13 : Azur

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-Donc tu as craqué et tu lui a posé un ultimatum, soupir ma cousine en portant son soda au lèvres.

-Exactement. Tu penses que j'ai fais le bon choix?

-Je pense surtout que tu as voulu lui crée un électrochoc et que c'est assez saint.

-Bref depuis tu m'entends déballer mes problèmes de couple, et toi comment ça va?

-Ça va ça va, je t'avoue que mon nouveau taff est assez prenant mais ça me plaît beaucoup. Et tu sais que si t'as besoins de parler ou à quoi je suis là.

-Je sais. Toi aussi tu as reçus une invitation des Johnson pour leur réception et collecte de dont annuelle?

-Oui, tu vas y aller?

-Je sais pas, il y aura certainement mes parents.

-C'est pas grave t'as le droit de vivre sans eux.

-Pas faut.

Je regarde mon téléphone pour la deux centièmes fois, il n'a toujours pas répondu à mon message pour savoir où il est. Ma cousine me regarde tendrement et essaie de ma rassurer seulement j'ai un mauvais pressentiment. Elle fini par repartir et me laisse seul à la nuit tombée. Je tourne en rond et essaye de l'appeler sans succès. Je descend à la cave récupère les trois bouteilles de Jack puis remonte dans le salon. Je reste planter devant les bouteilles, le téléphone posée à coter.

Cœur:

Je rentrerai demain je pense.

Moi:

Ou tu es? Fais attention à toi s'il te plaît. Je t'aime.

Je me sert le verre et le bois cul sec. Je réalise ma connerie et redescend les deux ferme à la cave. Celle que j'ai ouverte reste sur la table à côté du téléphone, je me ressert un verre et attend un message retours. J'ai envie de finir cette putain de bouteille. Des centaines de milliers de question me passe dans la tête. J'en peux plus, je veux l'aider, je l'aime mais le voire tout les jours dans cet état, voir qu'il se laisse totalement aller et fait semblant parfois de se reprendre en main. J'en ai marre de tout ça, marre d'être totalement impuissant et qu'il refuse toute aide potentiel. Je m'effondre avec mon verre en imaginant le pire, j'ai peur qu'il me quitte à cause de l'ultimatum. D'un autre côté je ne peux pas continuer comme ça. Je suis égoïste mais réaliste, c'est pas la solution. Enfin je crois, j'espère. J'oublie le verre et attrape la bouteille en voyant la story de Leland, un ami à Lys, qui montre mon Asher en soirée BDSM avec eux

-Oh non par pitié Azur réveille toi.

-J'ai mal au crâne ne cris pas.

-Tu as bus combien de bouteille?

-J'ai bus la moitié d'une et deux verres.

-Mais pourquoi?

-T'es sérieux là Asher, tu me demande pourquoi, je sais pas réfléchis deux minutes.

-Je t'ai envoyer un message pour te prévenir je rentrerai tard.

-Non moi je te parle de ça Asher!

Je lui montre la story où il est assis entourer par quatre soumis.

-Azur je n'ai pas coucher avec eux, pour tout te dire je ne l'es ai même pas toucher.

-Je ne veux pas savoir. Moi tout ce que je retiens c'est que tu part en claquant la porte, tu daignes répondre au bout de presque douze heures, pas un je t'aime, pas un mot doux ou gentil, j'ouvre Snap et je tombe sur ça.

-Oui je suis dans le chalet des plaisirs voir Daryl, on a discuter et je voulais me défouler sur un soumis. Pas de sexe juste de la douleur. Sauf que j'en ai été incapable donc je me assis dans le salon et oui j'ai discuter avec eux mais rien de plus. Oui j'ai merdé en ne te tenant pas au courant et sans te dire je je t'aimais mais...

-Y'a pas de mais Asher, t'as réfléchis à ce que je t'ai dit?

Il détourne les yeux et mordille sa lèvre.

-Oui mais je te l'ai déjà dit je ne veux pas voir de psy. Je ne veux pas étaler ma vie à quelqu'un que je ne connais pas.

-Tu comptes aller mieux comment alors?

-Je vais reprendre le sport et une hygiène de vie correcte...

-Et prouver au lieu de parler?

Il me dévisage, je soupir et me lève pour aller me faire couler un café. Le soleil se levant à peine j'en déduit qu'il est vraiment beaucoup trop tôt pour avec une discutions sérieuse en faite. Je prend mon café clope et m'assoie sur le canapé de jardin. Il m'imite et s'assoie à côté de moi.

-Comment je peux me faire pardonner?

-En allant mieux.

-Tu sais que la plupart des victimes ne suivent pas de thérapie.

-Oui et la plupart finissent en dépression et chez le psy à quarante ans ou alcoolique ou drogué. Bref c'est le matin j'ai une gueule de bois et je suis fatigué. J'ai juste envie de boire mon café et fumer ma clope.

-Je t'aime tu sais.

Je tourne la tête vers lui, il a les larme aux yeux et la voix étranglée. Je pose ma tête sur son épaule et soupir.

-Moi aussi je t'aime, même si tu me saoul de bon matin.

Je relève ma tête et bois mon café. Je comprend que ça puisse être dur de passer le cap et aller voir un psy. Je suis même un des mieux placé pour comprendre ça. Seulement je sais aussi à quel point une aide extérieure peux être précieuse quand on est au plus bas.

-Je n'avais pas touché une goutte d'alcool depuis ton incarcération.

-Je m'en veux crois moi...

-Tu sais le pire c'est que j'ai la gueule de bois alors que je n'étais même pas bourré et je n'ai pris aucun plaisir à boire. Je n'ai pas savourer l'alcool, comme avant.

-Je suis vraiment désolé, la dernière dont j'ai envie s'est que tu replonges...

-Je m'en doutes.

-Tu as encore envie de boire?

-Honnêtement oui, malgré le mal de crâne j'ai envie de me bourrer la gueule. Mais je sais parfaitement qui si je reprend une goute d'alcool dans cette optique je replonge. J'avoue aussi que je n'ai pas envie que tu reviennes me chercher dans un squat alors que je suis ivre mort.

-Tu t'en rappelles?

-Oui, c'est peut-être la seule chose claire de cette semaine. Tu m'a prit dans tes bras et tu m'as dit que je pouvais te haïr tant que je voulais mais je devais arrêter d'avoir ce comportement auto destructeur.

-C'est toujours valable tu sais.

-Je ne veux pas te haïr. Je veux juste que t'aille mieux.

Il pose sa main sur le mienne et la ressert avant puis prend une grande inspiration.

-Je ne veux pas voir de psy parce j'ai peur, je ne suis pas fou et ne veux pas être classé comme tel, me droguer à des médicaments pour juste fermé les yeux...j'ai peur de déballer ma vie a un inconnue et qu'il me juge. Parfois j'ai l'impression que c'est tellement plus simple de rester dans ma bulle...

-Je sais. Je suis passer par là.

A.M & A.W T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant