Chapitre 13

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Il était une fois, dans une belle petite prairie pas loin d'un village. Une jeune femme au air inconnu y cueillait les quelques fleurs. La prairie n'était pas réputée pour sa gentillesse ni même pour son hospitalité, car oui, la prairie avait de nombreux trous et de boue, mais cela ne dérangeait pas la jeune femme. Tout le monde la surnommé V, mais pour les moins intime, c'était Veronica même si la jeune femme savait que ce n'était pas son vrai prénom, mais les gens ne semblait pas plus intrigué.

Quand elle finit de cueillir ses fleurs, elle s'engouffra dans la forêt pour rentrer au village. Ça lui arrivait de chantonner sur le chemin du retour, mais cette fois-ci elle fut arrêtée par un bruit de craquement. Aucun animal ne passait par ici, ni même un humain. Elle s'arrêta et tourna la tête des deux côtés pour vérifier qu'il n'avait personne. Elle continua son chemin sans vraiment se poser de question. Un être humain normal aurait eu peur, mais pas elle.

Quand elle sortit de la forêt les bruits, c'était arrêter pour devenir une voix. V sursauta pour se retourner vers le son. C'était un homme blanc et brun entre la vingtaine et la trentaine. Il était charmant et avait des taches de rousseur.

— Vous m'avez fait peur ! S'exclama V.

— Ce n'était pas mon intention...

— Oh, eh bien, qu'est-ce que vous faites ici ? Dans cette forêt ?

— Je vous pose la même question.

— Vous d'abord avant que je ne perde patience.

— Je viens à peine d'emménager dans le village. Je suis avec ma famille.

— Vous ne deviez pas vous aventurer seule dans la forêt.

— Pourquoi ça ?

— Parce que vous pouvez trébucher.

— Et vous avec cette robe ?

— Croyez-moi le nombre de fois que j'ai failli tomber ! Je ne trouve pas ça juste que les femmes ne peuvent pas porter de pantalon.

— Ce n'est pas le genre de chose qu'une femme devrait dire. Dit-il d'un ton réprobateur.

— Vous n'avez aucun droit pour dire ce que les femmes peuvent faire ! Et vous êtes quoi un chasseur ?

— Je suis James Debeau et je ne suis pas un chasseur.

— Hm. Allez-vous en maintenant. Ordonna V.

— C'est quoi votre nom à vous ? Demanda James en évitant l'ordre de la jeune femme.

— Non.

— D'accord alors mademoiselle Emily ? Jennie ?

— Ce n'est aucun des deux. Ricana la jeune femme.

— Je vous ai fait rire ! Alors je dirais Jane ou Lydia.

— Toujours pas. Mon nom est Veronica Joly.

— C'est mieux que je l'avais imaginé...

— Mais tout le monde m'appelle V.

— Oh, c'est mieux que rien du tout. Dit James avec un sourire béa.

Elle ne répondit pas. Ils allèrent au village sous le regard surpris des habitants. Ils n'avaient pas l'habitude de voir la vielle fille avec un homme beau et sans doute riche.

— Tous ces regards ne vous gênent pas ?

— Un peu... On dirait pas comme ça, mais chaque regard est très important pour moi.

— Vous ne devriez pas vous en faire.

— J'essaye, mais peut-être que dans le futur, je n'aurais plus à supporter leurs regards.

— Vous voulez que je tienne votre panier ?

— Non, ça ira. Les femmes ont de la force elle aussi.

— Oh eh bien... D'accord.

— Donc vous êtes James ? Étrange prénom.

— Et le vôtre alors ?! V ? Qui s'appelle V ?

— C'est Veronica. Corrigea t'elle.

— Oui oui.

— Vous habitez où ?

— À deux pas d'ici pourquoi ?

— Très bien moi, j'habite ici. Dit V en désignant le grand bâtiment.

— Vos parents sont riches. Répondit-il surprit.

— Oh non. Ils sont décédés, il y a très longtemps. Je n'ai personne d'autre et ici, c'est une maison d'hôte.

— Oh mon dieu. Comment gagnez-vous de l'argent ?

— En travaillant aux champs. Je gagne presque trois sous. Et j'économise pour parti d'ici. La chambre ne coûte que deux sous.

— Mais c'est presque ce que vous gagniez.

— Je sais, mais il n'y pas beaucoup de travail pour les femmes ici. Je n'ai pas de mari alors je suis comme designer comme vielle fille.

— Oh... Je vous épouserai. Dit-il avec fermeté

V se mit à ricaner avant de voir le regard non amusé de James.

— On s'est à peine rencontré.

— Plein de gens se mari et je cherche une femme.

— James... Si je vous épouse, c'est que je vous aime, mais c'est trop tôt.

— Alors je ferais en sorte que vous tombiez amoureuse de moi.

— Bien sûr James, mais bien sûr. Dit-elle avant de s'en aller dans le bâtiment.

James avait eu cette idée inconsciemment, mais il ne pouvait pas expliquer ce qu'il ressentait pour cette fille. Il la voulait en amie, en confidente. Il la voulait n'importe quel angle. Peut-être qu'un jour, elle tombera amoureuse de lui, mais ce n'était pas gagné comme impression.








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Astalar - 𝐌𝐚𝐫𝐯𝐞𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant