première Soirée partie 3

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Une fois dans la douche, il se déshabilla. Frustré, il frappa un grand coup contre le mur. Il entra dans son bain et profita de celui-ci à fond tout en fredonnant du Céline Dion de manière à ce qu’il ne soit pas entendu par les personnes de la pièce d’à côté. Pendant ce temps Chester se rhabilla avec les vêtements disponibles dans le placard. Sonia, bien que maladroite et très discrète, décida de confronter Chester car elle se sentait gêné.

-Eh ! Je suis là au cas où tu l’ignorais.

- Je sais que tu es là et tu ne me déranges pas. Tu fais le maximum pour effacer ta présence, je ne voudrais vraiment pas te déranger.

-Je l’ai remarqué tu sais. Tu peux être un gentleman courageux prêt à voler au secours des demoiselles en détresse, mais tu peux aussi être un gros connard.

-Je le sais, merci d’ailleurs de le remarquer. Mais je dois clarifier un point ; je viens en aide aux demoiselles uniquement pour pouvoir coucher avec elle.

-Donc tu es un connard en toutes circonstances si je dois récapituler ?

-Exactement !

-Dis-moi Chester, avec le père que tu as, je pensais que ton éducation serait plus soignée mais j’ai juste l’impression que tu es un déchet de la nature.

-Fais gaffe de comment tu parles de mon éducation.

-Je ne vois vraiment pas ce que je dois en dire, vu qu’elle est inexistante

-Je dois dire que tu peux avoir du tempérament quelques fois, ça me plait.

-Je ne suis malheureusement pas le genre qui voudrait te plaire.

-Tu peux arrêter d’être aussi rabat joie ?

-Je pourrais bien l’être si tu arrêtais d’être vulgaire.

-Tu sais quoi, je vais t’apprendre les bonnes manières.

-Comment pourrais-tu apprendre à quelqu’un quelque chose que tu ne connais pas ?

Chester sera son point, se dirigea vers elle avec la ferme intention de lui faire regretter sa naissance. Il s’approcha d’elle et la plaqua contre le sol, pendant qu’elle se débattait. Il coinça ses deux mais au-dessus d’elle et se rapprocha de ses lèvres. Mais au moment où il alla la frapper, sa main fut arrêtée par Victor. Une vraie intervention héroïque qui faisait gagner des points au jeune ‘intello’. Il s’écria alors : « Sonia tu peux aller te laver et déshabille-toi à la douche s’il te plait ». La jeune fille s’exécuta immédiatement. Etonnement elle s’exécuta sans que son cerveau n’ai envoyé l’ordre aux muscles, et plus vite que lorsque son père lui ordonnait de faire quelque chose pendant ces quatre dernières années. Une fois Sonia à la douche, Chester et Ryan engagèrent une discussion tout en se rhabillant :
« Je vois que tes manières ont été supprimé en même temps que ton intelligence. On ne t’a jamais dit qu’on ne frappe pas une demoiselle ?

-Non. Moi je n’ai pas eu la vie ni l’éducation que vous croyez. Quand on sait que mon père c’est le grand Marcus Ryan, le patron de STARLINK, on se dit directement que c’était la fête tous les jours pour moi. J’ai grandi sans figure paternelle et sans figure maternelle, comme la majorité des enfants riches d’ailleurs.

-Ta mère est morte dans un accident de voiture le 17 novembre 2004.

-J’aimerais que tu m’expliques où tu prends tes informations ?

-Ton profil Facebook et celui de ton père son riche d’informations. Je peux très bien faire du sexe-pionnage avec ton père.

-Vu comment il est froid, je doute qu’il ait déjà touché une femme après la mort de ma mère.

-Mais tu n’as ni frère ni sœur ?

-J’ai bien un petit frère, mais mon père l’a envoyé grandir chez l’une de mes tantes. Les seuls qui étaient là pour moi, c’étaient le professeur Canaan et sa fille Maya.

-Attends une seconde, tu parles du célèbre Professeur Eric Canaan ?

-Oui c’est lui, pourquoi ?

-Je suis un grand fan de son travail. Il a écrit des tonnes de livres sur les particules quantiques. Sa théorie sur la formation des trous noirs et des multivers est hallucinante.

-Il serait content de t’entendre. Toute sa vie ses idées ont été rejetées par le comité scientifique internationale. Très vite cela a déteint sur sa santé.

- J’espère qu’il trouvera ce qu’il veut. Mais dis m’en plus.

-Il était un prof et un tuteur des plus inspirants et protecteurs. Bien qu’il fût très strict, il veillait sur moi. Mais ses obligations en France l’ont obligé à partir.

-Tu as donc perdu une nouvelle fois une figure paternelle.

-Ce fut très difficile pour moi. Dès lors j’ai commencé à me comporter sans me soucier de l’avenir. J’ai intégré un gang, j’ai aimé une fille géniale, Maya.

-C’est la deuxième fois que tu prononces son nom. Tu as dit que c’était la fille du Pr Canaan ?

-Effectivement, tu as bonne écoute. De temps en temps, elle venait à la maison et on commençait à se fréquenter. Puis on s’est aimé, du moins je l’ai aimé de tout mon cœur. Après le départ de son père, elle s’est refermée sur elle-même et depuis ce jour plus rien n’avait de sens à mes yeux.

- Ton comportement voulait pousser ton père à s’intéresser un peu à toi mais au lieu de ça il t’a puni en t’envoyant ici. Mais ça t’arrange puisque tu as l’occasion de retrouver le professeur et de t’éloigner de ta déception pour te réparer intérieurement.

-Tu n’es pas si coincé que tu peux le laisser paraitre.

-Tu es sûr que le mot approprié est coincé ?

-J’en ai d’autres si tu veux : renfermé, bloqué ou encore braqué vers le passé.

-Je pense que coincé est approprié.

-Assez de m’étaler comme une Marie couche toi là. Je ne sais rien sur ta gueule en fait.

-Il n’y a pas grand-chose à dire sur moi. J’ai toujours été quelqu’un de sobre, discipliné, pieux et introverti. Je suis une oreille pour écouter et je m’expose très peu.

-Arrête de te jeter des fleurs tu vas me faire vomir.

Les deux se mirent à rire lorsque Sonia sortit de la douche. Elle remarqua qu’au lieu de se disputer, les deux jeunes hommes discutaient. « Je ne vous déranges pas les amoureux ? » dit-elle en esquissant un sourire. Victor regarda son téléphone et constata qu’il était 22h30. Il dit alors aux deux autres qu’il allait se coucher sans attendre le diner. Il entra dans son sac de couchage et s’endormi. Les deux autres individus le rejoignirent dans le sommeil, mais après avoir diner en tête à tête. Au même moment dans un hôtel à Nice, c’est l’amour fou. Les habits voltigent et les embrassades sont sauvages et passionnés. Jordan et Stéphanie se sont retrouvés après leur journée de stage dans un hôtel à Nice, celui de Jordan. Lorsqu’elle frappa à la porte elle a vu Jordan lui ouvrir torse nu, laissant paraître ses abdominaux. Sans réfléchir elle sauta sur lui et ils sont parti pour une soirée folle, oubliant même le stage du lendemain.

Coeur NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant