Mon Ange ➶ Tom Kaulitz

Chapitre Dix-Huit

Angelina
2008

Je me réveille et cligne plusieurs fois des yeux à cause de la lumière éblouissante qui s'infiltre à travers le rideau.

Je me fige quand le bras de Tom qui est enroulé autours de ma taille me tire plus près de lui. Je l'avais presque oublié celui là.

Ce qui c'est passé hier soir me reviens en tête de A à Z et mes joues sont en feu. Après ça, Tom et moi nous sommes douché tous les deux et puis il a fini par s'assoupir dans mon lit, même si il était clairement censé dormir dans le sien.

Je sais même pas ce que nous sommes, on en a même pas parlé officiellement et j'ai pas envie de lui poser la question sous peine d'être la meuf chiante qui veut à tout pris coller une étiquette sur tout ce qui se passe dans sa vie. On verra bien ce qui se passera entre nous à l'avenir. Pour l'instant je me suis assez prise la tête dans ma vie pour me tracasser le cerveau maintenant.

— Tu penses à quoi mon Ange ? J'entends Tom avec une voix éraillée derrière moi.

Son souffle chaud me chatouille les oreilles, je me retourne dans le lit pour être face à lui.

— Au fait que tu ronfles comme un sanglier. Je lui réponds pour l'embêter.

Il lève les yeux au ciel en souriant.

— Petite menteuse. Il me dit en commençant à me chatouiller.

Alors là, malheur.

Je déteste être chatouiller ça me procure des crises de rire incontrôlable au point où j'ai l'impression de manquer d'oxygène. J'asphyxie littéralement.

Tom apparemment sans fiche puisqu'il continue sa torture et il rigole tellement qu'il chiale alors que je suis entrain de mourir.

Super.

— FERMEZ LA VOUS AVEZ DÉJÀ FAIT ASSEZ FAIT DE BRUIT HIER SOIR ! Hurle Gustav de l'autre côté de la porte.

On se fige tous les deux.

Gros malaise.

— Je sors plus jamais de cette chambre. Je dis sérieusement à Tom.

Et il rigole en plus ce con.

— Je rigole pas Tom, c'est trop la honte. Je lui dis face à son hilarité.

— Ça va, y'a pire dans la vie. Il dit en essayant de me rassurer.

— Non c'est mort.

— Comme tu veux, mais moi j'ai la dalle, alors ciao. Il dit en se levant du lit.

— T'es qu'un lâche ! Je lui crie alors qu'il quitte la chambre en rigolant.

C'est pas possible, j'ai jamais été face à une situation aussi gênante de ma vie.

Je me ressaisi quand j'entends mon ventre gargouiller. Tant pis, j'ai vraiment trop faim.

J'enfile un bas de jogging et sors de la chambre. Je suis ridicule à marcher sur la pointe des pieds jusqu'au salon mais je m'en fiche.

Le plan c'est juste de me glisser dans le salon, prendre à manger et courir dans ma chambre.

— Bah alors Ange on c'est envoyé en l'air hier soir ? Me dit Georg en me frappant l'arrière du dos.

J'ai frôlé l'arrêt cardiaque honnêtement.

— Mais laissez moi tranquille ! Je dis en allant pour de bon dans le salon, tant pis, toute façons je suis cramé.