Chapitre 16

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Blake : 

Après un long trajet, nous arrivons enfin devant le lieu du mariage.

C'est donc un immense château  qui se dresse devant nous, apparemment il a été entièrement privatiser pour l'occasion. 

Ils ne font pas les choses à moitié ici.

Mon père m'avait prévenu que la réception aurait lieu dans l'immense jardin, derrière la piscine et la labyrinthe végétale.

J'ai d'abord cru qu'il exagérait, mais force est de constater que c'était on ne peux plus véridique, il y a bien tous ces espaces luxueux, et probablement bien d'autres encore cachés à l'intérieur...

Putain, tout ce luxe excessif me donnerait presque la nausée...

Je me gare dans l'immense allée de graviers blancs, comme plusieurs autres voitures.

Autour de nous, ça grouille de gens. Tout le monde s'active, discute ou rie gaiement.

On voit sans problème que l'heure est à la fête.

Toute cette foule ne me met pas vraiment à l'aise alors je jette un rapide coup d'œil vers Eily, pour me donner du courage.

Parce que même si j'ai beau entretenir une certaine rancœur contre elle quand nous sommes seul à seul, ça n'enlève rien au fait qu'elle est et a toujours été mon pilier quand ça allait mal...

Sentant mon regard sur elle, elle se tourne vers moi et plonge ses yeux dans les miens, avant de m'adresser un sourire réconfortant.

Je ne peux m'empêcher d'attraper sa main pour la tenir dans la mienne, souhaitant un soutien physique.

Après une grande inspiration, je lui rend finalement son sourire.

Elle s'écrie alors, pour détendre l'atmosphère :

- Bon, on va affronter cette marée humaine, Blakounet ?

- Ensemble face au reste du monde, Sunny ? je la questionne en retour, mon sourire devenant  joueur.

Elle m'imite naturellement, et affirme :

- Ensemble face au monde Blake.

Je souris, puis quitte le véhicule.

Elle m'imite pendant que je récupère nos affaires dans le coffre, puis rattrape sa main dans la mienne pour la guider dans l'immense espace.

Dans notre chemin, nous passons devant un couple de cinquantenaires que je reconnais immédiatement, et qui me donne automatiquement envie de grincer des dents.

Les Ritalli...

L'homme est un ancien chef d'entreprise actuellement à la retraire, et connu dans le milieu pour passer son temps à s'envoyer en l'air avec des filles TRES jeunes, pendant que sa femme, qui est au courant mais qui n'en a rien à foutre, sait juste le suivre comme un petit chien et jouer les plantes vertes à ses côtés. Je la soupçonne même de l'avoir épouser juste pour profiter de son argent...

Ils sont tous les deux très vielles écoles, c'est-à-dire un brin raciste, purement homophobe, et mauvaises langues de manière générale.

Mais ils entretiennent plutôt de bons rapports avec mon père, ce qui fait que je dois tout le temps me les coltiner, ils sont toujours présent aux évènements où j'accompagne mon paternelle.

Sauf que cette fois je ne suis pas seul, et je sens que ça ne va pas leur échapper.

- Blake ! s'écrie le vieil homme, en s'avançant vers moi, les bras grands ouverts dans un signe faussement accueillant.

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