Chapitre 15

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     V était allongé dans son lit en train de regarder le plafond en se demandant si elle n'avait pas rêvé. Quelqu'un de normal l'apprécier du moins ce qu'il avait laissé entendre. Ça faisait déjà trois mois que James et elle se fréquenté. Ils n'étaient pas prêts à se séparer. James l'avait invité à un opéra. Elle avait mis ses vêtements les plus chics et ses bijoux les plus chers. Elle ne voulait pas faire tache dans ce monde de riche. Elle sortit de son lit en entendant James arriver.

James avait sorti sa calèche, car l'opéra était trente minutes à pied donc la calèche était un moyen plus rapide. V sortis de chez elle.

— Vous êtes magnifique. Dit James en embrassant le dos de la main gantelet de V.

Elle rougit avant de tourner la tête vers la calèche. Elle ne fut pas surprise par le moyen de transport, mais plutôt par son confort. V remarqua qu'il n'avait pas de domestique pour s'occuper de conduire le cheval. James avait insisté pour le faire seule. Son père lui avait appris à conduire une calèche donc il savait ce qu'il faisait. Mais V s'inquiéter plus pour la sécurité de James que d'elle-même, car ne pouvant pas mourir, mais lui si.

Ils arrivèrent à l'opéra. V n'était pas particulièrement excité à l'idée de voir des gens chanter à pleins poumons avec un mauvais jeu d'acteur. James avait privatisé un balcon donc ils faisaient face à la scène. Sur le chemin plein de femmes ricanaient à la vue de la robe de V. Elle aurait juré entendre une femme dire « non mais tu as vu sa robe ? Elle date de l'année dernière. Pauvre homme sortir avec une pauvre. » Mais V ne se laissa pas abattre. Elle garda la tête haute devant tout les visages qui la dévisager.

Quand ils entrèrent dans le balcon. James retira un bouton de sa veste pour mieux respirer. Il n'avait rien remarqué du tout, même pas le visage de V accablé de tristesse. Elle se retenait d'éclater en sanglots ne voulant pas donner la satisfaction à ses ennemis. Elle savait que sa robe n'allait pas convenir, mais elle n'avait pas assez d'argent pour s'en acheter une de convenable.

— Vous allez bien ? Demanda James.

— Très bien. Juste un peu fatiguée à cause du trajet.

— D'accord...

James suspecté quelque chose, mais ne préférant pas s'immiscer dans la vie privée de V, il décida donc de ne pas insister. Le spectacle commença sous les applaudissements.

V essaya d'oublier les voix dans sa tête. Ce n'était pas sa voix qu'elle entendait, mais des ricanement des jeunes femmes qui l'avait regardé de travers. Elle essaya de pas d'y penser et profiter du spectacle. Tout d'un coup, elle sentit une main sur sa main. C'était celle de James.

— Ne vous en faite pas pour les jeunes femmes qui ont ricané en vous voyant... Elles sont juste jalouses. Dit-il en la regardant dans les yeux.

— Jalouse que je sois avec vous pas parce que je suis jolie...

— Peut-être, mais ça n'a pas d'importance maintenant qu'on est que tous les deux.

Elle lui sourit avant qu'il ne lâche son emprise pour regarder la scène. Ces quelques mots lui avaient un peu remonté le moral même si elle se sentait toujours stupide. Elle n'avait pas beaucoup ri en regardant le spectacle. Elle n'avait pas la tête à ça.

Quand le spectacle fini au bout d'une heure, James discuter avec des hommes qui semblaient importants à ses yeux. En vérité V ne les trouver pas particulièrement intéressants ni même importants. Étrangement, elle se sentait observée par les mêmes personnes qui l'avaient jugé. Bon sang qu'est-ce qu'elles veulent ?

V se dirigea vers la calèche pour éviter ses regards incessants. Elle fut rapidement suivie d'un pas rapide par James. Il avait dû arrêter de discuter avec ces gens importants pour la suivre.

— Vous savez que c'est dangereux qu'une demoiselle soit seule ?

— Je sais me défendre. Répondit V sèchement.

— J'en doute forte.

Elle se retourna violemment vers lui.

— Insultez-moi encore une fois et vous serez à mes pieds pour me supplier.

— Je... Euh... Toutes mes excuses... Je ne voulais pas vous insulter.

— Peu importe, rentrons.

James ne rajoute pas un mot pendant le trajet. Cette journée n'était pas comme il l'espérait. Il avait peur qu'elle pense qu'il l'avait emmené à l'opéra pour se faire ridiculiser... Il s'en voulait. Il ne voulait pas la quitter en mauvais terme. Quand ils arrivèrent chez elle, il la retient par le bras.

— Je ne voulais pas vous ridiculiser en vous amenant à l'opéra.

Elle soupira. Elle ne lui en voulait pas, mais c'était difficile de faire confiance à quelqu'un depuis sa capture.

— Je ne vous en veux pas. J'étais simplement en colère contre elles...

— Je suis sincèrement navré. La prochaine fois, je vous achèterai une robe pour chaque sortie.

— Ne faites pas ça, c'est complètement ridicule.

— Je sais, mais ma sœur s'y connaît en mode.

— Si vous voulez vous faire ridiculisé, c'est votre problème. Dit V avant de s'en aller de la calèche.

Mais avant qu'elle n'entre dans le bâtiment elle entendit James crier qu'elle était magnifique ce qui fît rougir la femme.







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Astalar - 𝐌𝐚𝐫𝐯𝐞𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant