Chapitre Vingt-et-un

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Angelina
2008



— JOYEUX ANNIVERSAIRE ! J'entends hurler dans mes oreilles.

Même le mot hurler est trop faible je pense. Je comprends pourquoi c'est Bill le chanteur maintenant.

— LA STAR A 18 ANS ! Crie Georg en ouvrant en grand les rideaux de ma chambre.

— ALLEZ DEBOUTTT !

Quelqu'un m'arrache la couette qui me recouvrait, ce qui me force à me lever.

— Ça va pas d'hurler comme ça ! Je dis en m'asseyant sur mon lit en voyant les quatre zouaves entrain de retourner ma chambre.

— Allez on pars au parc aquatique dans une heure ! Me dit Tom. Lève ton cul !

Je me lève de mon lit en frottant mes yeux.

— Nan Georg pose ça ! Je dis en le voyant jouer avec un de mes soutien-gorge. Ne fouillez pas dans mes affaires !

Ils sont tous mort de rire, Tom prend une de mes culottes et là met sur sa tête, Bill s'allonge par terre tellement il rigole et Gustav et Georg essayent mes soutifs. C'est du n'importe quoi.

— Ça suffit ! Je dis en arrachant ma culotte de la tête de Tom.

Mais malgré moi je suis morte de rire en voyant les deux spécimens entrain d'essayer mes soutifs en se marrant et en se mattant dans le miroir.

— Allez sortez ! Je vais me préparer. Je leurs dit en récupérant mes affaires et en mettant les garçons à la porte.

— Dépêche on a fait des crêpes pour toi en bas ! Me dit Gustav en sortant avec tous les garçons de ma chambre.

Je leur dis que j'arrive et prends mon téléphone qui est posé sur ma table de nuit. Ma mère et Liza m'ont sûrement déjà envoyé un message.

Je déverrouille mon téléphone et aucune des deux ne m'a envoyé de message, il est seulement 7h du matin, elles doivent encore dormir je pense.

Mais j'ai quand même reçu un message, d'un numéro inconnu. Je fronce les sourcils et clique dessus.

« Joyeux anniversaire Angelina, tu resteras toujours ma chérie. Nous nous reverrons »

Mon coeur se serre.

Papa ?

Non impossible il n'a pas été présent pendant onze années et là il reviendrais le jour de mes 18 ans ?

Je sens que mes mains commencent à devenir moite, je suis vraiment pas bien. Je supprime le message et ne cherche pas à répondre. Si c'est mon père, il n'aura plus rien de moi, plus jamais je voudrais lui adresser la parole. Il est mort pour moi.

J'étais petite quand il est parti, mais c'est comme si j'avais du faire un deuil d'un père qui pourtant n'étais même pas mort. C'est juste un père qui n'étais pas présent.

Et le deuil je l'ai fait depuis bien longtemps, même si dès fois le passé est douloureux quand j'ai des souvenirs de lui, je sens que ça me ronge encore, mais plus jamais je ferais machine arrière. Et c'est tellement triste.

Une fille ne devrait pas mendier une relation à son père. Un père est censé être le premier amour masculin d'une petite fille, mais je le cherche encore partout.

Papa, ne reviens jamais.

Voilà ce que j'aurais du lui écrire, si c'est vraiment lui derrière ce message bien évidemment. Mais il ne mérite même pas une micro seconde de mon attention.

Mon Ange  ➶  Tom Kaulitz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant