𝙽𝚞𝚖𝚋𝚎𝚛 𝚃𝚑𝚒𝚛𝚝𝚢-𝚃𝚠𝚘

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Le jour tant attendu vient d'arriver et c'est avec difficulté que j'ouvre les yeux.

Cette nuit avait été une des plus longue que j'avais passé, c'était comme si les heures ne passaient pas. C'est seulement vers cinq heures du matin que Morphée m'avait enfin accueilli dans ses bras.

Je me lève alors en soupirant.

Mes yeux sont encore gonflés et des cernes sont dessinés en dessous, heureusement que le maquillage existe.

Je me prépare alors et enfile des vêtements de ville parce qu'à quoi bon enfiler mon équipement ? On allait tout faire sauf jouer au foot 2 rue extrême.

Je finis par descendre rejoindre mes parents qui sont entrain de déjeuner. L'ambiance est tendue, mon père lit le journal et ma mère est sur son téléphone.

C'est mieux ainsi plutôt que de les entendre se lancer des piques comme hier soir pendant le souper.

Moi : coucou...

Ma voix les interromps dans leur activité, tout deux levant la tête vers moi.

Maman : tiens te voilà, le déjeuner est prêt.

Je ne sais pas si elle fait ça parce que mon père est là ou si elle cherche à se rattraper de son ignorance face à la situation avec Sly car jamais elle ne s'occupait de préparer le petit-déjeuner, c'était tout le temps « regarde dans le frigo ce qu'il y a, tu n'es plus une gamine pour que je te prépare encore à manger. »

Je ne bronche pas et m'assis à côté de mon père.

Papa : bien dormi ?

Moi : oui super.

C'est une des pires nuits que j'avais passé mais lui dire serait inutile.

Ma mère pose une assiette de pancakes devant moi ainsi qu'un verre de jus d'orange.

Tout est tellement cliché, on ressemble à ce genre de famille parfaite que l'on aperçoit que dans les films américains alors qu'en réalité, nous ne formons même plus une famille.

Pourquoi se donner une telle image ?

J'engloutis alors les crêpes épaisses, je comble mon stress avec la nourriture. A chaque fois ça diffère, soit je ne mange pas du tout à cause de cette boule bloquée dans ma gorge, soit au contraire j'ingère n'importe quoi pour combler le vide et la frustration que je ressens.

Ce n'était pas normal ce genre de chose mais je ne le savais même pas.

Maman : dès que tu as fini on partira.

Je termine donc de manger puis débarrasse la table.

Maman : non ne t'inquiète pas, je vais le faire.

C'est quoi son problème ? Je ne comprends pas ce comportement si cliché et ça me crispe de voir qu'elle essaye de montrer une image de nous à mon père histoire de dire « tu vois, je m'occupe bien de notre fille contrairement à toi. »

C'est idiot mais que puis-je faire ?

Je soupire alors et enfile mes chaussures avant que l'on quitte enfin la maison.

C'est avec la voiture de mon père que nous nous dirigeons vers le Forum.

Une fois arrivé, on sort de la voiture et on marche vers le bureau de Paul mais sur le chemin, je vois au loin Walter assit sur un muret, le téléphone en main.

𝐔𝐧𝐞 𝐒𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 {ғᴏᴏᴛ 2 ʀᴜᴇ ᴇxᴛʀᴇ̂ᴍᴇ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant