Prologue

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Cet univers n'est qu'un parmi une multitude infinie de mondes. Certains sont bienveillants et propices à la vie, tandis que d'autres sont emplis de malveillance et de voracité. Il existe également des endroits sombres où des pouvoirs plus vieux que le temps attendent affamés et aux aguets.

Cette voix fantomatique était douce et agréable, aussi incroyable que le diamant qui brille de mille feux sous le soleil. Mais elle était aussi brute que la roche et aussi alarmante qu'un vent qui se lève en tempête.

Les volcans explosèrent en même temps que les cris et les pleurs des enfants et des adultes effrayés. La tempête était si bruyante qu'elle aurait pu détruire un tympan. Le vent créa de nombreuses tornades qui ravagèrent tout sur leur passage sans exception. Au centre de l'une de ces tornades, se tenait une femme brune. Son visage était flou, mais son allure pouvait être décrite comme inquiétante. Son long manteau rouge sang flottait au gré de la tempête. Sa silhouette rappelait à la fois des super-héros, des anti-héros et des vilains. Qui était-elle ? Que cherchait-elle ? Quel était son but ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ?

Était-ce la fin de tout ? Ou peut-être l'une des nombreuses possibilités si personne ne réagissait ?

Un champ de tournesols. Une femme y marchait tout en caressant les jolies fleurs jaunes. Le soleil était chaud et le vent était doux. Le calme y résidait, tout aussi agréable. C'était un endroit merveilleux. La violence de la tempête était bien loin derrière. La robe de la fille bougeait au fil du doux vent, tout comme ses cheveux brun intense qui s'emmêlaient dans l'air. C'était la même femme que celle de la tempête, mais dans un cadre plus agréable. Elle ne semblait ni inquiétante, ni docile.

Le vent souffla un peu plus fort. Maintenant, la femme n'était plus en train de marcher, elle était arrêtée au milieu du champ. Sa robe bougeait toujours au gré du vent calme. Son visage était caché par ses cheveux, qui eux-aussi étaient au vent. Impossible de voir son visage. Le soleil aveuglait toute possibilité. Maudite étoile brûlante.

Des cris se firent entendre d'abord au loin, puis de plus en plus forts, jusqu'à ce qu'on voie un champ de bataille totalement détruit. Les bâtiments qui étaient auparavant présents n'existaient plus. Les vies humaines étaient sans doute toutes perdues ou disparues. Mon Dieu, qu'est-ce qui était arrivé à cet endroit pour qu'il finisse ainsi ? Était-ce la faute de la femme ? Ou était-ce simplement l'homme qui avait détruit ce bel endroit ? Aucune réponse n'était vraie ou fausse.

Jean se réveilla en sursaut. Son souffle était fort et quelques gouttes de transpiration coulaient sur son front. Elle regarda autour d'elle, paniquée, elle sortit de son lit et se pressa de traverser les nombreux couloirs pour se rendre dans le bureau du professeur.

Il fallait que les X-Men le sachent

Astalar - 𝐌𝐚𝐫𝐯𝐞𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant