VI : Asher

667 32 0
                                    

Je m'arrête devant la maison de Daryl en pleine prise de conscience. Je lui en veux à un point inimaginable pourtant aller le fracasser n'est pas la solution. Il sort en voyant ma voiture, un court instant je m'imagine démarrer et lui foncer dessus. Je me répugne d'avoir ce genre de pensées et ces pulsion malsaine. Il envoie un message et ouvre la portière de ma voiture.

-Si tu veux m'en mettre une vas-y mais après toi et moi devons parler.

Je sors et lève la main avant de la baisser sans la toucher.

-Pourquoi t'as fait ça? Pourquoi tu m'as trahis comme ça?

-Parce que tu t'en voulais de faire souffrir Azur. Même si tu ne m'as pas confirmé mon hypothèse je ne suis pas dupe tu sais. Et je me suis dit que si tu étais mis devant le fait à complies tu arrête de nier et te voiler ta face d'un sourire faux.

-Daryl, ce genre de chose...tu ne peux pas forcer les gens à le dire, encore moins le dire à la place des gens.

-Je ne lui ai pas dit, j'ai parler d'un soumis.

-Arrête de jouer sur les mots putain.

-Il est en droit de savoir pourquoi l'homme dont il est fou amoureux le repousse sans cesse et préfère passer son temps à dormir et se laver plutôt que de discuter et s'amuser avec lui.

-C'était à moi de lui dire! C'était à moi d'en parler quand je me sentais prêt et quand je l'avais enfin assumé.

-Te connaissant tu te serais laisser crever plutôt que d'alerte que tu es une victime.

-Quand bien même! Tu ne t'es pas dit deux minutes que je ne voulais pas être vus comme tel. Tu ne t'es pas demandé ce que moi je pouvais ressentir ou le mal que ça peu me faire de voir son regard se poser différemment sur moi!

-Personne ne te regarde différemment Asher.

-Toi le premier. Quand tu m'a partager ton hypothèse tu avais cette pitié dans les yeux.

-Tu devrais aller consulté un psy qui pourrait t'aider à traverser ça.

-Va crever Daryl, je ne veux plus te voir chez moi ni a l'extérieure.

-Ash...

-Ciao.

Je remonte dans ma voiture et reprend la route de la maison, je m'arrête en chemin, sur le bas côté, et explose en larme sans savoir pourquoi. Il me faudra trois musique complètes pour réussir à me calmer. Je relève la tête en allumant un clope et vois un fleuriste en face avec des roses rouges magnifiques comme celle qu'Azur m'avait ramener le lendemain de mon anniversaire. Mes bons moment avec lui me reviennent en mémoire et m'aide à me calmer d'avantage. Je sort et décide d'en prendre deux puis remonte en voiture. J'arrive enfin à la maison, je sais que je doit m'excuser auprès d'Azur je n'ai pas été vraiment correcte avec lui ces dernier temps. Je passe à peine la porte qu'il se lève du canapé, je lui donne les deux roses en m'excusant, il souri légèrement et me recercle en embrassant ma joue avant de les mettre dans l'eau.

-Je vais aller dormir, je préviens.

Il se retourne et me fait son plus beau sourire avant de me répondre.

-Pour tout te dire ça me dérange que tu passe tes journée dans ta chambre. Je sais que tu veux être seul mais reste un peu en bas, je vais monter moi.

-Ok.

Il monte et me laisse dans le bordel du rez-de-chaussée, ma maison n'a jamais été dans cette état et franchement ça me fait peur. Je commence par mettre la vaisselle salle dans le lave vaisselle et rapidement je me retrouve à frotter tout le bas jusqu'à ce que toute les pièces brillent.

Je monte me laver puis me couche dans mon lit épuisé alors que je n'ai rien fais. Après avoir fixé le plafond pendant deux longues heures je m'endors malgré moi. Les cauchemars reprennent en boucle, les scènes défilent sans que je n'arrive à les changer. Comme d'habitude je me réveille en sueur et en larme. Je ressent encore la douleur de ces actes répugnants. Je soupire en voyant que ça ne fait que deux heures que je dors. Je suis trop fatigué pour rester éveillé, mon esprit me lâche et replonge dans le noir.

Mon coeur se sert et mes muscles se contractent tellement qu'il m'est impossible de bouger.

-Tu es à la maison...

La voix d'Azur m'aide à calmer.

Je me réveille sans avoir mal au dos pour une fois, pourtant je n'arrive pas à bouger. Je réalise qu'Azur et allonger sur moi, sa tête sur mon tors et la moitié de son corps sur le miens. Je le ressert en m'imprégnant de son odeur. C'est dingue la patience dont il preuve avec moi, j'ai conscience que j'ai beaucoup de chance de l'avoir. J'aimerai le traite dignement, lui donner ce qu'il attend de moi, seulement à chaque fois je ressent tellement de chose négative contre moi même que j'ai tendance à les transférer sur lui.

-Bonjour, murmure t'il en relevant la tête vers moi.

-Bonjour, je répond avec même volume.

-Tu as réussi à mieux dormir après ta crise?

-Oui mais quelle crise?

-Tu t'es mit à crier et tu avait l'aire tellement mal...j'ai pas pus résister à l'envie de te faire un câlin, c'est pour ça que j'ai dormi avec toi.

-Je suis désolé de t'infliger ça Azur.

-M'infliger quoi?

-Mes sautes d'humeurs mon envie d'être seul...

-C'est rien ça.

Il bascule sur les coudes et met son visage face au miens.

-Az tu...

-J'ai pas envie qu'on se prenne la tête avec ça.

Ses lèvres se posent sur les miennes, nos langues se trouvent rapidement.

-Mon coeur, ça te dégoûte de me toucher?

-Non pourquoi?

-Parce que ça me manque. Ta manière de me toucher et me maltraiter dans l'intimité.

-Je ne sais si je me sens de faire ça.

-D'accord.

Il reprend mes lèvres entre les siennes. Je revois les différents moments où je l'attachais et le privais de tout contacte pour faire monter l'excitation et l'envie. En essayant de garder ces seules images en tête je pose les mains sur lui et redécouvre le corps qui m'excitait auparavant. Il gémis plus ou moins fort en fonction des zones érogènes. Son corps à moitié nu réagit rapidement, je joue légèrement avec ses tétons, ses dents mordilles ma lèvres en réponse.

-Je t'aime, murmure t'il entre deux gémissement.

-Moi aussi.

A.M & A.W T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant