Mon Ange ➶ Tom Kaulitz

Chapitre Trois

Angela
2008

Bill a mis la musique, Hey Baby de Pitbull, et Liza et moi, même Georg, dansons comme des zinzins, il faut dire que nous sommes tous bien arraché, des cadavres de bouteilles jonchent la table, on a vraiment tous trop bu. Mais on rigole vraiment trop, je me déhanche et je sent le regard brûlant de Tom sur mon corps.

Il est assis sur le canapé entrain de fumer une cigarette et moi aussi je le regarde. On c'est lancé des regards absolument toute la soirée, et j'adore le jeu de séduction qui c'est installé entre nous. Du genre, Qui de nous deux va craquer en premier ? Certainement pas moi Kaulitz.

Je commence à avoir trop chaud, alors je m'approche de lui et m'affale sur le canapé à côté de lui.

— J'aime bien ton pantalon enfaite. Il me dit en souriant.

— Oh merci, j'me suis inspirée d'un célèbre mannequin. Je lui réponds.

Il rigole et écrase sa cigarette dans le cendrier.

— Je peux avoir une cigarette ? Je lui demande.

Il sort une clope de son paquet avant de la placer entre mes lèvres, et de l'allumer lui même, avec ce même sourire qu'il refuse de quitter.

— Pas bien de fumer. Il dit en rangeant son briquet dans sa poche.

— Faut bien mourrir de quelque chose. Je lui répond en pouffant.

— Tu fumes beaucoup ? Il me demande en penchant sa tête de côté de manière, vraiment, vraiment trop sexy. Ou alors c'est juste à cause de l'alcool dans mon sang que je pense ça.

— Seulement en présence de beaux garçons. Je lui répond avec un sourire malicieux en tirant une taffe de ma clope.

— Culotté venant d'une vierge. Il répond en haussant les sourcils.

Je m'étouffe avec la fumée de ma clope.

— Excuse moi Monsieur le pro des IST. Je lui répond en sachant très bien la réputation qu'il a.

Il explose de rire en penchant sa tête en arrière. Seigneur, il est divin.

— Comment c'est possible que tu es rien fait ? Tu es déjà tombé amoureuse non ? Il me demande en reprenant son sérieux.

— Oui et donc ? Y'a pas de rapport. Je dis en écrasant ma clope.

Il fait une tête bizarre, me faisant comprendre que pour lui si.

— Quand tu aimes une personne, avant d'aimer son corps, tu aimes sa façons de penser, sa beauté intérieur, ce qu'il peut t'apporter de différent dans ta vie. C'est pas le corps qui passe en premier. J'ai était en couple pendant 2 ans, de mes 14 ans à 16 ans, dans tous les cas je me sentait pas de franchir le pas. Je dis en haussant les épaules.

— Et maintenant, tu te sentirais prête ?

Non mais on est où là ? Je le regarde, dubitative.

— Pour être un autre trophée sur ton palmarès ? Ça ira. Je lui répond en levant les yeux au ciel.

— Tu serais le plus beau, Angelina.

Nouveau levage de yeux au ciel de ma part.

— Ange. Je le rectifie, je n'aime pas qu'on m'appelle par mon prénom complet.

— Mon Ange. Il répond toujours avec ce sourire niais sur son visage.

— Non mais t'as fini oui ! Je lui dit en lui poussant l'épaule en rigolant.

Il rigole aussi en replaçant correctement sa casquette sur sa grosse tête.

— Je vais rentrer moi, je suis fatigué. Je dis en baillant.

— Vas-y je t'accompagne jusqu'à ta porte. Il me dit en se levant.

— Ça ira t'inquiète, je rentre avec Liza. Je lui dit en prenant mon sac à main.

— A mon avis, elle elle veut pas rentrer. Il me dit en rigolant.

Je fronce les sourcils et regarde la scène, ah oui, elle est entrain de se déchaîner sur la piste avec Bill. L'alcool lui réussi pas, y'a juste à la voir entrain de faire la danse du robot avec Bill. J'explose de rire. Elle est pas possible.

Je lui dit quand même que je rentre, elle a ses clés aussi de toute façon. J'accepte que Tom m'accompagne.

On sort de la suite et on prend l'ascenseur.

— Eh ! Attendez ! On entend alors que les portes allez se refermer, un mec rentre en trombe dans l'ascenseur.

Une chose et sûr, il a bu, bien plus que Tom et moi je pense. Je me décale dans un coin de l'ascenseur, ne voulant pas me faire vomir dessus par un ivrogne, j'ai mieux à faire.

Tom se décale aussi et place sa main autour de ma taille. Je lève ma tête et le regarde en m'interrogeant. Je suis assez grande pour me défendre toute seule. J'eu envie de lui dire. Même si cette petite attention pour me « protéger » me procure des milliers de frissons. Sa main est chaude sur ma taille. Il me sourit et me fait un clin d'œil, bah bien sûr monsieur.

Je lève les yeux au ciel et l'ascenseur s'arrête à mon étage. On sort tous les deux de l'ascenseur.

— Tu me demandes pas si veux entrer ? Il me demande quand j'ouvre la porte.

— Non, pourquoi faire ? Je lui réponds en sachant très bien à quoi il pense. Je te l'ai dit Tom, peut être que tu pensais que je rigolais mais c'est la vérité, je ne serais pas et je serais jamais une fille avec qui tu couches avant de me mettre à la poubelles comme un vieux mouchoir. C'est mort.

— Mais-

— Bonne nuit Tom. Je le coupe en lui faisant la bise, Merci de m'avoir raccompagner.