Saga de la Tempête

17) Babysitting dans la tempête

Résumé : Les Kaminoans kidnappent Obi-Wan pour tenter de le cloner. Spoil : ça foire et Obi-Wan est rajeuni à l'âge de 6 ans. Les clones deviennent des baby-sitters enthousiastes. Requête de Lalisamano2 qui voulait voir un petit Obi avec des clones.

OoO

Obi-Wan frappa le bocal où il était enfermé, furieux et apeuré. Il voulait crier, appeler à l'aide mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il paniquait. Ses mains tapaient le verre alors qu'il flottait dans un étrange liquide, à moitié-nu. Il paniquait toujours. Rien ne fissurait le verre très solide fabriqué par ses étranges créatures pâles au long-cou. Il était privé de Force, c'était douloureux, bloqué de tous les liens qui le liaient aux autres Jedi. Il ne pouvait même plus sentir le lien puissant le liant à Anakin.

Son pauvre Padawan...

Il devait paniquer. Il devait penser qu'Obi-Wan était mort. Et cela renforça la panique d'Obi-Wan qui remuait plus férocement dans son bocal. Il pouvait sentir des larmes arriver mais il se retint. Il voulait juste revoir Anakin, ses amis...Anakin n'avait que 15 ans ! Il avait encore besoin de lui ! Il ne pouvait pas le laisser seul ! Il devait s'échapper ! Mais il n'y arrivait pas. Il avait bien tenté à plusieurs reprises mais il finissait toujours ses escapades dans ce bocal, entouré par ses terribles et horrifiantes créatures qui expérimentaient sur lui. Obi-Wan ne savait même pas ce qu'ils cherchaient. Ils semblaient surtout intéressés par ses capacités avec la Force. Mais il ne comprenait pas ce qu'ils lui voulaient.

Obi-Wan avait peur.

Et il n'arrivait pas à cacher sa peur, à l'évacuer dans la Force comme il l'avait appris. Yoda et Qui-Gon seraient tellement déçus de lui...Mais que pouvait-il faire à part tenter de crier et de frapper la vitre ? Rien. Il ne pouvait rien faire. Il maudissait sincèrement cette maudite mission solo que lui avait confiée le Chancelier. Il n'aurait pas dû l'écouter. Il aurait dû suivre son instinct, la Force. Et maintenant il était prisonnier par des scientifiques fous.

Et il avait peur.

Soudain, l'une des créatures s'approcha de la vitre et le regarda comme si Obi-Wan était l'être le plus étrange et le plus intéressant qu'il puisse exister. Et Obi-Wan tenta de reculer, de se mouvoir dans ce liquide épais et gluant et d'échapper à tous les fils et tubes qui le reliait avec la surface. Il ne voulait pas être l'intérêt de ces grands yeux noirs globuleux. La créature le regarda quelques secondes avant de se détacher de la vitre. Obi-Wan vit la créature baisser sa main et ordonner quelques choses, d'autres créatures touchaient à des boutons, des ordinateurs et autres commandes étranges (il n'entendait rien, il voulait savoir ce qui se passait !). Puis soudain...

Il ne vit que du noir.

OoO

Cody bailla. Il était sincèrement épuisé. Logique, il pensa mélancoliquement. Hier, ses frères et lui avaient veillé la disparition de CT-7281. Le pauvre clone était défectueux d'après ces enfoirés de longs-cous. Il n'avait pas réussi les tests nécessaires. Il avait été embarqué. Et jamais ils n'allaient le revoir. Le pauvre n'avait même pas encore trouvé de nom ! Alors comme d'habitude, après une disparition, ils avaient veillé et pleuré silencieusement la mort de leur frère. Les plus proches de CT-7281 avaient besoin de réconfort. Mais tout leur rituel devait se passer dans le calme, le silence. Ils devaient rester cacher, faire semblant d'être impassibles. Sinon...sinon ils étaient les suivants à disparaitre pour ne jamais revenir.

Maintenant, Cody était debout tôt (comme tous les commandants qui devaient faire un récapitulatif sur leur propre bataillon). D'après leur emploi du temps, son bataillon attitré était libre jusqu'à l'après-midi où ils avaient un entrainement de bataille rangée. Un véritable plaisir. Cody pouvait déjà sentir ses muscles protester à l'idée même de recevoir des bleus et des courbatures. Il bailla à nouveau, bientôt rejoint par les autres commandants alors qu'il marchait tranquillement dans les couloirs blancs réservés à la classe des commandants.