envie de s'exécuter.

- Mes jambes sont engourdies, pas douloureuses alors venez, insista-t-il doucement.

Harias se laissa alors attirer et asseoir en travers de ses cuisses, prenant garde à ne pas lui faire mal. Souriant au bras qui s'enroula autour de ses reins, il alla volontiers se blottir contre le capitaine, veillant à ne pas le cogner avec ses cornes. Il sentit Christopher poser sa joue contre son front et il sourit, se calant un peu plus contre lui pour se gorger de sa chaleur et de sa présence. Ils restèrent ainsi longtemps dans un silence serein, profitant simplement du moment.

- J'aime être comme ça avec vous, murmura finalement Harias qui aurait certainement ronronné de plaisir s'il pouvait.

- J'aime que vous soyez comme ça avec moi, répondit l'homme en le faisait pétiller de joie.

Harias releva alors le visage pour le regarder, posant sa tête contre son épaule forte en souriant doucement. Christopher se tourna pour le regarder aussi avec cette douceur qui était sienne et il leva une main pour venir caresser sa joue et en écarter ses longs cheveux noirs. Puis il se pencha lentement vers lui, leurs lèvres s'effleurèrent, se caressèrent délicatement avant que Christopher ne l'embrasse vraiment. Harias ferma les yeux, se blottissant contre sa source de chaleur et de bien être, accrochant une main à sa veste, se laissant faire avec joie, répondant doucement. C'était tellement bon, chaud, délicat, bienfaiteur et cela semblait tellement évident pour lui. Il se laissa emporté par les délicieuses sensations de leurs baisers s'enchaînant, se laissa conduire par l'homme qui caressait sa joue et dont l'aura l'entourait de tendresse, de protection et d'attention. C'était divin. Jamais il n'avait connu ça. Ils s'embrassèrent un moment, souriant tout deux les yeux brillants lorsqu'ils se séparèrent. Christopher le serra contre lui et il se fit une joie d'aller caler son visage dans son cou, respirant son odeur à pleins poumons, très heureux et comblé. Ils restèrent ainsi en silence jusqu'à voir le soleil se coucher, regardant tout deux.

Capitaine de StarfleetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant