Le vendredi midi, après l'interminable matinée de cours, Aether sortit de sa classe de spécialité anglais monde contemporain et soupira une énième fois. Il aimait les langues étrangères, mais son professeur ne faisait que le rabaisser. Il n'éprouvait même plus l'envie de revenir dans cette classe. Ses épaules s'affaissèrent légèrement alors qu'il s'avançait dans les couloirs pour rejoindre la grille de sortie. Ses pensées tourbillonnaient autour des remarques acerbes de son professeur, et il sentait un poids lourd sur sa poitrine.
En marchant, Aether aperçut Scaramouche, un garçon d'une de ses classes de spécialité. Un sourire tendre apparut sur le visage du blond. Il trouvait cela inhabituel de croiser Scaramouche ici, lui qui était toujours le premier à fuir le bâtiment scolaire dès qu'il en avait l'occasion. Ce comportement inattendu éveilla ses soupçons. Le doute s'accrut lorsqu'il vit l'adolescent s'approcher de lui, ses yeux perçants fixant les siens.
Scaramouche avançait d'un pas décidé, ses cheveux sombres et soyeux tombant en mèches désordonnées autour de son visage. Aether sentit une étrange tension dans l'air, une sorte de frisson d'anticipation. Il remarqua les traits fins et élégants de Scaramouche, accentués par la lumière tamisée des couloirs. Le garçon avait une allure à la fois mystérieuse et fascinante, et Aether ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui l'amenait ici à cette heure inhabituelle.
En se rapprochant, Scaramouche ne détournait pas son regard intense, et Aether ressentit un mélange de curiosité et de légère appréhension. Le silence pesant des couloirs semblait amplifier chaque pas de l'adolescent, et Aether sentit son cœur s'emballer. Ses pensées s'embrouillaient, essayant de deviner les intentions de Scaramouche.
Les deux garçons se rapprochèrent jusqu'à se trouver à une courte distance l'un de l'autre. Aether observa les détails du visage de Scaramouche, la détermination dans ses yeux, le léger sourire qui jouait sur ses lèvres. Il était évident que Scaramouche avait quelque chose d'important à dire ou à faire, et Aether se demanda si cela avait un lien avec lui.
Le blond se tenait là, immobile, attendant que l'adolescent fasse le premier pas. La tension était presque palpable, comme une corde tendue prête à se rompre. Scaramouche, habituellement distant et réservé, semblait porter un fardeau invisible, quelque chose qui nécessitait toute son attention et sa détermination.
Les minutes s'écoulèrent, lourdes de sens et d'émotions non dites. Aether sentait que ce moment était crucial, qu'il marquait peut-être le début de quelque chose de nouveau et d'important. Il attendait, son cœur battant à tout rompre, prêt à découvrir ce que Scaramouche avait à partager.
– Hé, Viator. Attends un peu, il faut que je te parle de quelque chose.
– Est-ce que tu peux le faire tout en marchant vers la sortie ? La grille va fermer, sinon. Le bleuté soupira lourdement face à cette remarque et acquiesça malgré lui. C'est à propos de quoi ?
– De Kazuha. Aether fronça les sourcils. Je... Je veux prendre quelques nouvelles, sur son état de santé. Il refuse de me dire quand il ne va pas bien, alors je n'ai pas d'autre choix que de te demander à toi.
– Eh bien, je l'ai vu la semaine dernière et il se sentait bien. Après, je ne l'ai pas revu depuis, alors il se peut qu'il ait fait un malaise cardio-vasculaire. Scaramouche inspira frénétiquement, alors que les deux garçons atteignaient l'entrée du lycée. Mais je pars du principe que s'il te répond encore, c'est qu'il se porte bien.
– Merci...
– Tu sais, Scaramouche, que même si madame Ningguang ne t'aime pas en tant qu'élève, ça ne veut pas dire qu'elle ne t'aime pas en tant que personne. Ils s'arrêtèrent à l'extérieur et laissèrent les autres lycéens passer. Tu peux passer chez eux, je pense qu'il n'y aura pas de problème.
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Celui du Planétarium d'à Côté ˣⁱᵃᵒᵗʰᵉʳ
Fiksi PenggemarAether Viator était un adolescent assez commun et simple, similaire aux autres de son âge. En effet, il avait des amis, allait au lycée, devait passer des épreuves, ect. Comme pour tout adolescent simple, le changement est constant. Ainsi, celui qu'...