Chapitre Quarante

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Angelina
2008


— Bonjour, Angelina ? Une très belle femme m'ouvre la porte.

Ses cheveux noir coupé en carré sont parfaitement lisse et sa robe blanche cintré lui va à ravir.

— Bonjour, oui c'est ça. Elle m'invite à rentrer dans l'énorme maison de mon père.

Quand le taxi m'a déposé ici j'ai bien demandé si j'étais à la bonne adresse tellement la maison devant moi été énorme. C'est un quartier très chic, où tous les arbres de chaque maison doivent sûrement être taillés tous les dimanches.

Le contraire de chez ma mère, je me suis tout de suite dit. Et cette réflexion m'a créé une boule au ventre.

— Moi c'est Maria, elle dit en me sortant de mes pensée en me faisant la bise. Tu es ravissante Angelina, ton père ne m'a pas menti. Elle me dit d'un sourire parfait.

Et même si j'aimerais détester cette femme, cette foutu maison, mon père, ainsi que toute la terre entière, je me sens directement bien aux côtés de Maria. Elle a un visage qui respire la bienveillance et elle remarque de toute évidence que je suis mal à l'aise.

— Chéri ? Angelina est là ! Elle dit en me débarrassant de mon manteau pour l'accrocher au portant prévu à cet effet.

Je n'ai toujours pas su dire un mot et mon père sort de nulle part. Il me sourit directement.

— Bonjour ma fille, je suis très heureux que tu sois là, si tu savais. Il me dit en me prenant dans ses bras.

Je reste quelques secondes paralysé par ce contact mais finit par prendre sur moi et répondre à son étreinte.

— Moi aussi, papa. Je réponds en ravalant la boule qui s'est formé dans ma gorge.

On se détache et Maria et lui m'invite à entrer dans l'énorme salon. Un grand canapé blanc fait l'angle devant une baie vitrée juste gigantesque qui donne sur le jardin avec une piscine creusée qui pourrait accueillir toute la population de Leipzig. Et bien sûr, un magnifique sapin de noël d'au moins quatre mètres qui trône au milieu de la pièce.

Ça me rappelle que noël est dans quelques jours. Et j'ai envie de fondre en larme en me disant que les personnes avec qui je devrais le passer m'ont planter un couteau dans le dos. Liza, et ma propre mère.

Je sais que Tom va partir à Magdebourg le fêter avec sa mère et Bill, et quand on était encore ensemble il voulait absolument que je l'accompagne, pour que je rencontre sa mère en même temps. Mais maintenant que tout est fini, je m'imagine déjà fêter noël seule, dans l'appartement de Tom, sans lui.

— Alessio, je te présente ma fille, Angelina. Mon père me coupe dans ma contemplation. C'est le fils de Maria, Ange.

Je me retourne et fait face à un homme, ou plutôt dire, une armoire à glace. Ses cheveux blond sont long et lui tombe sur le front, il a un très beau visage.

— Enchanté. Il me dit en souriant avant de me
faire la bise.

Il doit au moins faire 1m90, il est vraiment très grand. La différence de taille de nos deux corps doit être ridicule vue de loin.

Quand il se recule de moi après avoir embrassé mes deux joues, une vague de parfum d'homme emplie mes narines. Il sent très bon.

— Bon, que voulez vous boire ? Demande mon père en se dirigeant vers l'énorme cuisine américaine.

A droite du salon se trouve d'abord une très longue table à manger, entièrement en marbre entouré de chaise noir et un lustre noir pend au milieu de la table. Tout est très design. Et enfin la cuisine américaine qui est dans les mêmes ton que le salon et la table à manger est tout aussi grandiose. Tout est vraiment très chic.

Mon Ange  ➶  Tom Kaulitz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant