Putain non pas ça. Je ne suis pas un prédateur bordel! Pourquoi ils ont dit ça au procès? Parce que j'ai sept ans d'écart avec celui que j'aime? Et si je l'étais vraiment? Si l'amour qu'il avait pour moi était simplement dû à la domination sexuelle que j'exerce sur lui?
-Tu m'as manipuler. Tu pensais que j'étais consentant mais tu avait simplement le contrôle de mon esprit. Tu es un monstre. Tu me terrifie. Rappelle quand je t'ai vue au club entrain de maltraité ces hommes, rappelle toi de la peur sur mon visage. Souviens toi de la première fois où tu as posé la main sur moi. J'étais terrifié, apeuré. Tu es un monstre.
-Il a raison, s'exclame le juge. Un prédateur sexuel complètement détraqué.
-Hey les gars venez on va lui apprendre ce que c'est un viole, rit la bande qui m'a prit pour cible.
Stop je ne suis rien de tout ça. Je l'aime simplement.
-Tu m'aimes? Sérieusement?
-Ça rentre bien, rit l'homme en me pénétrant de force pendant que ces cinq disciples me tienne.
Je me réveille en sueur, complètement paniqué. Les yeux vairons inquiets d'Azur me ramène à la réalité. Je le prend contre moi en vidant mes poumons.
-Tu m'aimes pas vrais, je demande pour me rassurer.
-Bien sur que oui je t'aime. Asher tu es sur que tu ne veux pas me parler de ce qui t'es arrivé en taule?
-Rien de bien important.
-Asher, ça fait cinq nuit que tu es à la maison et tu n'as pas fait une seule nuit sans cauchemar.
Je caresse sa joue pour me vouloir rassurant mais il n'y prête pas attention. Il câline mes cheveux en me regardant tristement.
-Tu ne vas pas bien, ça se vois.
-S'il te plaît j'ai juste besoins que tu sois prêt de moi.
Il se cale contre moi et fini par se rendormir. Je profite de ce moment pour m'éclipser de la chambre et fumer une clope. J'ai repris mon addiction depuis le premier jours où j'ai été incarcéré et n'arrive plus à m'en passer, c'est la chose légale qui arrive à me calmer légèrement.
Le jour se lève, j'ai encore fait une nuit quasi blanche. Azur me rejoint avec deux tasses de café et m'en tend une, je le remercie en regardant le jardin puis réalise que je n'ai plus de rentrer d'argent.
-C'est toi qui a payer l'eau et l'électricité?
-Oui, je préférais vivre ici plutôt que chez mes parents.
-Merci d'avoir pris en charge la maison.
-De rien.
On s'assoie dans le salon de jardin, c'est vrais que je ne parle plus beaucoup, en même temps je n'ai pas grand chose à raconter.
-Asher, tu as fait les examens que le médecin t'as prescrit pour tes cotes?
-C'est rien de grave Azur.
-Tu te laisses aller mon coeur.
-Comment tu m'as appelé?
Il rougi légèrement ce qui m'arrache un sourire.
-Désolé c'est sorti tout seul.
-J'aime bien, on m'a jamais appeler comme ça jusqu'à présent.
Il souri, la meilleure des thérapie à mon sens, le voir heureux, automatiquement je souri aussi. Il s'assoie sur mes genoux en caressant mon visage, je l'embrasse. Rapidement nos langue se trouvent, après une longue valse elles se séparent pour qu'on reprenne notre souffle.
-Ça m'avait tellement manqué, murmure t'il contre ma peau.
Je récupère ses lèvres et passe ma main derrière sa nuque. La tension monte d'un cran, il commence à parcourir mon corps mais je l'arrête presque immédiatement. Il me regarde surpris, la seule excuse qui me viens en tête est que j'ai mal aux côtes quand il me touche.
-Désolé je ne voulais pas te faire mal.
-Je dois bien admettre que tu as raison, je dois faire ces examens.
-De tout façon ils sont fermés pour le moment.
Il reprend le contact plus bas, je le repousse de nouveau.
-J'ai pas envie, j'admets en détournant le regard.
-Ok, on peu quand même faire un câlin?
-Oui bien sûr.
Je ne me vois pas lui dire, je ne peux pas lui dire. Je refuse que son regard change, qu'à chaque fois qu'il pose les yeux sur moi il ne voit qu'une victime qui a été incapable de se défendre. Je pensais sincèrement qu'une fois sortit de là je n'y penserai plus et serai désireux d'Azur, seulement rien ne ce passe comme prévue. Il essuie ma larme sans relever le fait que je pleur en silence. Je m'énerve contre moi même, je ne supporte pas lui imposer mon état, je détourne les yeux en expirant par le nez, il ferme les siens en posant son front contre le miens.
-Je t'aime.
-J'ai besoins de l'entendre encore.
Il me le répète en calant sa tête dans mon cou. J'ai envie de l'entendre un millard de fois pour me protéger de ce cauchemar ou il me traite de monstre. Je lui demande de le répéter encore et encore jusqu'à ce qu'il attrape ma tête et plonge ses prunelle dans les miennes.
-Pourquoi tu veux que je te le dise autant.
-Parce que un cauchemar me hante depuis le premier procès.
-Je t'écoute.
-Tout ce qui ont dit sur moi, que je t'avais manipulé et pervertis que c'était d'ailleurs pour ça que tu m'aimais. Bah dans mon cauchemar c'est ce qui se passe, tu me ressort en boucle que je t'ai manipulé pour que tu m'aimes. Et quand je te dit que c'est sincère tu me ris au nez en jurant que s'est simplement parce que tu as peur de moi que tu as accepter mes pratiques. En plus la première fois où t'es mis une fessé à l'école tu étais tellement terrifié et désemparé que je n'arrive pas à m'empêcher de me demander si il n'y a pas une part de vérité dans leur discours.
Je ne lui raconterai pas les autres cauchemars mais je me dit que celui là lui permettra peut-être de comprendre mon besoins de le sentir prêt de moi en continue.
-Tu sais pourquoi j'étais paniqué? C'était pas à cause de toi mais plutôt ce que j'ai ressentis qui m'a terrifié ce jours là, rit il gêné. En toute franchise tu n'étais pas le premier prof à me fesser mais le seul à le faire d'une manière qui m'a excité. C'était impossible pour moi à se moment là de l'assumer, rappelle le temps que j'ai pris à réussir à ne serait-ce que te regarder dans les yeux tellement j'avais honte d'aimer ça et en plus avec un homme. Puis tu pense réellement que j'aurai fait en sorte d'avoir des court particulier avec toi di ma seul envie c'était de t'échapper?
Ces mots me rassure à un point que je ne pouvais pas envisager. Je ressert ses mains sans savoir quoi répondre.
-Asher Millicci, je t'aime et crois moi tu vas devoir me supporter encore longtemps.
Un fous rire me prend.