Astalar - 𝐌𝐚𝐫𝐯𝐞𝐥

Chapitre 14

— Emmène nous à la base des Avengers. Dit V

— Non. Tu es en pleine illégalité. Dit l'aigle sèchement.

— Techniquement, ce sont mes affaires.

— Techniquement ça ne l'est plus.

— Emmène nous à la base des Avengers sinon je tuerais tout le bâtiment en l'explosant et tu voudrait pas que ton rôle de Captain America soit entaché. Menaça V.

— Arrête un peu ton cirque. Répondit l'aigle.

— Tu vas vraiment exploser le bâtiment ? Ricana Peter gêné.

Les deux se fixèrent sans remarquer la présence de Peter.

— Je pourrais directement nous emmener à la base.

— Je dirais quoi à la presse ? Tu as oublié qui j'étais ?

— Tu diras que les agresseurs étaient partis avant que tu ne sois appelé.

— Personne va gober ça.

— Pas si ton ami Bucky dit la même chose. Deux bonnes versions contre aucune.

— Et les gardes que toi et tes amis ont battu ?

— Je peux toujours les tuer.

— Non ! Je... Rho... Ne les tue pas. Personne ne m'a vu donc je repars discrètement, ils penseront que c'étaient des cambrioleurs professionnels. Toi et tes copains ne serez pas recherchés dans la base.

— Bah, voilà quand tu veux.

— La prochaine fois, tu te débrouilles.

— Peu importe, on y va ? Je t'en emmène.

— Comme si j'avais le choix... Soupira-t-il.

V créa un portail. Elle laissa tout le monde y entrer avant d'y aller la dernière. Son flanc lui faisait terriblement, mal. La plaie ne s'était pas refermée comme à son habitude. C'était l'épée la plus dangereuse pour V, mais c'était la seule qui pourrait tuer Valdare. Quand ils arrivèrent dans la salle principale, l'aigle était revenu avec un kit de soin pour tout le monde. Jean soigna la plaie sur le front de Scott tandis que Peter regarda ses poings rouges. Tornade n'avait que des bleus et la lèvre ouverte.

— Tu devrais te soigner. Dit l'aigle en remarquant la chemise tacher de sang.

— Je sais Sam, je sais.

— Ne m'appelle pas Sam.

— Samuel ?

— Ça sera Captain pour toi. Je ne suis pas ton ami.

— D'accord Captain America. Ricana V.

— Vas-y rigole. Menaça Sam d'un ton sec. J'ai une chemise neuve pour toi. Continua-t-il en laçant une chemise beige à carreaux marron. C'était la chemise favorite de V.

— Enfin ! Dit V en retirant sa veste plus sa chemise sous le regard attentif de Peter.

Le reste était plutôt dégoûté et détourna le regard préférant éviter de voir V avec une brassière grise qui recouvrait largement tout son corps. Peter remarqua les cicatrices de V, mais fut vite recouvert par le tissu beige. V avait remarqué leurs regards donc elle prit le kit de soin et alla dans la salle de bain. Peter avait beaucoup hésité à la rejoindre. Il la retrouva en train d'essayer de recoudre sa plaie.

— Laisse-moi faire. Dit-il doucement.

Il prit les mains de V ensanglanté et les mit ailleurs. V l'avait regardé tout ce temps dans les yeux comme pour lui implicitement dire de dégager, mais Peter ne recula pas d'un poil. Il prit le crochet et commença le travail. Leurs souffles étaient proches. Chacun pouvait le sentir.

— Tu as fait un travail de cochon. Dit-il en la regardant dans les yeux avant d'enfoncer le crochet dans la peau. Il s'attendait a qu'elle sourcille, mais elle ne le fit pas.

— Je cicatrice tout le temps.

— Cette lame est ton point faible. Soupira-t-il toujours en train de travailler sur la recoude.

— Personne ne l'a remarqué.

— Ils ne savent pas que tu te régénères et tu devrais arrêter de te déshabiller devant des gens.

— Je sais, c'est juste que c'est une habitue bizarre.

— C'est quoi les marques sur ton dos ? Demanda-t-il hésitant.

— Je ne sais pas... Je crois qu'elles n'ont pas toujours été là.

— Hm. Dit moi si je te fais mal.

— Je résiste à la douleur.

— Montrer ses faiblesses ce n'est pas être faible.

— Je n'ai aucune faiblesse.

Peter avait fini de recoudre la plaie de V. Les deux se nettoya les mains. V referma sa chemise tandis que Peter s'approcha d'elle et il prit les hanches de la brune entre ses mains et la tira contre lui assez près pour entendre son cœur battre.

— Même pas celle-ci ? Demanda-t-il en chuchotant.

— Je suis marié... Soupira t'elle.

— Il n'est pas là.

— Son fantôme te voit. Répliqua V sèchement.

— Oh. Répondit Peter en se reculant.

— Je ne peux pas...

— Pourquoi ?

— L'immortalité n'est pas la vie de rêve que tout le monde pense. Les personnes à qui tu tiens autour de toi vieillissent pendant que toi, tu restes le même.

— Mais on pourrait être nous.

— Je ne peux pas, Peter... Pas une deuxième fois...

V lui tourna le dos pour parti, mais elle fut arrêtée par ces quelques mots de Peter.

— La pluie m'intéresse de jour en jour, mais quand j'essaye de l'approcher elle s'enfuit.

— La pluie a peur pour toi. Elle ne veut pas te blesser. Dit-elle avant de s'en aller.

Quand V fut revenu de la salle de bain, tout le monde avait les yeux rivés sur les images flottantes. Les images montrées l'épée et le livre. Sam était en train d'expliquer leurs provenances et leurs dates même si Sam bégayer beaucoup sans vraiment savoir comment il s'est retrouvé à faire un cours à des gamins. Peter arriva à la hauteur de V. Leurs mains étaient proches. Il en profita pour serrer son petit doigt avec celui de V. Elle soupira à ce touché. Elle coupa se contacte en allant à l'autre bout de la grande table en verre.

— Vous avez des questions ?

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