ALVE

Epilogue.

Verana
Je sens deux bras se serrer autour de mon corps. Je me réveille directement. 

Je ne suis plus habituée à dormir avec quelqu'un d'autre.

Je me blottit contre mon mari. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas passé un matin à côté de lui...

Me sentir serrée dans ses bras me fait du bien.

Il dépose quelques bisous sur mon épaule en caressant mon corps ce qui me détend.

- Il faut emmener les filles à l'école... dis-je toujours endormie.

- Je vais m'en occuper.

Il me serre fort contre lui.

- Repose-toi je te réveillerais quand tu devras allaiter Noé.

Il dépose un bisou sur ma joue avant de s'en aller.

Le temps passe. Pour une fois je peux dormir autant que je veux, ça fait du bien.

Alessio
Je les dépose à la maternelle, elles me font chacune un bisou avant d'y aller.

J'ai passé beaucoup de temps avec elles hier et aujourd'hui, donc elles se sont habituées un peu. Elles continuent à m'appeler le monsieur mais c'est pas grave, elles se réhabitueront au fil du temps.

Après tout elles sont ma chaire et mon sang.

Elles ont grandit beaucoup trop vite, j'ai été absent, je compte bien rattraper tout ça au mieux.

Je passe par la banque pour gérer certaines choses avant de revenir à la maison, ma femme est réveillée mais elle reste dans le lit.

Je me joins à elle pour aller la taquiner un peu. C'est affreux de rester loin d'elle ne serais-ce une heure; c'était horrible ses deux dernières années.

Je vais lui faire des petites chatouilles et ça finit en bagarre.

Comme d'habitude c'est moi qui gagne, elle a un tout petit gabarit.

Savoir que ce tout petit corps a porté deux filles c'est hallucinant.

Nos filles.

Je l'embrasse, elle relâche mes lèvres, essoufflée de se débattre.

Un sourire sublime se place sur ses lèvres alors que je l'enlace dans mes bras.

Elle caresse les muscles de mon dos, ensuite de mes bras.

- Tu peux me promettre que tu ne partiras plus jamais ? Demande-t-elle soudainement.

Une lueur de vulnérabilité dans ses yeux, comme si elle avait peur que ça arrive à nouveau.

- Si ça ne dépendait que de moi, je ne partirais jamais. Et tu sais que ça ne dépend pas que de moi.

- J'ai pas envie que tu repartes Alessio...

- Ça ne veut pas dire que je vais repartir Verana.