Chapitre 4

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– Ugh... Gémit faiblement Aether, tout en plaçant sa main sur son crâne, ayant l'air d'être pris de nausées. Je ne me sens pas vraiment bien aujourd'hui...

– Tu n'as pas assez dormi, tu as de gros cernes. Attesta Rosalia, assise à côté de lui. Plus gros que mes relations sociales.

– Tu viens de t'insulter toi-même, débile. Répondit du même ton Xinyan. En plus, tu as aussi des cernes.

Aether était affalé contre le mur froid du couloir du lycée, les yeux mi-clos, une main pressée contre ses tempes douloureuses. La migraine qui le tourmentait semblait s'intensifier à chaque éclat de voix des deux jeunes filles qui se chamaillaient non loin de lui. Rosalia et Xinyan, toujours aussi animées et bruyantes, semblaient incapables de se parler sans lever le ton, et leurs échanges enflammés résonnaient dans les couloirs déserts.

Le garçon tentait de se concentrer sur sa respiration régulière, essayant en vain de chasser la douleur lancinante qui martelait son crâne. Les éclats de rire et les remarques sarcastiques des deux filles résonnaient comme autant de coups assénés à ses tempes déjà endolories.

Malgré ses efforts pour rester impassible, Aether ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe d'irritation face à leur bavardage incessant. Leurs voix aiguës semblaient se mêler en un tumulte assourdissant qui lui vrillait les tympans, lui arrachant un soupir de frustration.

Pourtant, malgré la douleur qui lui vrillait les tempes et l'agacement qui montait en lui, Aether restait là, résigné, comme pris au piège entre les deux jeunes filles qui semblaient ignorer sa présence. Il se contentait de serrer un peu plus fort sa main contre son front, espérant en vain que la migraine finirait par s'atténuer.

– Ne soyez pas de si mauvais poil ! Aujourd'hui est une belle journée, les gars. Yoimiya sauta entre les trois amis et leur donna un papier. C'est une invitation pour le feu d'artifice organisé par mon père le jour de l'ouverture du planétarium.

– Encore ce fichu planétarium... Se plaignit le blond, agacé que ce bâtiment soit le centre d'intérêt de ses pensées. J'espère vraiment qu'il n'ouvrira jamais.

– Tu n'aimes pas les feux d'artifices ?

– Non, il n'aime juste pas le bruit, les gens, les travaux, les personnes curieuses... La fille aux cheveux violets énuméra une liste de choses que le garçon n'apprécie pas. Il ressemble à un vieux, quand tu donnes tous ses défauts.

– Rosalia ! J'en ai marre de toi, tu es toujours de mauvaise foi. La brune attrapa le bras pâle de son amie et la secoua dans tous les sens.

– On peut dire que c'est Aether, qui est de mauvaise foi. Une nouvelle personne s'initia dans la conversation, elle semblait sortir de nulle part, et ses longs cheveux brun attachés en deux couettes attaquèrent le visage du blond. Pourquoi est-ce que tu es si ronchon ? Tu vas habiter à côté d'un planétarium ! D'ailleurs, je me suis toujours demandée si les étoiles étaient en réalité les morts...

– Hu Tao, pas maintenant... La blonde au caractère pétillant soupira face aux comportements variés de ses camarades de classe. En tout cas, Aether, j'espère que tu seras là le jour des festivités.

Puis, elle s'éloigna pour continuer sa distribution.

– Les festivités ne sont pas un problème, c'est juste que Mingyun est censée être une ville calme. Je vais me faire encercler par des voitures et des cris. L'adolescent baissa ses yeux couleur miel vers son bracelet. En plus de ça, le planétarium m'empêche de dormir correctement, ces temps-ci.

– Pourquoi ? Il est vide la plupart du...

Xinyan se fit couper par la fille aux yeux couleur pourpre.

Celui du Planétarium d'à Côté ˣⁱᵃᵒᵗʰᵉʳOù les histoires vivent. Découvrez maintenant