Chapitre 1

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     La sonnerie retentit dans tout l'établissement. Le bruit de cet objet avait la particularité de faire grincer quelques dents, mais son vacarme désagréable était vite oublié car il signalait la fin des cours pour les élèves de l'Institut Xavier. Cet institut était vieux, il n'y avait rien d'autre à dire sur son état, mais il était quelque peu différent. Il n'accueillait pas d'élèves lambda, fades, sans espoir. Non, il accueillait des élèves avec des particularités génétiques, des pouvoirs. Ils pouvaient être dangereux s'ils ne savaient pas contrôler leur don. Certains de leurs super-pouvoirs étaient seulement physiques, donc ils n'étaient pas réellement dangereux, mais malheureusement, aux yeux du monde, ils étaient tous dangereux sans exception... Triste ou stupide monde.

Ils se faisaient appeler les mutants à cause d'un gène X qui venait sans doute d'une mutation. C'est le professeur (égocentrique) Charles Xavier qui avait découvert ce gène, lui-même étant un mutant. Et bien sûr, c'est lui le directeur de l'Institut Xavier pour jeunes surdoués. Très égocentrique de sa part. Il avait aussi créé les X-men, une équipe de sept mutants aux pouvoirs différents les uns des autres. Ils étaient comme les Avengers, mais en beaucoup moins nombreux. Enfin, ces Avengers n'existent pas (pas encore). Étrange, n'est-ce pas ? Tout cela ne me semble pas réel.

En parlant des X-men, deux d'entre eux étaient en train de discuter sur les grandes marches de l'escalier central. Le rapide et la tornade. Leurs discussions n'étaient pas franchement intéressantes. D'habitude, leurs conversations étaient animées et agréables. Peut-être était-ce à cause d'hier ? Tout le monde était sur les nerfs depuis la prémonition de la plus puissante des X-men. Ils ne savaient ni où ni quand cette femme apparaîtrait. Charles avait conseillé à l'équipe de rester sur ses gardes au cas où la femme apparaîtrait pour les attaquer. Au fond, Xavier savait que c'était ridicule. S'ils étaient attaqués, ils allaient tous mourir. Il était terrifié, mais il ne laissait personne le voir, même pas son fidèle ami, le biochimiste Hank McCoy.

Leurs peurs et leurs craintes ne firent qu'augmenter en voyant un portail s'ouvrir au-dessus de leur tête. Les objets de tout type (à faible poids) s'envolèrent dans tous les sens. Les élèves s'étaient tous enfuis à toutes jambes, en hurlant de peur. Cela avait alarmé le reste des X-men qui n'étaient pas dans le hall. Tornade avait tant bien que mal essayé de calmer le vent, mais cela n'avait pas marché. Même Cyclope, qui était arrivé sur les lieux, s'apprêtait à tirer ses yeux laser dans le portail, sauf que sa coéquipière rousse l'en avait empêché en lui hurlant dessus de ne rien faire juste attendre.

En fait, ils étaient assez embêtés, car ils ne savaient guère gérer cette situation. Aucun ne pouvait refermer le portail, et même si c'était le cas, ils auraient été arrêtés par leurs coéquipiers super puissante. Ils attendirent en position de défense que quelque chose arrive, puis enfin, quelque chose du portail sort pour s'écraser au sol. Le beau parquet tout neuf était maintenant troué, bonjour les réparations. Au milieu de ce trou, se trouver un corps inerte. C'était une femme. La rousse la reconnut immédiatement. C'était elle, c'était la femme dans ses prémonitions. Elle n'avait pas l'air dangereuse, mais plutôt morte, voir décédée pour être polie.

Les quatre X-Men se regroupèrent pour la sortirent de ce trou d'a peine deux mètre. Ils l'amenèrent dans « l'infirmerie » l'endroit où toutes les blessures possibles et imaginables étaient réunies. Un endroit qui respirait la jeunesse et leurs stupidités. L'élève qui mérite un prix pour la blessure la plus stupide, avait grimpé à un arbre pour impressionner une fille (qui ne l'aimait même pas).

En arrivant, les blessures de la femme s'étaient refermées, ce qui en surprenait plus d'un. Hank en voyant la femme avait compris la raison de ce vacarme. Elle en était la cause. Il mit un masque à oxygène et les patches électrocardiogrammes. Son cœur battait vite, assez pour ne pas être alarmant. Il posa quelques questions aux X-Men qui lui expliquèrent la situation, mais leurs mots étaient rapides et incompréhensibles. Seule la rousse avait gardé son calme.

Astalar - 𝐌𝐚𝐫𝐯𝐞𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant