Alessio
J'arrive dans l'entrepôt et vois Baston en train de se faire soigner.C'est ce qu'il fait depuis quelques jours : il le torture, le soigne, le torture, le soigne. Jusqu'à se décider à le tuer.
Il m'a demandé de venir pour parler de mon contrat de mariage avec Vera.
Je n'ai aucun sentiment pour cette femme. Je me suis promis de ne jamais aimer une femme, sinon je sais que mon père lui ferait du mal.
Mais j'aimerais tellement goûter à ses lèvres, ce corps sublime. Sa bouille chaque fois qu'elle s'énerve est mignonne. Ou encore son répondant, j'adore.
Elle ne me fait pas peur, mais son père... c'est autre chose.
— Tu veux bien qu'on aille dehors ? demande-t-il en s'approchant.
J'hoche la tête.
On sort de là alors qu'il commence à me parler.
— Merci de m'avoir appelé à propos de ce qu'elle t'avait dit. Maintenant, venons-en à votre contrat. Ton père arrive quand ?
— Ce soir, normalement.
— Et comment tu vas faire pour m'assurer qu'il ne touchera pas à Vera ?
— Il ne la touchera pas parce que je l'en empêcherai.
— Alessio Je connais ton père depuis bien longtemps, et comment je peux m'assurer que,toi, tu n'as pas hérité de sa folie ? Je ne veux pas que ma fille tombe dans ta famille, et ce n'est en aucun cas contre toi, mais comprends que je ne peux pas sacrifier ma progéniture, parce que l'envoyer à votre dîner de famille, c'est l'envoyer à la morgue.
— Je comprends. Mais je ne suis pas comme lui et jamais je ne le serais. En plus, même si mon père tentait de toucher Vera, si je ne suis pas là, elle saura se défendre, elle n'aura même pas besoin de moi. Je ne lui ferais jamais de mal, sinon je ne l'aurais jamais aidé à vous sortir de là-bas.
— Alessio, parrain ou pas parrain, s'il arrive quelque chose à ma fille de ta faute, je te tuerai. Et... vous faites ce que vous voulez, vous êtes des adultes, mais ne pose plus tes mains sur ses cuisses alors que je suis là. C'est clair ?
J'hoche la tête.
— J'y retourne, merci de t'être déplacé.
— Y'a pas de quoi.
Il repart à l'intérieur et je me dirige vers ma voiture.
Sacré coup de pression...
Je commence à conduire et Vera m'appelle, sur mon téléphone, par son surnom "la sociopathe" .
Elle voulait décapiter mon frère.
J'enfile rapidement un de mes AirPods et réponds.
— Allô ?
— Alessio, je peux te demander un service ?
— Quel genre de service ?
— Celui qui me sauverait la vie.
— Je risque de refuser.
— Sérieusement.
— Dis-moi.
— J'aurais besoin que tu me fasses rentrer au White & Black.
Un club privé pour hommes, seulement eux ont le droit d'y rentrer.
— Pourquoi tu veux y aller ?
— Il faut absolument que je parle avec une personne à l'intérieur.
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ALVE
Romansa"Nos pères étaient ennemis, mon tatouage juste au dessus de ma poitrine prouvant fièrement que je suis la fille de Espanto. Je respire un bon coup avant de m'avancer alors qu'il discute avec un autre homme l'air lui aussi important. Je prends le ve...