XXII : Asher

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Il a pousser sa torture jusqu'à bout, jusqu'à ce que lui décide qu'on devait jouir. Il me libère de mes liens en perdant son aire supérieure et s'empresse de me poser une compresse sur la hanche et l'autre sur la lèvre. Il paraît fasciné par cette dernière je n'oublierai sans doute jamais le regard qu'il avait quand il a posé son couteau dessus, ses yeux refléter sa lutte intérieure et sa perte totale de contrôle. C'est pour ça que j'ai fait le mouvement pour me couper, il en crever d'envie mais n'osait simplement pas. Puis cette sublime lueur quand il a réaliser que ma lèvre saigner m'a mener au summum de l'excitation. Ce n'est pas pour autant que j'accepterai de me soumettre régulièrement à lui. Bien que j'ai prit mon pied je ne suis quand même pas a l'aise avec la soumission. Cette manière d'être mis à nue et ce manque de contrôle est très compliqué à accepter pour moi. Adorable qu'il est il m'a fait couler un bain, j'y plonge sans me faire prier et me détend peu à peu dedans. Il s'assoit sur le rebord et me regarde un peu perdu.

-Viens avec moi, tu va prendre froid si tu reste nu à attendre.

-Oui j'arrive.

Il s'assoie face à moi entre mes jambe en gardant les sienne plier contre son torse. Je commence à comprendre ce qui se passe.

-Tu t'es fait peur?

Ma question lui fait plonger sa tête dans ses genoux.

-C'est bizarre. J'ai aimé, putain que j'ai aimé, seulement avec le couteau...j'en sais rien c'est comme si j'avais des pulsions bestial et j'avais tellement envie de t'en faire subite d'avantage alors que je sais que je ne dois pas dépasser certaine limite. Rien que pour ton visage, tu n'as jamais laisser de marque sur le mien et pourtant j'aimais tellement envie de t'ouvrir là lèvres.

-Azur, tu parles de quelles limites?

-J'en sais rien j'imagine qu'il y a des choses que tu ne veux pas subir et même une règle simple je n'ai pas été foutu de la respecter.

-Quelle règle?

-Pour ton cou.

-Je t'ai juste dit doucement, je n'ai pas non plus eus besoins de te dire d'arrêter.

Il est vrais que dans la domination, les premières fois, on peu être surpris de nos envies plus ou moins poussé. Ajouter à ça le respect des limites du soumis et les envies qui s'entrechoquent dans l'esprit et on peut très vite perdre le contrôle et ça deviens presque terrifiant.

-Je sais mais je ne pensais pas avoir envie de choses aussi peu acceptable socialement.

-On est tous passé par cette remise en question, socialement parlant peu de chose autre que les préliminaires et pénétration classique.

-Donc je ne suis pas un espèce de psychopathe ou de tortionnaire bizarre?

Je passe ma main sous son menton pour lui relever le visage, complètement attendrit par sa voix faible.

-Tu le serais si tu ne respectais pas les limites de ton partenaire et que tu recherchais à tout la douleur sans prendre en compte le plaisir. Là ce n'est pas le cas.

Il penche la tête pour que sa joue rentre en contacte avec ma main.

-Toi aussi tu as cette phases de remise en question?

-Oui. Et crois moi même ceux qui ne pratique le BDSM l'ont. Un soir lors d'un action ou vérité au pensionnat il y en a un qui a confié se branler en pensant a des personnes amputées, un autre en pensant qu'il était entourer de petit lapin.

-Wouah c'est... un peu bizarre.

-Tout ça pour dire que tout le monde a des fantasmes et des envies inacceptable socialement. Le tout c'est de faire le trie et connaître les limites.

-Mais dans le cas de ton pote c'est de la zoophilie, c'est dû pénale à se niveau non?

-Bah il ne voulait pas baisé les lapins, juste les câliner pendant qu'il se faisait du bien. J'avoue que je n'ai pas chercher plus loins, je ricane. J'évite de me poser des questions tant que ça ne concerne pas les enfants et les cadavres. Puis je vais le juger sur son envie de câliner des lapins alors qu'avec les soumis je fait du petplay? Ça peu être considérer comme une envie zoophile refoulée pour certain, comme l'ABDL pour les pédophiles refoulés. C'est pour ça à mon sens tant que certaine limite ne son pas franchis on n'a pas à se mêler de la vie des gens.

-Pas faux, bah tu vois du coup je me sens un peu plus normale avec mon couteau.

-Tant mieux.

On se leva puis sortons de l'eau qui commence à refroidir, je regarde ma lèvre qui a légèrement enflée, je tourne légèrement les yeux et vois Azur qui regarde ma hanche.

-Ça va, je demande en prenant le désinfectant?

-Je regarde mon œuvre.

Je roule des yeux en souriant et me nettoie correctement la lèvre. Ce n'est vraiment pas profond d'ici quatre jours il ne devrais y plus rien.

-Pourquoi tu as fait ça?

-Fais quoi?

-Ta lèvres.

-Tu en avais envie non?

-Oui mais bon, je croyais qu'on ne touchais jamais le visage.

-Si c'est parce que tu as peur que j'ai l'envie de me venger rassure toi ça n'arrivera pas. J'ai juste fais ce que tu crevais d'envie de faire mais tu n'avais simplement pas l'assurance nécessaire. Après c'est vrais que moi j'évite le visage car c'est la zone la plus visible.

-Ça te donne un aire de bad boy avec les tatouages et ta lèvre écorché.

Je ricane en secouant la tête, il pose ses mains sur mes hanche et embrasse ma nuque.

-Ça t'as quand même plus?

-Je n'aurai pas jouis si je n'aimais pas. Mais j'avoue que ta torture lente et longue m'a donner envie de reprendre le dessus à un moment. J'étais about.

-Et si j'avais refuser de te faire jouir qu'est ce que tu aurais fait?

Je me retourne et relève son visage vers le mien, je caresse sa lèvre avec mon pouce et affiche un sourire satisfait.

-J'aurai sagement attendu que tu me libères, puis que tu t'endormes. Je t'aurai attaché et tu aurais été réveiller à cause de la douleur des coups de ceinture, je t'aurai fouetter jusqu'à ce que tu finisse en larmes. Je t'aurai mît l'écarteur buccal et je t'aurai baiser la bouche jusqu'à pouvoir souiller ton visage avec mon sperme. Puis je t'aurai laisser comme ça jusqu'à mon réveil.

Son regard excité et joueur m'envoûte, je sens son érection durcir contre ma peau, j'effleure ses lèvres tendrement avec les miennes sans l'embrasser puis m'éloigne en reprenant une posture normale.

-Enfin vue que j'ai joui je n'ai besoins d'en arrivé là, je balance sans aucune intonation sensuel.

-T'as pas le droit de m'exciter et de me laisser comme ça, gronde t'il avec une voix désespérée.

Je me m'avance avec une démarcher sensuel, me penche à son oreille et mordille légèrement son lobe. Il frémis.

-J'ai tout les droit sur toi, je susurre au creux de son oreille.

Je quitte la pièce satisfait de sa frustration.

A.M & A.W T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant