Chapitre 34

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Eily : 

Le lendemain, je me réveille avec le bras de Blake sur mon ventre,  et sa tête contre mon épaule. 

On s'est tous les deux endormis dans mon lit, sans arrière pensées, juste parce qu'on ne voulait pas se quitter pour dormir. 

Et hum, quel bonheur... 

Je m'étire, alors que Blake se réveille doucement au son de mon réveil. 

Il me sourit quand il m'aperçoit tout contre lui, et souffle : 

- Bonjour toi... 

Je lui rends son sourire, tout en affirmant : 

- C'est probablement ma meilleur nuit depuis des années ! 

- A moi aussi... 

On se lève et après un rapide petit déjeuner, on file au commissariat. 

Ca fait deux jours que je suis allée porter plainte, mais hier l'enquêtrice Martins m'a appelé pour me demander de venir à 9 heures le lendemain, afin qu'on puisse procéder à la confrontation. 

Ca veut dire qu'il ont attrapé Léo... Et ça veut aussi dire que je vais le revoir. 

Des frissons me parcourent les bras à cette pensée, mais je les ignore. 

Je dois être forte aujourd'hui, parce que je veux que l'enquête aboutissent à des poursuites juridiques, je ne veux pas qu'il s'en sorte aussi bien qu'il y a deux ans.

J'ai besoin qu'il soit puni, pour pouvoir enfin avancé avec cette histoire...

Je monte donc en moto, et après un dernier mot d'encouragement, Blake nous conduit jusqu'au commissariat. 

Quand on entre, je me fiche du monde ambiant ou du bruit agaçant de l'horloge, je n'arrive à penser à rien d'autre qu'à ce qu'il va suivre... 

On est ensuite guidés jusqu'au bureau de l'enquêtrice, qui nous attend justement devant. Elle nous salue, puis me demande : 

- Comment tu te sens Eily ? 

- Stressée. Horriblement stressée... 

- Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais sache que je serai là, avec vous. Je ne laisserais pas passer le moindre dérapage, tu es parfaitement en sécurité. 

- Merci... je soupire, un peu plus rassuré. 

Allez Eily, il ne peut rien te faire... 

- Bon, c'est quand tu veux, d'accord ? Blake, tu sais que tu ne peux pas venir, pas vrai ? elle le questionne.

Mon beau brun acquiesce : 

- Oui, je sais. On en a déjà parlé, et Eily sait que je l'attends dans le couloir, et que je la rejoindrai dès que ce sera fini. 

Il se tourne vers moi, et dépose un petit baiser sur mon front, avant de le coller au sien et d'affirmer :

- Je sais que ça va bien se passer, alors ne t'inquiète pas, d'accord ? Tu peux le faire, mon soleil. 

Je lui demande, parce que c'est devenu une petite habitude entre nous, pour nous dire je t'aime  :

- De chaque parcelle de ton âme ? 

- De chaque parcelle de mon âme. il me confirme. 

Je souris, lui rend la phrase, puis respire un grand coup, et affirme à l'enquêtrice : 

- Je suis prête. 

La policière me lance un petit sourire encourageant, puis m'ouvre la porte de son bureau. 

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