Chapitre 13

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Le lendemain, Arthur se réveilla tard. Lorsqu’il tira les rideaux, il pût constater que le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Le fait de ne plus avoir faim l’avait fait passé une bonne nuit. Sans réveille impromptu et envie incontrôlable. Le sommeil l’avait cueilli tôt et malgré les courbatures et le mal dans ses reins, il se sentait bien. Il ouvrit la fenêtre et contempla les jardins. Le soleil rayonnait. Qu’est ce qu’il aurait aimé partir faire une chevauché ou aller à la chasse. Bon depuis que Merlin était son serviteur, ces retour de chasse était bien moins glorieux qu’avant, sa maladresse et son indiscrétion légendaire faisant fuir le gibier à des kilomètres à la ronde mais … le voir se plaindre des heures durant, ça c’était plutôt plaisant. C’était hilarant à quel point il pouvait être de mauvaise fois et ronchonner sur tout lors de ces moment là. Il aimait bien le taquiner pour les mêmes raisons; voir son expression bougonne prendre place sur son visage. Rhaa où était il ? Il ne pouvait pas sortir de cette pièce. Il avait besoin d’un peu de compagnie. Ce mois serait, sans doute, le plus long de sa vie. 

Dans la salle du trône étaient réunies les personnes les plus proches du roi: Guenièvre, Léon, Elyan, Gauvain, Perceval, Gaius et bien sûr, Merlin. 

-Alors ? S’impatienta messire Léon. Quel mal atteint notre roi ? 

Gaius jeta un regard à Merlin, celui-ci l'avait convaincu d’élaborer un mensonge qui expliquerait l’isolement soudain du suzerain. 

-Arthur est atteint d’une maladie rare que Morgane lui à transmise par le biais d’un serpent. 

Les sourcils se froncèrent durement et Guenièvre porta la main à sa bouche pour étouffer un sanglot. 

-Ne vous en faites pas. Je connais le remède. Mais il faut tout un mois pour le confectionner et en attendant il est interdit de s’approcher d’une quelconque manière de lui car il est possible de se sentir mal rien qu’en sa présence. 

-Oui, j’en ai fait l’expérience… Confirma Guenièvre. 

-Et bien heureusement, Merlin vous à fait sortir à temps. Un contact prolongé pourrait avoir des conséquences désastreuses. 

-Mais comment ce fait il que Merlin puisse passer autant de temps avec lui ? Il est à son chevet depuis le début de ses tourments. Questionna Gauvin, soucieux du bien être de Merlin, qui, il en faisait serment, finirai par être à lui un jour. 

-Hé bien … Hésita un peu Gaius. Merlin semble … Immunisé contre la maladie du fait de … heu… 

-Du fait que j’ai déjà eu cette maladie étant enfant. Un druide m’avait alors guérit.

-Un druide ? 

-Le village où j’ai grandi était un point important de passage pour ceux qui évitait les grands chemins trop fréquentés. Et ma mère leur ayant déjà offert le couvert, bien sûr sans savoir leur véritable nature ! Ils la remercièrent une fois qu’il passait à nouveau chez moi, en me soignant d’un mal qu’aucun médecin n’arrivait alors à expliquer. Je suis de ce fait le seul à pouvoir voir Arthur, donc si vous avez des messages à lui transmettre, il devront passer par moi. 

-Que dis t’on au reste de la garde ? Et au peuple ? S'enquit, pragmatique, messire Léon. 

-Nous n’avons qu’à dire qu’il est souffrant, mais qu’il sera vite guérit. Et quand au peuple… Ne disons rien pour l’instant. Il ne faut pas le montrer comme ayant une santé fragile… Proposa Guenièvre. 

-Sur ce point je pense qu’il faut encore en parler au roi avant de prendre une décision. Il est souffrant certes mais il est toujours très conscient et est capable de prendre des décisions. Je sais qu’il lui déplairait beaucoup d’être ainsi écarté du pouvoir du fait de son isolement. Les blâma à demi-mot Merlin. 

-Es-tu sûr qu’il n’est pas trop affaibli pour prendre de décision. Lorsque je l’ai vu il était si … 

-Il se porte beaucoup mieux, seul les premiers jours sont à ce point difficiles. 

-Il a quitté le lit ? S’enquit Gaius.

-Il n’y restait que pour dormir mais comme il n’y parvenait pas vraiment, il faisait les cents pas ou travaillait à ces traités. Je suis passé ce matin mais il dormait profondément alors je n’ai pas voulu le réveiller. Mais je vous tiendrai souvent informée de son état. 

-Merci pour tout ce que tu fais Merlin. Le regard de Guenièvre était doux sur lui et plein de gratitude pour veiller sur l’homme qu’elle aime. Et la culpabilité lui venait jusqu'à la gorge lorsque, se repassant les images d’hier, il se voyait en lui, lui apportant un plaisir qu’il n’aurait dû connaître qu’avec elle. 

-Ce n’est rien vraiment. Je ne peux pas le laisser. D’ailleurs, si ça ne vous dérange pas, je vais aller le rejoindre. Sans attendre de réponse Merlin s’inclina légèrement vers les chevaliers de la table ronde et disposa d’eux. Il se demandait comment serait Arthur avec lui aujourd’hui. Après tout ce qu’il s’était passé, ils ne savaient plus vraiment comment agir l’un avec l’autre. Leurs amitiés était-elle brisé à jamais ou pouvaient-ils encore la reconstruire? Merlin doutait de cela. 

Une saison dans le Stupre[Merthur]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant