Chapitre 4

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Après qu'on lui administrât sa nouvelle chambre, elle avait reçu des tas de vêtements inutilisés de part de Peter, Tornade et Jean. Ils avaient rempli toute la commode avec leurs vêtements. Comment trois êtres humains peuvent avoir autant de vêtements inutilisées ? Elle prit une douche ce qui l'avait rafraichi. Sa nouvelle chemise était bleue avec diffèrent ton de la même couleur, son pantalon était noir avec brettelles qu'elle mit. Maintenant, elle ressemblait à quelqu'un de normal et pas une jeune femme avec une chemise d'hôpital qui avait l'air malade.

Elle se coucha sur son lit. Elle essaya de réfléchir à son passé. Qui était-elle ? Avait-elle d'autres amis que l'homme tonnerre ? Est-ce que quelqu'un la chercher en ce moment ? Mais bordel, on est en quelle année ? Toutes ces questions sans personne pour y répondre (enfin sauf la dernière). Quelqu'un toqua à sa porte. Elle soupira avant d'ouvrir. C'était cet étrange garçon aux cheveux argenté. Il avait le sourire en coin comme se préparant à faire une blague, mais prit un visage ébahi en voyant le nouveau look de la jeune femme.

— Quoi ? Demanda la fille perplexe.

— Ça change de la chemise d'hôpital.

— Hm. Au fait, on est en quelle année ?

— Euh... 1987 pour être le plus précis le 4 janvier.

— Oh. Merci. Dit-elle encore plus dans l'incompréhension.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Rien. Vous voulez quoi ?

— Oh eh bien. Ricana-t-il gêné. Je voulais savoir si vous alliez bien... Surtout si vous étiez bien installé.

— Je vais bien et oui, je suis bien installé.

— Bien, alors je peux m'en aller. Dit Peter hésitant

— Oui. Dit-elle gêné

Les deux se regardèrent gêner ne sachant quoi se dire cela dura plus d'une minute avant d'être interrompu par une horloge qui sonna. Peter décida de partir laissant V seule avec ses pensées. Il se balada dans les couloirs. Il croisa plusieurs élèves qui avaient fini leurs cours. Il arriva vers un des nombreux salons, mais s'arrêta net en entendant des voix familières.

— On devrait la virer ! Dit la voix masculine

— La laisser seule serait dangereux, Scott. Dit une voix féminine qui semblait appartenir a Jean

— Alors on la garde sous surveillance pendant un temps puis on la vire ! S'exclama Scott.

— Peter ne sera pas de ton avis. De toute manière, personne n'est de ton avis. Dit une autre voix féminine qui devait être Tornade

— Ouais, bah, il tourne plus rond depuis que l'accident. Dit-il d'un ton mauvais.

— Y a une différence entre devenir fou et être dans le mal Scott. Dit Tornade énerver.

Peter regretta aussitôt d'écouter la conversation. Tornade avait raison. Les autres commençaient à s'inquiéter de son état lamentable. Il se sentait tellement mal, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'écouter.

— Il est quoi pour toi pour que tu le défendes comme ça ? Demanda-t-il

— Qu'est-ce que tu insinues ? C'est mon droit de défendre mon ami !

— Ton ami est complètement taré comme sa sœur !

— On s'écarte du sujet ! S'exclama Jean. Attendais, je crois qu'on écoute. Je sens une autre présence.

Merde, se dit Peter. Il paniqua avant de partir en utilisant sa vitesse. Jean avait regardé dans le couloir voyant rien. Elle fronça les sourcils. Elle avait pourtant senti une présence dans ce couloir. Peut-être était elle à cran à cause de toute l'agitation. Elle soupira. Elle retourna auprès de ses amis qui avaient l'air perplexes.

— C'était quoi ? Demanda Scott

— Ce n'était rien. Juste moi qui ai cru ressentir quelque chose. Dit-elle toujours dans l'incompréhension.

— Peut importe, je me casse. Dit Scott, avant de s'en aller suivi de Tornade laissant Jean seule pour un moment.

Peter était à la bibliothèque en train de lire un livre quel qu'onques. Il était assis dans un coin reculé. Il ne lisait pas vraiment le livre. Il n'arrêtait pas de penser ce que ses "amis" ont dit. Il se sentait tellement mal, mais il était adulte, ces choses-là ne devaient pas le toucher, n'est-ce pas ? Il ne savait plus quoi pensé. Il savait que si Scott pense ceci les autres le pensaient, mais le plus dur n'était pas les autres qui lui disait, mais ses amis. Il pensait que c'était ridicule d'avoir cette souffrance permanente. Il réprima une larme.

— Tu fou quoi là ? Demanda V.

— Je nettoie le livre avec mes larmes. Ricana-t-il tristement.

— Oh. Nettoie bien alors. Dit-elle avant de tourner le dos à Peter

— Reste. Reste s'il te plaît

— D'accord ? Dit V perplexe.

Elle s'assoit à côté de lui en soupirant. Il avait l'air triste. Elle avait du mal avec les émotions des autres, mais bizarrement, ce même sentiment de tristesse, elle l'avait déjà vécue. Elle topa l'épaule de Peter comme pour le rassurer, mais ne fit qu'attiser sa perplexité.

— Tu fais quoi ?

— J'essaye de te rassurer, mais ai ce que je vois ça marche pas.

Il se mit à ricaner de bon cœur.

— Tu es très mauvaise pour ça.

— Tu lis quoi ? Demanda-t-elle curieuse

— Oh, c'est une liste de prénoms. Je commence avec les V peut-être que ça pourrait t'aider.

— Veronica, Vérité, Valérie. Dit V en récitant quelques prénoms de la liste. Aucun ne me dit quelque chose.

— Peut-être un prénom extraterrestre ?

— Peut-être. Elle marqua une pause. Pourquoi tu es si gentil avec moi ?

— Je ne le suis pas. Je suis comme ça avec tout le monde. Je ne vois pas l'intérêt d'être arrogant et méchant avec les gens.

— Oh. Être arrogant est peut-être une forme de protection ?

— J'avais une amie comme toi. Elle pouvait être arrogante avec les autres, mais c'était peut-être sa façon à elle d'extérioriser.

— Comment s'appelle-t-elle ?

— Giselle.

— Je mentirais si je trouvais ce prénom joli...

— C'est mon amie, soit sympa ! S'offusqua Peter gentiment.

Ils rigolèrent ensemble de bon cœur. Ça faisait si longtemps que Peter n'avait pas ri de quelque chose de futile. Il se sentait tellement normal avec elle. Il avait l'impression d'être de nouveau lui-même si cela dura quelques secondes. Elle avait le don de lui faire ressentir cette chose de nouveau. Elle était spéciale même si elle était très bizarre et un peu effrayante. Quand ils s'arrêtèrent de rire un silence plat est agréable se forma.

Peter partit disant au revoir à V. Elle pensait rester ici pendant un moment. Elle aimait la bibliothèque. C'était un endroit calme et reposant. Elle soupira. Elle repartit dans sa chambre. Elle enleva sa chemise et regarda son dos dans le miroir regardant ses cicatrices. Elle sentit une brûlure en haut du dos. C'étaient encore ces marques étranges. Ils étaient ronds avec un enfoncement dedans comme si quelque chose de rond brûlant avait était enfoncé dans sa chair. Ce qui accompagna les ronds, c'étaient ces espèces de ligne comme une trace d'électricité. Soit c'était un truc rond brûlant ou soit un truc rond électrique. Elle ne put s'en souvenir, mais la douleur était bien là.

Elle se regarda une dernière fois dans le miroir. Son visage peau était marquée par une fatigue profonde. Dans son ancienne vie, elle ne semblait pas bien dormir. Souffrait t'elle d'insomnies ou de cauchemar ? Dans tous les cas, elle ne montra aucun signe durant la nuit.







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Astalar - 𝐌𝐚𝐫𝐯𝐞𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant