Verana
J'essaye d'échapper à ses bras, mais impossible, il me balance sur le lit et vient se mettre au-dessus de moi. Blacky s'enfuit directement.— Alessio ! Doucement, fais gaffe au chat !
Il rigole de sa connerie. Je me joins à ses rires jusqu'à en avoir mal au ventre et à être essoufflée.
Mon dieu...
Ça m'avait manqué, énormément.
Monsieur est parti en voyage d'affaires en Italie il y a une semaine. Au début, j'ai eu peur, j'ai cru qu'il fuyait mes sentiments.
Mais non, lui aussi est fou amoureux de moi. Comme moi je le suis.
Je suis folle dingue de cet homme.
De mon homme.
Il me prend dans ses bras alors que je reprends doucement mon souffle.
Il vient déposer des bisous dans mon cou.
— Tu m'as manqué, bordel.
— Toi aussi, tu m'as manqué.
Il revient en face de moi, le sourire aux lèvres, avant de les poser sur les miennes.
Je viens me mettre au-dessus de lui pour être confortable dans ses bras.
Je suis heureuse de sentir à nouveau son parfum et de pouvoir dormir dans ses bras.
Il dépose un bisou sur mon front.
— Tu n'es pas fatigué ? Je demande.
Il a quand même eu des heures et des heures d'avions, on a couché ensemble plusieurs fois juste après. Donc je me demande comment il fait pour ne pas avoir envie de dormir.
— Non, il faut encore que je règle des trucs pour le travail. dit-il en caressant le chat.
— Je peux m'en occuper si tu veux.
— Toi aussi, tu es fatiguée, Vera.
— Mais moi, j'ai pas eu un vol de plusieurs heures.
— Je sais que t'aimes pas la paperasse. Et ça va être long ; au bout de dix minutes, t'en auras marre.
— C'est pas faux. Mais tu veux pas dormir ? Tu feras ça demain au pire.
— Non, il faut que je le fasse aujourd'hui. Tu as répondu présente à toutes les réunions de la semaine ?
— Oui.
— Tu ne veux pas qu'on se les partage ?
— Non, ça va aller, il va y avoir les livraisons cette semaine, tu vas être assez chargé.
Il soupire en passant sa main sous mon t-shirt pour caresser mon dos. Il me connaît maintenant...
Ça m'apaise quand il fait ça.
Je ferme les yeux et profite de ses caresses.
— Tu me le dis si tu as besoin d'une pause, d'accord moya lyubov' ?
J'hoche la tête.
Il dépose un bisou sur mes lèvres alors que je commence doucement à m'assoupir, mais il ne faut pas. J'ai une réunion dans à peine une demi-heure.
— Il faut que j'y aille, Alessio.
Ses caresses sont comme un somnifère, ça me détend tellement.
— Où ?
— Je dois aller chez Diego. dis-je en me redressant.
Il me regarde confus.
— Pourquoi faire ?
– Pour les affaires, apparemment il a un projet à me proposer et il m'a dit qu'il ne voulait pas le dire au téléphone.
— Je trouve qu'il t'appelle un peu trop.
Je soupire.
— Alessio...
— Vera Tu ne peux pas le nier. Pourquoi il t'appelle toi, mais pas ton père ou moi ?
— J'en sais rien, mais de toute façon je m'en fiche de ce qu'il veut. Tu sais que le seul qui compte à mes yeux, c'est toi. Et je pense que je te l'ai assez prouvé.
— Je te fais confiance à toi, mais lui absolument pas. Je te rappelle qu'il a séquestré des centaines de femmes parce qu'il était obsédé par elles. Imagine s'il faisait pareil avec toi.
— Je suis la fille d'Espanto et la petite amie d'un Titov, tu crois vraiment qu'il oserait ?
— On sait jamais, dit-il en glissant sa main à ma hanche. J'aime pas ce mec, ça te dérange si j'y vais à ta place ?
Je soupire.
— Comme tu veux,Alessio, je m'en fiche, moi.
— Alors j'y vais. dit-il en se levant.
— Attends. dis-je en le retenant. Reviens me caresser le dos, j'étais en train de m'endormir.
Il ricane en se rallongeant à côté de moi.
— Ne te moque pas. dis-je alors qu'il me reprend dans ses bras.
— Gamine va.
— La ferme.
— Embrasse-moi et je te ferai tes caresses.
Je relève la tête vers lui. Je dépose un bisou sur ses lèvres.
Il glisse à nouveau sa main sous mon t-shirt et vient caresser mon dos.
AlessioIl m'explique tout son plan, et je dois avouer que c'est pas mal, mais c'est très risqué.
— T'en as parlé à Espanto ? Je demande.
— Pas encore. Je pensais que Vera aurait pu en parler plus facilement à son père.
— C'est pour ça que tu lui as demandé, à elle, de venir ?
— Tu croyais que c'était pour quoi ?
— Diego...
— Peut-être qu'elle me plaît, mais c'est la fille d'Espanto et ta petite amie, je ne compte pas la toucher. dit-il en se rasseyant à son bureau.
— Ça veut dire qu'elle te plaît ?
Il ricane.
— Alessio, cette femme t'a fait succomber, toi. Le grand Alessio Titov. Elle pourrait faire tomber n'importe quel homme à ses pieds. Tu te rends compte qu'elle a réussi à rendre gaga un ancien tueur à gages qui gère tous les trafics illégaux possibles de ce monde.
— Je ne suis pas gaga.
— Arrête de mentir, t'es complètement dingue d'elle.
Je ricane.
Je suis fou amoureux d'elle.
— Je n'ai jamais voulu qu'elle vienne pour autre chose que le travail.
— Ce n'est pas pour ça qu'elle n'est pas venue. Elle était fatiguée. Bref, on en parlera avec Espanto au gala de printemps. Mais je ne pense pas qu'il prendra le risque.
— Pourtant, ça peut rapporter tellement d'argent.
— C'est vrai, mais il faut évaluer les risques. Une seule erreur et tout peut basculer.
— Comme tu voudras, Alessio.
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ALVE
Romance"Nos pères étaient ennemis, mon tatouage juste au dessus de ma poitrine prouvant fièrement que je suis la fille de Espanto. Je respire un bon coup avant de m'avancer alors qu'il discute avec un autre homme l'air lui aussi important. Je prends le ve...