Mise en scène

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 Une fois son histoire sur Severus terminée, Harias renvoya tout le monde au travail et il fallut un instant pour qu'on se réveille après cela. Mais on se remit au travail avec plus d'ardeur et la vice amirale ne protesta plus contre Khan. Les choses bien en marche, Harias quitta la passerelle avec son compagnon, laissant Saru y prendre le relai. Christopher le suivit, le conduisant subtilement dans une salle vide, fermant la porte avant de venir le prendre dans ses bras, le serrant avec chaleur. Harias se réfugia contre lui, le souvenir de Severus toujours source de souffrance et de regrets pour lui. Son homme l'avait vu et il le serra avec soutient et réconfort, plein d'affection pour lui. Ils n'échangèrent pas un mot. Tout avait été dit avec cette histoire et l'amiral ne comprenait que mieux l'obstination que sa moitié avait à encourager Khan et à prendre des risques pour lui. Il avait appris durement une leçon qu'ils avaient visiblement besoin d'apprendre eux aussi.

Finalement, ils se remirent en route et ce fut vers la cellule où Lorcas était retenu que Harias les guida. Ils furent finalement devant l'ancien capitaine du vaisseau assis dans sa cellule l'air fermé et agacé, furieux.

- Capitaine Lorcas, releva Harias en s'arrêtant face à lui. Je viens voir si vous avez changé d'avis sur votre coopération ?

- Je n'ai rien à y gagner et vous échouerez de toute façon, s'amusa-t-il. La Fédération et Starfleet n'ont certainement la trempe nécessaire pour affronter l'empire.

- L'empire que vous avez tenté de vous approprier et essayant de renverser l'empereur pour finalement vous attirer ses foudres ? fit-il en le surprenant. Au plus le temps passe et au plus nous en apprenons sur cette réalité. Je sais désormais ce que vous voulez. Vous voulez poursuivre votre projet et prendre le trône. Je n'ai que faire de cette affaire. La seule chose qui m'importe est de mettre fin à l'histoire de ce réacteur de malheur.

- Vous n'y arriverez pas, assura-t-il. Vous ne l'atteindrez jamais.

- Vous devriez prier pour que nous y parvenions ou tout sera détruit dans tout les univers, posa-t-il plus froidement. Mais j'imagine que vu votre égoïsme, vous vous en fichez puisque votre vie ne sera probablement pas assez longue pour voir l'effondrement du multivers même si vous mourriez de vieillesse. Laissez moi vous assurer que vous n'arriverez à rien, je ne le permettrai pas et je peux être incroyablement obstiné. Votre choix est le suivant : coopérer et avoir une chance de rester dans votre univers lorsque nous nous en irons une fois notre mission accomplie ou vous entêter et revenir avec nous affronter la justice de la Fédération.

- Si vous venez me voir, c'est que vous avez besoin de moi, sourit-il.

- Non. Je suis juste du genre à laisser sa chance à tous, répondit-il. Je sais que vous croyez encore pouvoir nous dicter notre conduite et diriger les choses à votre guise. C'est mal me connaître et si je suis quelqu'un de relativement gentil, il ne faut pas trop me chercher non plus. Oublier vos idées de faire des bêtises ou ça pourrait aussi me donner l'idée de vous livrer à l'empereur pour que vous subissiez la justice de votre propre monde. Vu votre trahison et la moralité de cet empereur, vous faîtes aussi une monnaie d'échange intéressante pour moi.

- Alors vendez moi, nargua-t-il.

Et Harias sentit qu'il le voulait réellement, restant une seconde perplexe avant de comprendre :

- Donc votre but n'est pas tant le Discovery dans l'immédiat mais rejoindre le Charon, sourit-il en le choquant visiblement. Si vous n'avez pas encore saisis que je comprend vite les choses, s'amusa-t-il. Dans ce cas, vous pouvez oublier. Je m'assurerai d'autant plus que vous n'ayez pas ce que vous voulez. Il ne vous reste que peu de temps alors si vous changez d'avis, faîte le savoir, dit-il en se détournant pour s'en aller.

Capitaine de StarfleetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant