𝙽𝚞𝚖𝚋𝚎𝚛 𝚃𝚑𝚒𝚛𝚝𝚢-𝚃𝚑𝚛𝚎𝚎

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C'était la goutte de trop, cette dernière phrase me donne la nausée.

Toute mes émotions se mélangent comme la nourriture dans mon estomac.

Maman : c'est décidé ! Ma fille ne restera pas avec des gens comme vous !

Dit-elle en saisissant mon poignet violemment, me tirant jusqu'à la sortie.

Je me dégage alors, remarquant les traces que ses doigts avaient laissées sur mon poignet.

Son regard est lourd et remplis de colère, c'est la première fois que je vois ma mère ainsi et j'aurai préféré ne jamais voir cela.

Sa bouche s'ouvre, s'apprêtant à sortir quelque chose mais quelqu'un est plus rapide qu'elle.

Mère de Lord : c'est ça barrez-vous, ça évitera de nouveau divorce comme ça !

Ma mère se tourne vers la femme avant de lui sauter dessus. J'ai l'impression d'être dans un Zoo.

Mon père ne bouge même pas d'un pouce, comme ci tout ça était normal.

Moi : papa... faut faire quelque chose !

Papa : pourquoi faire ? Elle se débrouille plutôt bien et puis, ses problèmes ne sont plus les miens.

Je déglutis mais ne bouge pas pour autant. Il est hors de question que je m'interpose entre ma mère et celle du roux. La dernière fois que j'ai essayé de l'arrêter j'ai terminé sur le sol avec la joue enflée.

Je ressens une énorme envie de vomir, le cocktail qui se faisait dans mon esprit est si mauvais.
Culpabilité, tristesse, peur, haine, regret.

Tout ça est dégoutant, il faut que je sorte d'ici et rapidement...

Je décide de quitter la pièce, laissant alors Paul s'occuper de la situation.

Je franchis la porte et descends les marches.

J'ai l'impression que l'air ne passe pas dans ma trachée.

L'eau salé coule à flot sur mes joues qui sont déjà rougis par la gêne que j'ai ressenti à cause du comportement honteux de mes parents.

C'est un véritable cauchemar.

Je marche en direction du terrain mais je me stoppe assez rapidement en voyant mon amie ramassant la balle.

Son regard croise le miens et une once d'inquiétude l'envahi, lâchant alors le ballon qui se trouve à nouveau sur le sol poussiéreux.

Mawell : Lena ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Ça s'est mal passé ?

Je ne réponds pas, comme si j'avais perdu le secret pour former une quelconque phrase.

Mes larmes coulent toujours, comme les chutes du Niagara ce qui la fait comprendre que non, ça ne s'est pas bien passé.

Mawell : je suis tellement désolée Lena.

Celle-ci s'approche de moi et me prend dans ses bras.

Jamais je n'aurai pensé qu'elle me réconforterait comme ça un jour.

Moi : c'est un cauchemar Mawell.

J'ai enfin pu sortir une phrase entre mes sanglots qui m'insupporte.

Je me déteste d'être aussi faible comme cela, j'ai toujours tout fait essayer de rester forte mais avec de telles situations c'est si compliqué.

𝐔𝐧𝐞 𝐒𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 {ғᴏᴏᴛ 2 ʀᴜᴇ ᴇxᴛʀᴇ̂ᴍᴇ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant