20 : Diego

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Alessio
Quelques jours sont passés. Je l'attends patiemment pour notre dîner.

J'ai enfin eu l'accord de son père, et ce soir je vais faire ma demande.

Je suis un peu stressé, mais je suis sûr d'une chose c'est que c'est la femme de ma vie, je veux vieillir et vivre avec elle.

Je la vois arriver. Elle a l'air épuisée.

Elle s'approche de moi, comme je l'ai répété.

Bisou, questions, bagues.

Je dépose un baiser sur ses lèvres.

- Il faut que je te parle de quelque chose Vera.

- Non. Moi d'abord.

A son visage, je la sens pas.

- J'ai beaucoup réfléchi... et je crois qu'on devrait s'en arrêter là Alessio.

...

Je crois que... j'ai senti mon intérieur se déchirer en deux.

Je vous en supplie, dites moi que c'est une blague.

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- Je ne ressens plus rien pour toi Alessio.

Il y a peine quelques jours on disait qu'on s'aimait, non, je n'y croirais pas.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Rien.

- Vera, dis-moi. S'il te plaît, j'ai fait quelque chose de mal ? Dis-je en panique.

Ce n'est pas normale.

- Alessio...

- Je t'en supplie ne me fait pas ça. Dis-moi ce qu'il y a qu'on le règle ensemble, s'il te plaît Vera.

- Il n'y a rien, je ne ressens plus rien pour toi Alessio.

Elle est sérieuse ? Elle ne peut pas... elle ment.

- Je suis amoureuse de quelqu'un d'autre. Je suis désolé...

Elle ment, je le vois dans ses yeux.

- Qui ?

- Diego. Au revoir Alessio.

Elle me tourne le dos et s'en va.

C'est impossible, y'a bien quelque chose qui s'est passé elle n'est pas parti d'elle-même.

Je suis sûr que Diego lui a fait quelque chose.

Verana
Il jouit en moi. Je subi seulement la douleur.

Je ne me suis jamais autant détesté. Je me retrouve à être la boniche d'un homme que je n'aime pas.

Je me déteste d'avoir fait ça à celui que j'aime, mais j'étais obligé.

Je sais qu'en terme de puissance nous dépassons Diego, mais en une seule balle il peut les tuer, tout les deux.

Il m'a dit que si j'acceptais il ne ferait pas de mal à Alessio, à Levi Isaac ou pire encore mon père.

Il se retire et s'allonge à côté de moi.

Puis son objectif final.

Fonder une famille, avec moi.

Si seulement je pouvais le tuer. Mais je ne peux pas. Ses hommes me tueront.

Quelqu'un toque à la porte.

- Entrez. Dit-il.

Je couvre ma nudité avec la couverture.

- Espanto est en bas. Il veut parler à sa fille.

Je me redresse directement mais il me retient.

- Si tu lui dis quoique ce soit il meurt sur le champ. J'ai des hommes qui les surveillent. C'est clair ?

J'hoche la tête et m'habille avant de descendre.

- Viens, on rentre.

- Papa...

- Vera, on rentre.

J'ai compris qu'il savait.

Bien sûr qu'il sait, je suis sa fille. Il me connaît mieux que n'importe qui.

- J'ai besoin de toi cette nuit.

Je le suis en dehors de la maison et on monte dans la voiture. Il commence à conduire jusqu'à la maison.

- Qu'est-ce qui s'est passé avec Alessio ?

Je ne peux rien dire.

Je sais qu'il m'écoute, il m'a mit un putain de micro. Je ne peux rien dire.

- Rien.

- Vera, je suis ton père. Je te connais. Je sais que tu étais amoureuse de lui, qu'est-ce qui t'as fais changer d'avis ?

- J'étais pas amoureuse.

- Si tu l'étais, crois-moi. Dis moi ce qui s'est passé mon ange ?

- Je ne veux plus être avec lui c'est tout. J'ai changé de vision, et Diego m'a été d'une grande aide. Je me suis dis que je n'allais pas faire durer mon histoire avec Alessio alors que je développais des sentiments pour un autre.

- Tu aimes vraiment Diego ?

J'hoche la tête.

Je mens.

Je me déteste de mentir comme ça, parce que le bébé que Diego veut, je l'ai déjà dans le ventre.

J'ai appris ce matin que j'étais enceinte d'une semaine, et ce bébé est celui d'Alessio.

Celui de l'homme que j'aime.

- D'accord, si tu le dis. Mais je veux que tu me le dises s'il y a quoique ce soit qui ne va pas, d'accord ?

Je l'enlace.

- Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime. Tu es tout ce qu'il me reste, et je ne veux pas que tu sois malheureuse. Je serais toujours là pour te protéger.

Mais moi aussi, je me dois de te protéger.

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